« Il y a tant de vagues et de fumée qu’on arrive plus à distinguer le blanc du noir et l’énergie du désespoir », des paroles « prophétiques » de michel berger.
Je comprends le coup de colère, ne dis pas qu’il est injustifié, mais émet un doute sur le fait qu’on puisse engager un dialogue avec des croyants sur la base qu’ils sont des cons...
Je vous concède que les arguments portent, qu’il y a une indéniable recherche d’écriture qui peux faire penser à un croyant vous lisant (« il y va fort mais ce qu’il dit est pas con... ») et j’espère que votre contribution sera interprétée comme ça.
A destination des athés cependant je voudrais rappeler que pour la science l’univers dans lequel nous vivons est miraculeux (il ne devrait même pas exister à moins de sortir du chapeau l’hypothèse du Multivers difficilement falsifiable or la ligne de démarcation science/religion est justement la falsifiabilité d’une hypothèse), que même si l’hypothèse du Multivers est exacte l’origine des lois le structurant (l’origine ultime comme on dit) est indescriptible à jamais sans doute et la qualifier de « divine » ne devrait étouffer personne.
Que le « processus » à l’origine ultime des lois structurant in fine notre univers ne soit pas une forme d’entité pensante (sachant ce qu’elle fait) est peut-être une possibilité mais avant tout une hypothèse invérifiable, un « paris de Pascal » à l’envers et nier a priori cette possibilité une forme de fanatisme.
C’est ensuite seulement qu’on passe au « projet humain » au centre de la manifestation du monde matériel, une hypothèse pour le moment plutôt invalidée par les observations et à l’interprétation des textes fondateurs des grandes religions encore faite par des bergers autoproclamés (se souvenir que chaque croyant a un accès direct vu l’écriture aux textes eux-mêmes).
La religion commence pour moi au moment précis où on abandonne son jugement en faveur de celui de quelqu’un dont on ne sait fondamentalement rien. Elle est fort répandue au demeurant puisqu’on élit tous des gens dont nous ne savons quasiment rien avec des intentions proclamées qui en cachent bien d’autres sans qu’aucune dissonance cognitive entre nos croyances et la réalité ne survienne...
Que l’essentiel de l’humanité cherche des substituts de parents prouve bien notre incapacité et notre refus de grandir .