(Mêmes causes, mêmes conséquences. Le post qui suit est une redif’)
Si vous étiez un tant sois peu renseigné sur le wtc 7, vous sauriez que
- le bâtiment a été construit sur l’emplacement d’un immeuble plus ancien.
- dans l’impossibilité d’étendre les fondations à cause du métro, le nouvel immeuble en forme de trapèze (me demandez pas pourquoi il avait cette forme...) a été possible par la mise en place de bastaings (je crois que c’est le nom, j’ai la flemme de wikipédier...), c’est à dire de l’adjonction de trois piliers de reports de charge, permettant à l’immeuble trapézoïdal de tenir sur un emplacement rectangulaire.
- ces piliers de reports de charge étaient fixés à la structure au niveau du 7è étage (si mes souvenirs sont exact).
- le 11 septembre, le wtc s’est pris des débris enflammés projetés par l’impact de l’avion contre la tour 2. De tels dégats n’auraient pas dû être fatal à l’immeuble si l’incendie qui a suivi avait été maitrisé.
- L’incendie a été laissé en cours pour la simple raison que l’effondrement des tours a détruit le réseau d’adduction d’eau. Sans eau, les pompiers ne peuvent rien faire, sinon évacuer les lieux. Le feu a ravagé la base de l’immeuble, dont le 7è, qui était par la force des choses la clé de voute de l’ensemble.
- les images nous donnent la suite : un premier report de charge cède suite à l’incendie qui le travaille depuis des heures. On le voit quand le Penthouse, au sommet du wtc 7, se brise en deux et tombe DANS l’immeuble.
- une ou deux secondes après, incapables de résister à la pression supplémentaire induite par le premier bastaing brisé, les deux autres cèdent, achevant la chute de la structure interne.
- a ce stade, il ne reste que la façade, qui ne repose plus que sur ses bases, sans renforts intérieurs. Elle tombe à son tour, victime de la gravité, tout droit.
C’est pas compliqué, la physique, quand on y pense.