@
vincem13
Monsieur ,vous en serez sans doute surpris,mais je partage votre point de vue sur le fait que ’nous’ dépensions trop
Par eeemple les interventions militaires ont coûté plus de 1250 milliards de dollars au Trésor américain depuis dix ans. Au cours de la même période, le budget du département de la Défense a augmenté de 70 %, passant de 400 milliards de dollars en 2001 à environ 700 milliards aujourd’hui.
Voila une dépense que nous pourrions comprimer au bénéfice de tous les peuples du monde
15 000 milliards de dollars de capitalisation uniquement sur la place boursière du New-York stock exchange,1500 milliards de dettes cumulées pour les fonds de pension publics et privés américains ;1500 milliard de dollars et sans doute bien plus pour sauver des banques qui auraient pu pour beaucoup être rachetées pour 1 euro
Il faut ajouter à ces sommes déjà colossales le montan cumulé des revenus du capital ou du patrimoine,les dépense somptuaires,sans doute peu justifiables d’une infime minorité de capitalistes qui accaparent la plus grande partie de la richesse
Nous pourrions raisonnablement penser que sans aller jusqu’à l’expropriation totale dont je serais partisan,ils pourraient resteindre les frais d’entretien de leurs palais ,terrains de golf,,dames de compagnie à la vertu monnayable et autres parasites ,bouffons et saltimbanques qui leur tient lieu de Cour bruyante et colorée
En somme,beaucoup de pistes ouvertes pour la réduction de la dépense
Il se trouve,par ailleurs,que c’est pour le moins une imposture d’integer les salaires et les différentes prestations assurées par la Sécurité sociale dans ce que vous appelez la dépense publique
Le niveau des salaires,dont lles cotisations sociales sont l’une des composantes,sont l’expression d’un rapport social,le produit de la lutte des classes,c’est à dire ce que les salariés ont pu arracher à l’exploitation capitaliste et que l’on tente sous le pretexte de la Dette de leur arracher
Enfin ,si ce que vous appelez les aides sociales sont des dépenses parasitaires,elles ne le sont que dans la mesure où la faillite du système capitaliste a transformé des dizaines de millions d’ouvriers producteurs de richesse sociale en une gigantesque armée de chômeurs relevant pour leur survie de l’aide sociale plutôt que d’un salaire gagné dignement par le travail
La seule contrainte necessaire n’est certainement la confiscation de tous les instruments de la souveraineté nationale,mais bien au contraire la saisie et la reconquête par les peuples de tous les instruments de la souveraineté pour conjurer le chaos et la barbarie qui les menacent
