MUSAVULI
« Le phénomène des sans-papiers a depuis toujours été observé en Occident. Mais il semble qu’un mouvement des populations vers les pays du Sud est en cours ».
Le phénomène des sans-papiers n’a pas depuis toujours été observé en Occident. Autrement dit, dans notre pays, dans notre berceau, nous les Blancs, nous n’avons pas toujours vus les Noirs arriver comme touristes ou pour s’installer. Ce sont les Blancs, quittant les régions froides inhospitalières de leur berceau, qui sont les premiers à émigrer vers les régions chaudes, les pays des Noirs, il y a environ 25000 ans. C’est chez les Noirs que nous, les blancs, sommes allés chercher la civilisation.
Signalons au passage que l’homme Blanc est le résultat d’une mutation physique de l’homme noir ayant séjourné pendant des millénaires dans la péninsule ibérique (France, Espagne, Portugal) au cours de la dernière période glaciaire. Le proto Cro-Magnon n’est rien d’autre que ces populations noires, premiers habitants de l’Europe, qui ont muté progressivement en Cro-Magnon nos ancêtres blancs.
Depuis l’apparition de l’homme Blanc jusqu’à la période Pharaonique, les seules migrations notoires de populations dans le monde se sont opérées de l’Europe vers l’Asie et l’Afrique. Les populations blanches migrantes étaient alors essentiellement nomades. Commençant par des infiltrations et des raids de pillage, ces migrations dans les temps anciens se transformaient en invasions. C’est ainsi que petit à petit, l’homme blanc s’est installé progressivement en Asie centrale et orientale, en Amérique du Nord, au moyen orient et en Afrique du Nord, délogeant et repoussant devant lui l’homme Noir. L’étape la plus décisive est l’invasion, il y a 2600 ans environ, de l’Egypte des pharaons, métropole mondiale de la civilisation. L’Egypte, qui ne s’appelait pas Egypte mais KEMET, était alors un pays de population exclusivement NOIRE, NEGRE, du plus pauvre citoyen jusqu’à pharaon. Ce n’est qu’en s’emparant des acquis de la civilisation pharaonique en Egypte que l’homme Blanc a pu se conforter et bâtir sa propre civilisation dont la bible hébraïque constitue le socle spirituel.
Après l’Egypte des pharaons, l’étape suivante du mouvement migratoire invasif de l’homme Blanc a été la conquête de l’Amérique, grâce aux armes à feux. Inutile de rappeler qu’en moins d’un siècle (100 ans), l’homme Blanc a exterminé tous les peuples « Rouges », les peuples amérindiens. Les films Westerns et les bandes dessinées racontent cette macabre épopée de l’homme Blanc en Amérique.
Une fois les peuples amérindiens exterminés, l’homme Blanc s’est attaqué à ce qui restait du Continent Noir, l’Afrique sub-saharienne, ainsi qu’à toutes les îles ( Australie, Nouvelle Zélande, ..) où les peuples Noirs aborigènes ont été exterminés et sont en passe de disparition. C’est la période de l’effroyable traite des Nègres qui a duré quatre siècles (400 ans) suivie de la colonisation et de la néo-colonisation, étape actuelle.
La prochaine étape en gestation de ce que l’homme Blanc appelle « l’aventure humaine », est la substitution du Continent Noir en Continent Blanc. MUSAVULI ne voit pas venir cette dernière étape. Selon lui, « On n’en est pas encore au déferlement sur le Continent Noir, même si le cas de l’Angola interpelle ». Et lorsque MUSAVULI contemple béatement le passé des migrations coloniales blanches en Afrique, notamment en Afrique du Sud, Côte d’Ivoire, Zimbabwe, Congo, ..., en qualifiant la réforme agraire au Zimbabwe de « calamiteuse », et en fermant ses yeux sur le futur du Continent Noir, cela démontre à quel point MUSAVULI est dénué de toute conscience historique chère aux grands savants africains que sont Cheikh Anta Diop et Théophile Obenga.
Déjà dans tous les pays du Continent Noir se sont constituées et se renforcent des ethnies exogènes blanches ultra-minoritaires, prolongement des métropoles blanches, qui monopolisent l’essentiel des richesses de ces pays (industrie, finance, grand commerce, agriculture) et pilotent la culture et la politique. Ces ethnies ultra-minoritaires dominantes pratiquent le régime de l’apartheid à l’égard des populations noires aborigènes, le racisme étant la « vitamine » de l’homme Blanc selon Bruno Gollnisch l’un des chefs du Front National français.
La ségrégation de l’ethnie blanche en Angola est très frappante. En effet, l’ethnie blanche portugaise préfère faire venir massivement la main d’oeuvre blanche du Portugal ( ouvriers et cadres) plutôt que d’embaucher les ouvriers et cadres angolais. De tous les pays du Continent Noir, l’Angola est sans doute celui où toute trace de la culture aborigène a le plus fondue. C’est très frappant que tous les angolais portent des noms entièrement portugais sans aucun panachage avec les noms traditionnels comme dans la plupart des autres pays coloniaux et néocoloniaux d’Afrique Noire.
MUSAVULI manifestement est un mauvais fils du Continent NOIR.