@ nicolas_d
« [...] pourquoi pas, mais au-delà ? »
Pourquoi vouloir a tout prix posséder ? Surtout des infrastructures où un collectif va travailler (=entreprise). Pourquoi une entreprise devrait appartenir à quelqu’un ? Pour justifier une rente ?
Je pense que l’on devrait appliquer une forme de planification individuelle (à l’inverse de la planification centralisée de l’ex-URSS) associée à un travail réellement collectif en auto-gestion avec une coopération géographique (inutile de fabriquer une scierie dans chaque village, de même qu’il est inutile de fabriquer des micro-processeurs dans chaque pays...). Planification individuelle, grosso-modo, ça veut dire :
1) « Tu veux des marchandises, et bien il va falloir travailler l’équivalent en heure de ce que représente tes marchandises, tu travailles dans tes compétences si elles sont recherchées ou tu dois te former si elles ne sont pas demandées ».
2) « Tu n’as besoin de rien, alors tu n’as pas à travailler ».
On s’écarte un peu du sujet initial (constitution) mais la propriété privée est quand même vitale (maison et biens collectifs) pour que les individus soient tous à un même niveau de droits. A partir du moment où certains peuvent décréter qu’ils « emploient » des milliers de personnes, ils n’ont plus le même statut (d’autant plus si ceux qu’ils embauchent doivent payer un loyer pour se loger : revenu obligatoire) : notre société en fait des « surhommes » indispensables au bon fonctionnement du collectif et même des vies individuelles de nombreux travailleurs. Et ce schéma auquel on veut nous faire adhérer au travers de la propriété privée sacrée est complètement faux (« les cimetières sont plein de gens indispensables », évidemment).