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Commentaire de Onecinikiou

sur Lettre au nouveau responsable jeune de Debout la République par le directeur national du FNJ


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Onecinikiou 21 septembre 2012 02:21

@ Scual,


« De Gaulle veut discuter avec Pétain ? C’est ça oui ! »

Que cherchez-vous à démontrer, que le Front national est l’héritier de pétainisme ? Si vous pensez cela, n’est-ce pas pour la raison de votre inculture façonnée par un lavage de cerveau savamment orchestré depuis plus de trente ans par les médias de masse, eux-même quasiment tous détenus par la Banque et le capital apatride ?

Vous êtes un aliéné, et vos « arguments » un pur produit de soumission à l’idéologie dominante, celle-là même que vous prétendrez combattre alors que vous n’en faites que l’apologie, par bêtise crasse et/ou lâcheté.

Vous pensez sans doute aussi naïvement qu’il suffit de convaincre les gens pour être élu, et absolument pas de donner des gages aux divers groupes de pression (entre autre financiers et capitalistiques, communautaristes et culturo-mondains etc) en promettant au préalable de défendre leurs intérêts ? 

Eux qui détiennent la mainmise, soit matériellement soit idéologiquement, sur l’entièreté des médias de masse sans lesquels il est strictement impossible de casser dans nos démocraties d’opinions le fameux « plafond de verre » cher à notre hôte. Nous serions là dans l’analyse sociologique au ras des pâquerettes.

Oui le Front national eu par le passé mauvaise publicité, et pour cause : cela fait 25 ans qu’on le diabolise systématiquement par des procédés les plus iniques, partiaux et arbitraires. La fabrication du consentement vous connaissez en sociologie ?

En réalité et beaucoup refusent de le voir pour ne pas devoir publiquement se déjuger, quand bien même commenceraient-ils par le percevoir dans un éclair de lucidité : le Front national est analysé et compris par nos contemporains - le quidam de la rue, le militant, le citoyen, le téléspectateur - essentiellement à travers le prisme médiatique, référentiel idéologique, et grille de lecture de SES adversaires politiques et ennemis ontologiques. Voilà de quoi façonner durablement une opinion publique qui ne manquera à sa suite d’être rétive à son endroit. C’est du plus simple et évident bon sens. 

Mais l’on pourrait pousser l’analogie à la France elle-même, dépeinte depuis à peu près la même période comme une vieille fille ringarde et dépassée, quand elle n’est pas affublée, contre toutes les évidences actuelles, des oripeaux de l’esclavagisme, du colonialisme, ou bien entendu de la collaboration. Doit-on vous rappelez la sortie récente du président Hollande, pétri de contrition, à ce sujet ? 

Comment dans ces conditions de détestation de la France et de haine de soi pouvez-vous imaginer favoriser un sain climat d’intégration, en particulier des éléments étrangers fraichement importé et qui, pour la plupart à terme, ont vocation à devenir des citoyens français comme les autres ? C’est inintelligible, sauf à risquer une explication de tentative de subversion de l’Etat-nation, d’amoindrissement de ses prérogatives notamment de souveraineté, par des forces aux intérêts convergents. 

Dont les gauchistes incultes - comble de l’absurde, caution idéologique indéniable de la mondialisation néolibérale par internationalisme (« internationalisme des imbéciles » dirait Sapir) - sont des promoteurs forcenés.

Il convient donc préalablement à toute chose, au vue de les contrecarrer le cas échéant, de chercher, puis de nommer sans faux semblants, quelles sont ces forces, et au nom de qui ou en vertu de quels principes et/ou vision du monde agissent-elles. Pour ce faire je crains que nous n’ayons rien à attendre de vous et de vos semblables malheureusement.


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