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Commentaire de JL

sur Une crise au service d'une idéologie


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Francis, agnotologue JL 24 septembre 2012 11:49

Bonjour Yann,

comme vous avez pu le constater, le premier à poster sur cet article est Llabrés, spécialiste opportuniste qui copie-colle systématiquement son tract imbécile à la forme peaufinée depuis belle lurette, sur tous les articles qui lui paraissent en rapport avec sa proposition inepte. A-t-il seulement lu votre article ?

Ceci dit, j’invite les lecteurs a prendre connaissance du lien fourni par ROBERT GIL ci-dessus.

Dans la même lignée, je me permets de poster ici deux liens qui ne sont pas sans rapport avec le sujet. Le premier est une réponse à ceux qui aiment bien les riches.

Eurovegas : quand un multimilliardaire veut dicter sa loi en Europe (Par Emmanuel Haddad mai 2012) « … Bientôt un Las Vegas au cœur de l’Europe ? Le magnat états-unien Sheldon Adelson veut exporter les recettes qui ont fait sa fortune : des casinos géants. En échange de milliers de créations d’emplois (mitoitées), il exige la révision du droit du travail, de la protection sociale et même la remise en cause de la loi de prévention sur le blanchiment d’argent… Le projet Eurovegas verra-t-il le jour dans une Espagne déjà traumatisée par l’éclatement de la bulle immobilière ? »

Le second est une excellente analyse de fond sur notre époque et la ’soi-disant’ crise.

« La dette neutralise le temps, matière première de tout changement politique ou social » Par Agnès Rousseaux (6 septembre 2012) Emprunt, crédit, créanciers, débiteurs, déficits, remboursement, taux d’endettement, « pacte budgétaire »… La dette est partout, elle a envahi nos vies. Or la dette n’est pas seulement économique, elle est avant tout une construction politique. Elle n’est pas une conséquence malheureuse de la crise : elle est au cœur du projet néolibéral et permet de renforcer le contrôle des individus et des sociétés. « Le remboursement de la dette, c’est une appropriation du temps. Et le temps, c’est la vie », nous explique le sociologue et philosophe Maurizio Lazzarato … Certains textes du Moyen Âge expliquent que le crédit est un « vol du temps ». On disait alors que le temps appartenait à Dieu. Et que les créditeurs étaient des voleurs du temps de Dieu. Aujourd’hui, le temps appartient au capital. Avec le crédit, on fait une préemption sur l’avenir... En Italie, il est prévu de vendre chaque année pour 20 à 25 milliards d’euros de biens de l’État. D’ici dix ans, on aura tout privatisé ! … « On revient avec le crédit à une situation proprement féodale, celle d’une fraction de travail due d’avance au seigneur, au travail asservi. (Jean Baudrillard) » (La Fabrique de l’homme endetté).


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