Bonsoir,
Je vous remercie de votre réponse.
Je voudrais cependant en rester là sur cette partie du débat pour mieux revenir sur la question d’Abraham. Je pense que cette question vous intéresse, et comme c’est aussi mon cas, je voudrais approfondir la réflexion sur ce point.
Je voudrais juste repréciser ma positon dans la mesure où je ne suis pas sûr que vous l’ayez bien comprise. Vous dites en effet que j’aime l’ordre, que j’aime la sécurité et que je me moque de la liberté d’autrui. Ce n’est pas du tout le cas et il y a sans doute quelque chose qui vous a échappé.
D’abord j’ai dit que la liberté était le premier facteur de développement de la personne. j’y attache une grande importance, mais, dans le processus éducatif, je ne la met pas en préalable, mais comme un aboutissement.
Je ne dis pas non plus qu’il ne faut pas cultiver la responsabilisation, mais là aussi, je dis qu’il ne faut pas que ce soit un préalable.
Ce que j’ai dit, c’est que le préalable à l’action éducative est la sécurité, que la sécurité passe par l’autorité. et que c’est de cette sécurité qu’on peut construire une démarche éducative. Mais peut-être que les mots sécurité et autorité vous font peur ?
Par contre je me place complément en faux avec cette idée que la violence des jeunes résulteraient de la reproduction d’une violence subit. Pour moi la violence des jeunes est le produit de l’insécurité : elle n’est pas imitative, elle est réactive. combattons l’insécurité et nous pourrons construire.
Voila résumé ma positon vis à vis de la votre.