« Pas mal de gens réagissent en faisant appel au sondage du »Monde des Religions« de janvier. Ce sondage traduit en chiffre une évidence : l’effondrement du nombre de personnes qui se réclament du catholicisme en France. Pas besoin de sondages coûteux pour le rappeler. »
Ce qui m’interpelle dans ce sondage ce n’est pas tant la baisse du nombre de personne qui se réclament du catholicisme que ceux en quoi disent croire les personnes qui se réclament du catholicisme. Notamment pour ceux qui se réclament du catholicisme et disent que Dieu n’existe pas ce qui est quand même un comble. Il s’agit alors de personnes qui se réclament des valeurs catholiques qui aprés tout font partie de notre culture mais qui n’ont plus la foi.
Ou ceux qui appliquent une religion à la carte mais qui je pense si l’on applique les textes du vatican ne sont plus du tout catholique. Cela crée toute une frange d’opportunités pour de nouvelles sectes.
« Les travaux de D. Hervieu-Léger et son équipe voient plutôt là le symptôme de la rencontre de l’Eglise avec une modernité porteuse de libéralisme (voir à ce sujet l’article du Monde :http://www.lemonde.fr/web/arti...). »
Trés bon article effectivement. Mais je ne suis pas trés sur que l’on puisse encore parler de catholicisme quand les gens vont piocher à la carte dans une religion ce qui les intéresse. Il s’agit à coup sur de spiritualité ce qui n’est d’ailleurs pas un mal en soi. Au contraire, je pense qu’au plan personnel les religions et la spiritualité sont positives, par contre je pense qu’elles sont extrémement néfastes sur le plan social.
Ce qui est sur c’est que le libéralisme rend de plus en plus difficile le fait de maintenir un dogme sur la durée, ce qui est une catastrophe pour les grandes religions qui peuvent difficilement faire évoluer leur pratique à la même vitesse que l’on fait évoluer un produit marketing.