Philippe GROSVALET
« Président d’une collectivité locale rassemblant plus d’un million d’habitants,..., je peux témoigner, comme mes collègues, de la violente crise qui frappe les Françaises et les Français. »
En quoi consiste donc cette VIOLENTE CRISE qui frappe les françaises et les français selon Philippe GROSVALET, président d’une collectivité locale rassemblant plus d’un millions d’habitants ? Réponse de Philippe GROSVALET : « Nous vivons une crise profonde de la démocratie représentative et nous mesurons ce fossé toujours plus grand entre les citoyens et ceux qui sont censés les représenter. ».
Donc, dans la VIOLENTE CRISE, Philippe GROSVALET ne voit qu’« une crise profonde de la démocratie représentative ». Nous touchons ici du doigt, non pas le fossé que redoute Philippe GROSVALET, mais l’abîme qui sépare, d’un côté, les aristocraties politiques, porte-voix des lobbies homosexuels et autres oligarchies financières, de l’autre côté, les vingtaines et dizaines de millions de françaises et de français qui barbotent dans la violente crise économique et financière. Dans cette violente crise, la seule préoccupation des aristocraties politiques, c’est de garantir et réconforter leurs positions dans les institutions de la société en rusant avec la démocratie. Cette ruse démocratique a pour slogan le mot REFORME : la réforme constitutionnelle, la réforme Administrative, la réforme territoriale, la réforme judiciaire, etc. Bref, le rafistolage et le badigeonnage du système capitaliste ! Le peuple exploité croule sous ces réformes « démocratiques » depuis mathusalem. Et Philippe GROSVALET se veut héritier de la révolution française de 1789. Il faut lui rappeler qu’entre temps il y a eu la Commune de Paris en 1871 qui inaugura la période actuelle des grandes luttes politiques et des révolutions communistes. Il faut lui rappeler, qu’il y a eu aussi, entre temps, la révolution d’Octobre 1917, qui instaura la République des SOVIETS, réplique de la Commune de Paris, le seul modèle vraiment démocratique de l’institution républicaine. Voici donc le spectre qui hante les aristocraties politiques et autres puissances. Mais ce spectre est déjà en grossesse avancée dans le ventre du système capitaliste.