Alors que croire
aux vertus de la démocratie implique que l’on croie d’abord à des
choses plus hautes que la démocratie, les sources psychologiques de
la démocratie sont celles d’êtres humains , souvent peu capables
de se gouverner eux-mêmes qui n’ont pas dépassé la mentalité
d’esclave ; à un ex-maitre royal absolu on a substitué un maitre
collectif : une partie majoritaire du peuple
Le meilleur
argument contre la démocratie est fourni par une conversation de
cinq minutes avec l’électeur moyen, ce qui amène à conclure que la
démocratie est la pire forme de gouvernement totalitaire, à
l’exception de tous les autres.
La
démocratie référendaire, encore plus que la démocratie
représentative est déclinée sur tous les registres comme si elle
entraînait automatiquement justice et vertu. Mais suffit-il d’être
nombreux à avoir tort pour avoir raison ? La légitimité et surtout
la rationalité se dégage-t-elle seulement du nombre ? La qualité
est-elle en ce domaine liée à la quantité ? La volonté fut-ce de
tout un peuple unanime ne peut rendre juste ce qui est injuste.
Croyance
pathétique en la sagesse collective du cumul d’ignorances
individuelles, invoquer la démocratie permet au politique de faire
croire au peuple qu’il gouverne pour mieux profiter des fromages et
ors de la ripoublique. La démocratie est basée sur un
ensemble de mensonges si puérils que ceux qui en profitent doivent
se couvrir par l’appel à des idées reçues et autres clichés sans
fondements rationnels.
Modeste
suggestion : s’imprégner de la lecture de la très imparfaite page
de Wikipédia sur la démocratie qui peut mener à d’autres tout
aussi intéressantes quoiqu’ imparfaites. évidemment.