Je viens de relire l’article que j’avais commis sur les ogms. On gagne beaucoup à se répéter (n’est-ce pas joe ?) mais si la population mondiale avait commencé à fumer du tabac en 1993 on commencerait à peine à voir émerger les premiers cancers. La différence est que les fumeurs se distinguent des non-fumeurs et que le lien de cause à effet (fumée de cigarette/cancer du poumon) est simple à faire.
Nonobstant cet énorme avantage personne ne pourrait prouver que le tabac donne le cancer chez le fumeur avec ce recul.
Or pour les ogms identifier les consommateurs, ce qu’ils mangent et ont mangé, les doses ingérées est tout simplement impossible. Pire les ogms ont une espérance de vie tellement faibles (on passe vite à autre chose) que les effets ont toutes les chances d’apparaitre quand l’ogm en cause n’existera plus en production. Un crime parfait ou la collusion entre des intérêts financiers puissants et le pouvoir politique a balayé les réserves scientifiques d’un revers de main et où les études épidémiologiques de longue haleine ont depuis le départ été considérées comme une perte de temps (d’argent surtout).
Je doute un peu que sur ce temps court M Seralini ait pu faire sortir un signal du bruit et l’avenir nous le dira. Mais même s’il s’est trop avancé ce sont les promoteurs des ogms en plein champ qui ont perdu la raison et jouent avec notre santé, pas lui.