« La lutte est un combat »
Tous cela est bien vrai. Tous le monde le sait. Tous le monde comprend ce que cela coute à notre pays. Masse fiscale en moins, investissement en moins, dépenses locales en moins. Et je ne parlerai pas des pertes en capacité humaines et entrepreneuriales puisqu’il est également connu que les entrepreneurs et autres riches sont des sangsues inutiles et qu’on peut très bien se débrouiller sans eux.
Et toutes les gauches proposent pour s’attaquer à ce qui est quand même un grave problème......RIEN.
Car l’ensemble des mesures coercitives proposées ici ou là sont évidemment inapplicables à court terme en ce qu’elle seraient en contractions avec : les droits de l’homme, la constitution, les lois, l’europe et les traités européens. Excusez du peu. « Changeons tous cela » nous dira-t-on. Certes. C’est bien pourquoi je parle de court terme.
Le temps qu’on esquisse de telles mesures, ce qui exigera au préalable une révolution violente, les « riches » ont tous le temps de planquer ce qu’il leur resterait de fric en France.

Or, on ne peut pas penser que la gauche agit par incompétence. Le syndicat unifié des impôts est parfaitement au courant des tenants et aboutissants. Le matraquage fiscal qui fait notamment que la majorité du capital des grandes entreprises française appartient de plus en plus à des étrangers, n’est pas le fruit d’un effet pervers d’une politique mal ficelée.

Quand une politique constante, sur une aussi longue durée, va toujours dans le même sens ( hormis l’épisode de raison Sarkosyste), c’est que son résultat est bien le but poursuivi.

La classe moyenne supérieure socialiste à statut et prébende a parfaitement conscience qu’elle appauvrit « leur mère la France ». Son But n’est pas de taxer les riches mais de les faire fuir. Quand la fiscalité fait qu’on gagne des centaines de fois plus à se barrer qu’à essayer de gagner plus, on obtient le résultat recherché. De la même manière, les bolcheviques savaient qu’en chassant les koulaks, les pauvres crèveraient de faim, mais cela leur paraissait plus important de ne plus avoir de koulaks. Et puis avec les réquisitions, eux avaient de quoi manger, même mal.

L’expulsion des « riches » même si on l’accompagne de cris scandalisés pour donner le change, est le but politique., et ce quel qu’en soit le cout. Pourquoi ?
Parce que l’existence d’entrepreneurs à succès est un démentit permanent aux croyances de gauche. Que le créateur de Carrefour crée Un demi millions d’emploi sans subvention est une insulte au cout délirant du maintient des emplois papettiers dans la circonscription de Fabius par exemple. Le fait qu’avant la privatisation, Renault ait reçu en aide, ce que Peugeot ait payé en impôt aussi.

Le secret de ces politiques en apparence absurdes, c’est qu’entre leur mère et la vérité, les gauches préfèrent leur vérité. C’est aussi pour cela qu’elles préféraient Sartre à Camus.

Du reste, il y a beaucoup plus de pauvres, de jeunes français qui s’exilent à cause du résultat de telles politiques, mais avez vous jamais entendu les gauches vous parler de ce vrai et grave problème ? On chasse les riches et les pauvres votent avec leur pieds. C’est le résultats classique de toutes les politiques qui ont prétendue se qualifier de gauche à peu prêt en tout temps et en tout lieu.