Sachez au moins que vous commencez votre article avec une contradiction. Vous dites « Règle d’or ... bla bla ... démocratie ... bla bla ..., le naufrage du social-libéralisme. ». Il est en soit concevable que vous ne soyez pas d’accord avec les idées du libéralisme économique ; bien que vous sembliez pas en contradiction avec les idées libérales (politique, philosophie.), vu votre pseudonyme ; et je respecte ce choix. Le problème est qu’ensuite, vous enchainez avec cette phrase :
« Il renforce un processus déflationniste critique sans tenir compte d’une approche macro-économique et contre-cyclique. » ; "Pour interdire les politiques d’investissements publics et de
redistribution fiscale, une stratégie de déstabilisation de
« l’Etat-providence » d’après-guerre (ou keynésien) est obtenue par effet
de cisaillement entre baisse des recettes fiscales et augmentation des
dépenses donc de limitation de marge de manœuvre budgétaire de l’Etat.«
Un élève de seconde pourrait facilement comprendre que ce dont vous parlez ici, ce sont des »remèdes keynésiens« . Or Keynes était en soit une sorte d’hybride lors de sa génération. Ayant été fortement influencé par les thèses des libéraux classiques durant sa jeunesse, Keynes gardera toute sa vie ce bien timide attachement aux notions libérales (libre-échange, laissez-passer, libre entreprise.). Il est toutefois indéniable que plus tard Keynes sera fortement influencé par le socialisme et le communisme (quoi qu’il ai pu dire de Marx, sa théorie de la plus-value est très proche du père du communisme.). Lors de l’époque »post-seconde guerre mondiale« , la macroéconomie de Keynes se divisa en deux groupes politiques : d’un coté les social-démocrate, ou néo-keynésianisme, attaché au seul aspect socialiste du keynésianisme, d’un autre coté le social-libéral, ou keynésianisme classique, qui tenait à faire perdurer les très rares bribes libérales de Keynes. Ce mouvement s’est diffusé dans le monde entier. Or, tout au long de votre article, comme je viens de vous le montrer, vous demandez toujours plus de keynésianisme, en clamant haut et fort que le social-libéralisme, qui est de pair avec la social-démocratie, est en train de faire naufrage. Ça n’a pas de sens.
J’en fait donc la déduction que vous êtes soit, à la vue de votre pseudonyme là encore, un héritier des Jacobins, et donc un radical-socialiste, soit carrément un communiste (j’en doute.).
Dans ce cas là, il est évident que vous fassiez, comme la plupart des gens, l’amalgame entre libéralisme et capitalisme de connivence, chose infâme engendrée par le socialisme ou plus encore par le conservatisme. Votre passage sur les subventions est très représentatif de cela. Allez, une petite citation pour la fin : »Une démocratie n’est rien de plus que la loi de la foule, suivant laquelle 51% des gens peuvent confisquer les droits des 49 autres." Thomas Jefferson.