Économie responsable solidaire et sociétale....
Il y a deux gauches, « l’oximoriale » et la « pléonastique... » La pleurnicheuse et l’énervée.
La première, c’est les bourgeois bohême et autre lili. Leurs convictions se résument à vivre en privilégiés autant que faire se peut et de préférence aux dépends du reste de la société tout en continuant à proclamer leur supériorité morale de principe. Ils coûtent cher à tous le monde, mais du moment qu’on ne met pas trop en cause leurs rackets, ils foutent un peu la paix aux autres. C’est la gauche arrivée.
La seconde, c’est l’auteur...Supplétif de la première, cette gauche s’estime à juste raison défavorisée dans le partage des prébendes. Elle lui fait le coup du « dépassement sur la gauche », en général essentiellement pour obtenir un meilleur partage. Elle est donc loin d’être aussi potentiellement totalitaire qu’elle l’affirme.
Elle n’en reste pas moins dangereuse pour la raison. La gauche pléonastique passe son temps à inventer des concept destiné à camoufler ses prurit totalitaires, mais au passage, elle perd tout contact avec la réalité. Ce genre de névroses peuvent finir par être vraiment dangereuses.
Un bon exemple, c’était les « démocraties populaires ». Comme une démocratie est un gouvernement du peuple par le peuple, le fait de rajouter populaire, signifiait clairement que le peuple, « c’est pas tous le monde », que certains le sont plus que d’autre et que c’est ce peuple là qui doit décider. le concept d’avant garde du prolétariat reflétait très honnêtement la réalité de ce « peuple populaire » par opposition à celui qui ne l’était pas. une petite minorité active, éventuellement violente, prête à tout pour imposer ses fantasmes aux autres.
Pour tenter de les ramener avec nous dans le champs du réel et de la démocratie, un peu de français pourrait éclairer le débat.
L’économie (du grec ancien οἰκονομία / oikonomía :
« administration d’un foyer ») est l’activité humaine qui consiste en
la production, la distribution, l’échange et la consommation de biens et de services.
Toute économie est donc par nature sociétale.
Notons aussi qu’il y a deux types de comportements principaux,la production et la consommation. Une entreprise économique productive, c’est une boîte qui consomme des ressources pour sortir plus de produits qu’elle n’en consomme.
Responsable : http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/responsable/68695
Un chef d’entreprise doit rendre des comptes, a ses actionnaires, à l’état qui réglemente ses activités, à ses clients, et, last but not least, dans une société ou la qualité et la satisfaction des employés est un facteur clef de réussite, à ses collaborateurs.
Un chef d’entreprise est donc quotidiennement tenu d’être responsable vis a vis de plus de gens que, par exemple, n’importe quel fonctionnaire ou élu. Pourtant, c’est bien à eux que les gens comme l’auteur veulent imposer des responsabilités, mais en réalité, bien sur, des contrôles supplémentaires. Pourquoi pas , Le sel de la chose, c’est qu’on a souvent affaire à des profs qui expliquent haut et fort que les parents d’élèves sont trop incompétents pour avoir des avis sur les programme scolaires, mais qui sont persuadé que le dernier balayeur de l’usine est au moins aussi légitime à prendre une décision stratégique pour une entreprise que le patron. Passons
Reste le solidaire social ou tous ce que l’on veut. Quand on regarde de prêt ce que ces gens mettent sous le terme économie sociale solidaire,on trouve en général des entités qui consomment plus qu’elles ne produisent, sous formes de subventions. Des entités consommatrice. Le mot solidarité sociale veut dire que les autres doivent payer pour elles ; Le fait qu’elles n’aient pas d’actionnaires et qu’en général elle s’occupent de clients qui n’ont pas le choix (aide sociale par exemple) élimine déjà deux type de responsabilité ; Comme elle travaillent pour le « bien », qui n’est pas mesurable économiquement, cela leur permet aussi de tenter de s’affranchir des contrôles administratifs et politiques.
AInsi, l« économie » sociale solidaire"cela signifie que ceux qui produisent plus de ressources qu’ils ne consomment, ont l’obligation de financer ceux qui consomment plus de ressources qu’ils n’en produisent. Mais aussi avec le moins de contrôle possible de leur responsabilité.
Et c’est presque le plus beau, car avec ce dernier concept, le pléonasme rejoint l’oxymore...
Ces gens sont partisan de subventionner de façon privilégiée, ceux qui consomment le plus de nos trop rares ressources au détriment de ceux qui en font quelque chose d’utile.....
Concrètement, il faut taxer lourdement les boites qui essayent désespérément de se maintenir la tête hors de l’eau en étant rigoureuses sur le plan de la gestion, pour subventionner celles qui sont inefficaces et gaspilleuse avec un personnel pléthorique.
Et clairement, le fait de s’affirmer responsable signifie qu’ils ne sauraient rendre de compte à qui que ce soit ; C’est une revendication d’irresponsabilité au nom d’une supériorité morale décrétée
Malgré les tentatives courageuses de Sarkozy, nous en sommes là. Depuis 10 ans, à coup de déductions fiscales sociétale solidaires durables ( 35 heures, cagnotte fiscale subventions aux associations civiles civiques citoyennes durables ( 10 point de PIB quand même) etc...) ces gens ont réussi à transformer 400 milliards de richesses en cadeaux inégalement partagés entre gauche oxymoriale et pléonastique sous forme de consommation en temps et argent, et au final, en dettes ( voir le rapport de la cour des comptes).
Comme cela commence à se sentir, sinon à se savoir, évidemment, il reste à se demander si les 0, 00 quelque chose pourcent des CA créés qui rémunèrent les patrons du CAC 40 ne constituent pas un scandale antisocial sociétal responsable durable et pour faire bon poids, civil civique citoyen. Question qui mérite d’être posée, même si elle est complexe. Elle ne doit pas occulter la vraie question, avec 57% du PIB dépensé par l’état, en avons nous pour notre argent et sinon, pourquoi.
A la fin, on dénonce les entreprises qui délocalisent (renault) mais encore plus celles qui ne délocalisent pas assez ( Peugeot), on traine dans la boue les patrons qui licencient, mais aussi ceux qui font faillite pour ne pas l’avoir fait etc...On taxe le capital au point qu’il a des rendement négatif en France, mais on stigmatise les épargnant qui préfère acheter de l’immobilier plutôt que d’investir. Pour faire bon poids, on les accuse d’entretenir la bulle immobilière et on bloque les loyers pour être sur que même là, il finiront par arréter de construire.
Et les deux gauches de se positionner sur ces débats sociétaux dans le cadre de leurs luttes à mort pour le partage des postes et des crédits.
Conclusion ? L’urgence absolue pour une France plus juste, n’est pas de s’interroger sur les salaires des 40 patrons les mieux payés, mais de faire tous ce qui est en notre pouvoir pour aider à plus de fraternité civile civique citoyenne responsable solidaire et durable entre les gauches arrivée et les gauches arrivistes. A ce prix, si ils se calment, peut être notre société pourra -t-elle enfin s’occuper un peu des plus défavorisé et de son avenir.
16/09 13:34 - jjwaDal
Je suppose que les 2 « gauches » dont vous parlez sont des tendances au sein de ce partis de (...)
14/09 11:38 - eric
Économie responsable solidaire et sociétale.... Il y a deux gauches, « l’oximoriale » et (...)
14/09 06:29 - calimero
Ce genre de requin de haute mer est dépeint dans les médias mainstream comme membre d’une (...)
13/09 20:08 - jjwaDal
Une multinationale est en 2012 une simple pompe à fric pour quelques cadres dirigeants et les (...)
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