J’ai bien compris que vous faite partie des faussaires de l’histoire pour défendre vos intérêts idéologiques puants.
Je pense que là tout est dit sur l’auteur de ces lignes (amis ce n’est pas une découverte, n’est-ce pas ?)...
Un résultat similaire a été trouvé pour plus de 40% des chromosomes mitochondriaux. De plus la recherche révèle que seulement 5% des Juifs ashkénazes ont des chromosomes Y de l’haplotype « Q », fréquent dans les peuplades asiatiques, dont les Khazars.
Erreur primaire faite par beaucoup de ceux qui préfèrent raisonner en termes simplistes. Les Khazars du Caucase et de Crimée n’étaient pas une popualtion de race jaune, seule l’élite fondatrice de l’Etat l’était à ses débuts. Les habitants de l’Empire Khazar ressemblaient à des Géorgiens, des Arméniens ou des Russes du Sud d’aujourd’hui. Tout comme les Hongrois, les Finnois, les Turcs et les Tatars de Crimée ne ressemblent que rarement à des Mongols.
Il n’y a donc pas de raison de s’attendre à trouver des gênes d’Extrême-Orient chez les juifs ashkénazes, bien que certains affirment avoir mis en évidence des variantes du Y spécifiques des populations touraniennes et de leurs environs (ce qui indiquerait une ascendance plus importante que prévue).
(Et j’ai failli bondir au plafond en voyant écrit « chromosomes mitochondriaux » ! Il s’agit d’ADN mitochondrial !)
Des études génétiques menées par, entre autres, Doron Behar et Michael Hammer, ont montré que les chromosomes Y d’une proportion fortement significative de Juifs ashkénazes diffèrent de ceux des populations européennes parmi lesquelles ils ont résidé, et sont en revanche partagés par des populations du Moyen-Orient et les Juifs non-ashkénazes.
Les résultats de ces études, c’est une complète cacophonie, avec comme règle que plus le chercheur est sioniste militant, plus il mettra l’accent sur les caractéristiques pointant une origine moyen-orientale (mais pas proche-orientale, car même en tordant les données il est incapable de l’établir, quand il est plus précis, c’est toujours vers le nord - donc le Caucase).
Entre ceux qui trouvent que les ashkénazes se rapprochent des chypriotes, ceux qui les trouvent proches des turcs et arméniens, ceux qui disent au Moyen-Orient sans plus de précisions (tout cela étant compatible avec la thèse khazar), ceux (de plus en plus nombreux) qui les trouvent proches des italiens et français, ceux qui en se basant sur les mitochondries trouvent que les ashkénazes et sépharades sont semblables ou au contraire différents des ashkhénazes, que les sépharades ressemblent aux levantins ou aux berbères ou aux turcs...
En fait, on se contredit et on ne trouve pas d’origine unique pour une simple raison : il n’y en a pas. Ce type de contradictions selon les marqueurs est bien connu des généticiens. La situation correspond exactement à ce qu’on pourrait attendre si les communautés juives étaient originaires de différents lieux il y a des siècles ou millénaires, Europe de l’Ouest, Afrique du Nord, Levant (pas seulement Palestine), Mésopotamie et Anatolie ; puis s’étaient mélangées entre elles sans jamais recevoir d’apport extérieur en Europe, Proche-Orient et Afrique du Nord durant tout ce temps. Les effets fondateurs et la dérive génétique ont fait le reste. Certaines populations sont restées plus isolées, mais aucune n’est restée vierge d’interactions avec les autres populations juives.
Une situation incompatible avec l’hypothèse d’une population unique et définie se répandant à partir d’un point unique. Votre idée raciste d’un peuple-race unique ne tient pas debout.