Le chef d’état-major de l’armée américaine le général Martin Dempsey s’est rendu à Londres pour contrer à la source, avec l’aide de certains militaires britanniques, les efforts des manipulateurs d’Obama à la City pour déclencher la guerre. Se trouvant à Londres à l’occasion de l’ouverture des jeux paralympiques, le général Dempsey a été plus explicite dans ses critiques contre un Obama qui est resté visiblement sourd à ses précédents avertissements, en déclarant, comme le rapporte l’Independent : « Obama se trompe sur l’action en Syrie, dit le général le plus haut gradé. »
Dans une lettre adressée à la Maison-Blanche le député Walter Jones (Membre du Congrès des Etats-Unis) rappelle à Obama qu’il ne peut se passer de l’autorisation du Congrés
Cher M. le Président,
Cette lettre vous a été envoyée en raison de ma grande préoccupation de vous voir conduire notre nation en guerre sans l’autorisation du Congrès. Tandis que les tensions et la rhétorique montent contre la Syrie et l’Iran, le pouvoir de déclarer le départ en guerre reste investi au Congrès. Aucune résolution des Nations Unies ou de l’OTAN ne peut avoir préséance sur le pouvoir qui a été soigneusement confié aux représentants du peuple américain. (…)
Afin de prévenir tout nouvel empiétement de la part de l’Exécutif, j’ai introduit la résolution 107 à la Chambre des représentants. Cette résolution stipule qu’“à l’exception d’une attaque imminente ou réelle contre le territoire des Etats-Unis, l’usage par un Président de la force militaire à des fins offensives, sans avoir obtenu au préalable une autorisation claire par une Loi du Congrès, viole le pouvoir exclusif du Congrès de déclarer la loi selon l’article I, section 8, clause 11 de la Constitution, et constitue par conséquent un crime grave passible de destitution et un délit sous l’article II, section 4 de la Constitution”. (…)
J’en appelle donc à vous pour respecter la Constitution, et m’en remets aux représentants de notre pays pour décider quand la guerre est nécessaire. Il n’y a aucune responsabilité plus grande que d’envoyer nos fils et nos filles à la guerre. Cette responsabilité reste aux mains du Congrès des Etats-Unis.
Sincèrement,
Walter B. Jones, Membre du Congrès des Etats-Unis
http://www.solidariteetprogres.org/Syrie-Iran-le-general-Dempsey-et-le-depute-Walter-Jones-haussent-le-ton_09031