Les musulmans et allons plus loin, les d’arabes européens
intégrés, laïcs et athées, cette majorité hélas invisible et inaudible qui ne
désire que vivre en paix loin de ces troubles, ne devraient-ils pas se remuer les fesses pour mater tous ces petits
rigolos qui sont plus des voyous que de jeunes mahométans se sentant
insultés dans leur foi par un journal qu’ils ne lisent pas
Dans un état de droit, ce ne sont pas les citoyens qui mâtent les
« voyous » mais la puissance publique : l’Etat le seul qui ait le
monopole de la coercition et de la violence (au cas où). On ne peut d’un côté
reprocher aux citoyens de confession musulmane un supposé (ou avéré pour
certains) communautarisme, et d’un autre côté leur demander de (ré)-agir en
mode communautaire : en tant que « musulman » et non en tant que citoyen
français qui ne sont pas forcément concernés par les agissements d’autres
individus que ce soit en France ou ailleurs (rappel : notre droit et nos lois se
fondent sur le principe de responsabilité individuelle et non de responsabilité
collective) : soit donc une sorte de justice communautaire agissant en dehors du
Droit. Une sorte de retour en arrière, on a connu cela autant en Occident qu’en
Islam : d’un côté les ghettos et shtetl soumis au Qahal et aux rabbins ou
« leaders » proclamés, et de l’autre les dhimmis chrétiens ou juifs
avec leur courts religieuses, leurs lois particulières, …
Et de toute manière, même si les « musulmans » ou individus de
culture islamique ré-agissaient : cela ne changerait pas grand-chose côté
islamophobie : puisque l’argument « taqqiya » serait vite utilisé : bref
ce ne serait là qu’un choix tactique, l’adoption d’une stratégie différente (ruse,
supercherie à vertu somnifère) pour endormir les pauvres futurs dhimmis que
nous sommes condamnés à devenir…si je m’en tiens au discours islamophobe
classique…
Non : il y a le Droit, la Loi pour s’occuper de « mâter » les voyous
et autres.