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Commentaire de Mycroft

sur Mélenchon : je t'aime moi non plus


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Mycroft 3 septembre 2012 11:18

Mélenchon est victime d’un phénomène médiatique particulier : on ne parle de lui que quand il sort des phrases toutes faites. Beaucoup moins quand il sort des analyses politiques fines comme c’est souvent le cas, ceux qui écoutent ses intervention sérieuses le savent (par exemple, allez faire un tour sur Arrêt sur Image). Du coup, il se sent obligé de faire de la provoque. On aurait pu croire que son succès de la présidentielle ai justifié qu’il arrête cette méthode, n’en ayant plus besoin. J’ai moi même pensé ainsi. Je m’aperçoit néanmoins que les médias ne lui réservent pas la place qui est la sienne, et qu’il a toujours réellement besoin de ruer dans les brancards pour pouvoir exister médiatiquement. C’est une réalité avec laquelle il doit composer, elle est déplorable, consternante, agaçante et scandaleuse mais elle est bien là. Quand on sait que des gens du front de gauche on beaucoup à dire sur les origines de la crises et les solution à y apporter, on ne peut que déplorer leur faible influence dans les médias, alors que des événement aussi « passionnant » que la gueguerre des chefs UMP font la une, ou encore les JO...

Votre article est bon, je vous rejoins sur le constat, moins sur les conclusions. Le PC, en faisant partie du front de gauche, a cessé d’agir comme EELV, un partie qui n’existe que par la magouille, les petits arrangement entre amis et qui ne représente en aucun cas les intérêts des français. Ça situation est tout simplement un scandale, car sans l’alliance avec le PS, il aurait moins d’élu que le FdG, et le PC ne doit pas revenir sur cette voie. S’il le fait, il enterrera la gauche en France.

Le PS est de toute évidence un partie centriste. Du PS ou du modem, il est dur de dire lequel est le plus à gauche dans ses propositions. La seul chose qui permette au PS de passer pour « à gauche », c’est le fait que l’UMP soit d’extrême droite. Mais soyons honnête, tout comme il n’y a plus beaucoup de différence entre UMP et Fn, il n’y a plus des masses de différence entre Modem et PS. La gauche est donc limité au front de gauche, les mouvements de type NPA assumant ne pas vouloir gouverner mais au contraire rester dans l’opposition. Le Front de gauche doit convaincre si on veut que la gauche cesse d’être minoritaire. Vous faites preuve de fatalisme en disant que la France est majoritairement de droite. Elle n’est pas forcé de le rester. Pour qu’elle cesse d’être de droite, il est nécessaire qu’il existe une force de gauche crédible et cohérente face au centre et à la droite. C’est cela, le front de gauche. Il n’existe actuellement aucune autre force politique française proposant cela. Si Mélenchon, demain, perd face au ténor du PC qui veulent, comme EELV, aller à la soupe, alors nous n’aurons plus de gauche en France.


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