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Commentaire de eric

sur La très-ordinaire histoire de Benjamin Rives


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eric 2 septembre 2012 11:13

 Alors que, je cite toute la campagne electorale, « 11 millions de travailleurs peinent a manger a leur faim, justifier de pomper sur leurs cotisations chomage au nom de la »production culturelle« constitue un etrange melange d’ultraliberalisme et de petit bourgeoisisme ».
Constater l’ineficacite d’administrations plethoriques et plus soucieuxes de leurs problematiques internes que du service du public est un truisme.
Si on ajoute que non soumis au risque chomage, les fontionnaires se dispensent de solidarite en meme temps que de cotisations, mais qu’avec leurs vraies 35 heures, ils ne sont pas les derniers a baneficier du « culturel », compte tenu que l’essentiel des postes de « cadre »depuis 30 ans ont ete cree dans la fontion publique, il n’est presque pas caricatural de dire qu’on exige que les OS ( les plus touches par le chomage) financent les loisirs de la classe moyenne socialiste fonctionnarisee...
Et pourquoi  ? 80 milliards de CA dites vous ?
Les americains n’ont pas de regime d’intermittent a ma connaissance de commandes publiques et de subventions au meme niveau que nous. Pas de quota non plus. En touts cas pas autant que nous. Le resultat de ces depenses tous azimut au nom de la culture, c’est que notre balance commerciale dans ce domaine est tres deficitaire. les etrangers ( qui eux ont le choix) n’achetent pas, et nous sommes obliges d’aller chercher chez eux des trucs qui interessent nos publics.

La bonne nouvelle, rapportee par jacques marseilles, est que l’excedent des fromages couvre notre deficit culturel. La difference etant aussi qu’il y a sans doute moins de fromager que d’intermittents.

Mais de toute facon, la defense du regime exorbitant des intermittents est deja un combat d’arriere garde. Le vrai scandale residait dansle financement des heures travaillees. A coup de subventions publiques, les administrations et collectivites locales partisanes, financaient des « creations culturelles » en general tres ideologiques, dans le genre du pain et des jeux et de la propagande politique. Avec nos problemes budgetaires actuels, le coeur de la fonction publique socialiste a le choix entre faire des economies sur son propre train de vie ou baisser les credits d’intervention, pour les pauvres, les chomeurs et.... les artistes. A votre avis, quel va etre son choix ?
Dans mon vilage le festival d’intermittent a du etre annule. Deficitaire par nature ( les locaux n’y vont pas), il beneficiait de large subventions qui ont ete limitees. En revanche , le club de theatre qui anime les chinovniks locaux lui a ete largement arrose. Cela coute trois fois moins cher et le discour accompagnateur est « qu’il vaut mieux favorier les initiatives civiles civiques citoyennes que des professionnels appointes ». Vous n ;avez pas finit d’entendre le discour sur le theatre amateur, vrais theatre, et d’une maniere general, sur l’amateurisme « desinteresse » superieur aux pro. qui monopolisent la culture....
C’est hypocrite et interesse, mais c’est aussi la faute des intermittents. Beaucoup plus a l’extreme gauche en tendance que les autres beneficiaires de la depense publique, ils l’nt tujours joue depassement sur la gauche du PS qui detient les cordons des bourses. cela allait dans l’opposition. 110 000 ou peu s’en faut cultureux a accuser Sarkozy de tous et du reste. Aujourd’hui, ils ne sont sans doute plus tres presse de financer le temps libre de ces agitateurs politiques remuneres.


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