Je crois que nous vivons une (é)volution informatique majeure.
Comme vous le soulignez, Rosemar, ces tablettes sont équipées de clavier tactiles. Cela permet d’assurer la portabilité de l’engin, et aussi à augmenter les marges des constructeurs informatiques (il n’y a pas de petits profits) puisque cela leur évite de faire manufacturer des claviers différents pour chaque pays (les claviers tactiles étant alors simplement paramétrables par logiciel).
Mais, pour ma part, Ce n’est pas tant le clavier « tactile » qui me semble caractériser les tablettes (d’autant plus que l’on peut moyennant finances y remédier en ajoutant à ladite tablette un clavier (le leader de sa tablette en propose à son catalogue).
1°) Nous revenons depuis déjà quelques années à la structure des premiers temps de l’informatique (ce que l’on appelait dans les années 60-70 les
mainframes (gros systèmes) auxquels se connectaient des terminaux passifs) est désigné désormais
le cloud (en réalité ce terme de nuage n’est qu’un nom plus « sexy » et plus vendeur pour signifier que vos données sont hébergées dans des centres de données (
data centers),qui sont de véritables usines particulièrement (
http://www.journaldufreenaute.fr/15/04/2009/visite-du-datacenter-de-free.html ;
http://fr.wikipedia.org/wiki/Centre_de_traitement_de_données)). Donc un réseau très « centralisé ». Auquel se relie votre tablette, qui devient alors un terminal « passif », capable de lire votre musique, d’afficher vos fichiers de données... ceci où que vous soyez.
énergivores
2°) Il va de soi que ce fonctionnement va continuer à poser la problématique de la confidentialité des données des utilisateurs. Enjeu majeur pour les sociétés de demain.
3°) Tout comme les téléphones portables, les tablettes sont connectées par l’intermédiaire de réseaux sans fils, dont on ignore les conséquences à long terme sur la santé.