Puisque vous le dites, je vous le confirme, vous êtes bien l’idiot du village
« Les islamophobes radicaux vont encore plus loin : ils cherchent des têtes à couper en permanence, et comme (...) sous la Terreur, réclamaient toujours plus de sang pour épurer le corps politique »
Non, non, rassurez-vous, je ne vais pas vous poursuivre en justice pour avoir dit autant d’imbécilités en un seul article.
Vous n’aurez pas non plus à cacher les membres de votre famille ni à avoir recours à la chirurgie esthétique pour qu’on ne vous reconnaisse pas.
Pas comme Salman Rusdie, ou Redeker, Théo van Gogh ou Farag Foda et tant d’autres.
Les « islamophobes », comme vous dites, ne lancent pas de fatwas.
Se sont des gens pacifiques qui n’ont que leur plume pour alerter leurs concitoyens du danger que représente l’islam pour la démocratie.
Tout au plus ils usent de leur droit d’expression, de contestation, de caricature, d’humour. Mais ça ne tue qu’eux-même. Sous les balles de musulmans.
Vous voudriez faire passer les bourreaux pour les victimes ! Malin...
Les « islamophobes » feraient sans doute mieux de caricaturer l’Eglise, c’est quand même moins dangereux.
Ils font parfois preuve d’insolence, mais rassurez-vous, aucun ne va jusqu’à monter une pièce de théâtre, où on lancerait des excréments sur un portrait du prophète.
Au fait, à votre avis, il se passerait quoi ? un sitting et quelques oeufs qui volent ?
Allez chiche, faites-le pour voir. Juste pour tester le degré de pacifisme de vos amis « anti-islamophobes ».
« Cette logique du ‘Musulman coupable par nature’, parce que Musulman »
Ceux que vous traitez d’islamophobes« ne pensent pas ça du tout. C’est caricatural (et même pas drôle).
Ils ne visent pas une race, même pas une religion : ils visent une conception dangereuse d’une religion.
L’islam des musulmans favorables à l’adaptation de leur religion à la société laïque qui les a recueilli n’est pas concerné par ces critiques.
Décidément, vous connaissez mal les auteurs que vous classez comme islamophobes.
Laissez-moi vous donner quelques références :
Anne-Marie DELCAMBRE, « L’islam », et « L’islam des interdits » (ici)
Docteur de l’Université Paris-IV en études islamiques, docteur en droit, islamologue. Elle propose une exégèse critique et très documentée des textes de l’islam grâce à sa maîtrise de l’arabe classique. Loin de l’angélisme du « Monde des religions », effectivement.
Caroline FOUREST, »frère Tariq«
Chroniqueuse au Monde, elle décortique avec beaucoup de perspicacité la stratégie de séduction des médias d’un barbu au sourire avenant. Ce qui lui a valu beaucoup d’insultes...et des menaces. Un livre sur une enquête minutieuse et difficile que tout citoyen devrait lire, par civisme. Ne ratez pas le chapitre sur l’infiltration de la gauche laïque.
Vous pouvez aussi consulter mes articles, mal écrits mais bien j’espère bien argumentés (ici et là)
»par une étrange logique, il n’est pas besoin de prouver un complot ou un attentat qui impliquerait des Musulmans«
Vous pensez que les gens qui sont descendus dans les rues par centaines de milliers pour réclamer la mort de Salman Rushdie n’étaient pas des musulmans ?
Et les auteurs des attentats de Londres et de Madrid non plus ? et les autres non plus ?
Vous pensez que se sont des agents du Mossad qui ont lynché et sodomisé l’ambassadeur US à Bengazi ? C’est vrai, on n’a pas de preuve absolue.
»Charlie Hebdo en février 2006. Dans le contexte actuel de stigmatisation des Musulmans, ces caricatures correspondent à celles des Juifs des années 30"
Là je crois que vous touchez le fond. C’est bon signe.
Dans les années 30 se sont les juifs caricaturés qui brûlaient, pas les journaux qui publiaient les caricatures. Se sont les juifs qui se cachaient ou qui mouraient, pas les caricaturistes !
Les juifs étaient des citoyens respectueux des lois, des cultures, des coutumes de leurs pays respectifs.
Ils ne cherchaient pas à se couper du reste de la société par leur communautarisme.
S’ils portaient une étoile jaune, c’est parce qu’on la leur imposait (pas comme le voile islamique !). Eux, ils s’en seraient bien passé !
Allez, m’en vais. Cet article délirant ne vaut rien.