Bonjour à vous,
Je viens à l’instant de voir votre réponse et vous en remercie !
Pour en revenir à votre métaphore de l’arbre et de ses branches, ma foi, je trouve que c’est une très belle image qui illustre peut-être encore mieux que les cellules du corps humain la relation citoyen/cité. Par ailleurs, j’adhère totalement au 3è facteur que constituent les racines représentant l’importance de la ’tradition’ à transmettre.
Mais pour en revenir à mon idée de transcendance, j’ajouterais un 4è facteur fondamental qui est le soleil. En effet, toute plante, comme toute feuille des branches a besoin de la lumière du soleil pour permettre à son arbre de croître. On appelle cela la ’photosynthèse’ ce qui, je crois, permet aussi de comprendre la métaphore liée au besoin d’une source extérieure à l’arbre et donc ’extérieure’ à la Cité. Peut-être même aussi est-ce ce manque de soleil qui, comme vous le dites, fait oublier (si je puis dire) aux branches qu’elles n’ont pas un rôle uniquement pour elles-mêmes mais également pour l’arbre dans sa plénitude.
En d’autres termes, ce manque de transcendance explique peut-être aussi cet individualisme et cette indifférence envers notre chère Cité que vous dénoncez à juste raison.
Autrement, je reviens quelques instants à l’aspect lié au ’prosélytisme’ que vous soulevez. J’avoue en effet être plutôt de sensibilité ’assimilationniste’ par rapport à cette question. Et cela rejoint d’ailleurs notre débat par rapport à la Cité. J’estime qu’un autre aspect important, lorsqu’on vit en collectivité, est la notion de ’discrétion’. C’est pour moi une grande marque de respect vis-à-vis des autres ’citoyens’ que de ne pas mettre en avant ses ’spécificités’ qui relèvent justement plus, selon moi, d’un comportement individualiste (ou communautariste).
Ainsi pour en revenir à votre arbre, si certaines branches, voisines entre elles décident d’emprunter une voie différente de celle qui a été initiée par les racines de l’arbre, pensez-vous qu’elles donneront de bons fruits ? ;-o)