@ l’auteur
Libre à vous d’exploiter une polémique pour tenter d’affaiblir le candidat qui n’a pas vos faveurs. Après tout, c’est de bonne guerre.
Mais il est un peu tard pour jouer les vierges outragées sur ce point. Cohabitation ou pas, qui peut croire qu’un premier ministre candidat (Jospin, Balladur) ou qu’un président candidat (Mitterrand, Chirac) a moins de pouvoir sur les administrations qu’un ministre de l’intérieur ?
Vous voulez sérieusement nous faire croire que la situation est nouvelle et scandaleuse ? Que les présidents candidats n’avaient pas les moyens d’agir sur la campagne ? D’utiliser les informations privilégiées auquel on a accès quand on se trouve à une telle position ?
Le soucis, c’est que la manoeuvre, pas surprenante ou anormale dans le cadre des coups de Jarnac que se donnent les candidats, ressemblent ici de plus en plus à une réaction de panique hystérique au vu de la baisse de Ségolène Royal dans les sondages.
Quand un commercial a du mal à vendre son produit il attaque le produit concurrent ! « Chez moi, c’est pas terrible, mais en face, c’est frelaté ! » Le problème, c’est que la manoeuvre manque ici de subtilité. 