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Commentaire de Luc-Laurent Salvador

sur L'an 2000 n'est plus ce qu'il était !


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Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 9 septembre 2012 19:48

@ easy,

Merci pour cette mise en perspective temporelle de l’oeuvre de Jules Verne. C’est vraiment excellent.

Concernant l’occidentalocentrisme de ma réflexion, je l’accepte, à ceci près que je tiens la mondialisation pour accomplie.
Les 2000 peuples regardent la télé pour la plupart et dans la télé, le modèle est étasunien : couple + deux enfants et un chien (trois voitures etc. c’est une autre histoire).

Au final la question est juste : que croient les hommes ? Que ça va aller mieux ou que ça va aller de pire en pire ? (ceci étant d’un point de vue global et non pas individuel car quelqu’un peut penser que ça va aller de pire en pire et néanmoins espérer faire prospérer sa petite entreprise...)

Le rêve de l’an 2000, d’où qu’il vienne (comme le mythe du père Noel) a été un support de représentation positive pour gogos exactement comme les feux d’artifice dans les films de zombies de Romero.
Nous sommes les zombies et on nous a envoyé du feu d’artifice avec l’an 2000.
C’est ce que je comprends à présent.
Maintenant les feux sont éteints.
Personne n’y croit et on n’espère plus de feux d’artifices.
Il me semble que c’est un signe et que cela mérite réflexion.
Il y a un tournant.
Qui pourrait signifier que nous (le troupeau de bons chevaux) ne sommes pas loin de l’écurie.
Ou de la curie...

Votre thématique anale me parle bien. Je n’ai pas lu Nothomb mais je pense qu’il faudrait bien faire une ontologie des tubes.
Ontologiquement, physiologiquement, nous sommes cela d’abord.
Heureusement, nous sommes aussi allé au-delà, mais ce fond reste.

Sur le procès de Socrate, je pense qu’on pourrait en faire une lecture girardienne.
donc une lecture chrétienne.

Mais je n’ai pas tous les éléments donc je ne m’y risquerai pas.
Sauf pour dire que oui, je suis surpris du consentement de Socrate.

Mais notez bien que le Christ aussi a consenti à son sort.
Le sacrifice, tout part de là et tout y revient...
car c’est au coeur de ces « choses cachées depuis la fondation du monde ».


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