Kiouty,
oui, le libéralisme ne peut avancer que masqué : il est clair que le libéralisme vise la disparition de l’État providence au profit de l’État protecteur actif de la propriété privée.
Celui qui a le mieux résumé le mot actif ci-dessus, ça c’est Michel Rocard :
Le détournement de l’argent public tels que décrits dans cet exemple, c’est ce Michel Rocard dénonçait comme "la redistribution à
l’envers".
Ce keynésianisme dévoyé, pervers c’est ce que j’appelle « les pompes à fric »,
c’est le keynésianisme vu par la droite, la droite la plus ignare en
matière économique, celle que l’on a appelé la plus bête du monde. Mais le libéralisme n’a que faire de l’inique, il est la force du laisser faire l’inique.
C’est aussi essentiellement ce qui donne du grain à moudre au
néolibéralisme qui se prévaut en l’occurrence de ses turpitudes qui prend prétexte de ce pervertissement de l’État par
pour tuer le keynésianisme authentique et par là, toute velléité de redistribution
sociale par d’éventuels gouvernements de gauche ; et aboutir à terme, à
la mort de l’État providence.
C’est naturellement ce qui fait les choux gras du FN et de tous les
partis d’extrême droite qui haïssent par dessus tout la fonction
publique et les fonctionnaires qu’ils perçoivent comme la double peine
puisque leurs impôts qui servent à payer entre autres, les gendarmes
dont ils se passeraient volontiers, sont de leur point de vue, utilisés
contre eux - cf. le poujadisme.
Il est clair que cette ineptie économique a pour conséquence
inéluctable la mort à petit feu de la démocratie : cf. l’image de la
grenouille dans la marmite.
Tous les éditocrates qui grouillent grenouillent et scribouillent
dans les médias de droite ne font pas autre chose que justifier
l’injustifiable, ce détournement de l’argent public des plans de relance
qu’ils ont pour mission, de faire passer (les plans de relance) pour des promesses d’avenir à
ceux qui croient encore en la social-démocratie.