La France devrait déjà commencer par redevenir elle-même et combattre à mort toute forme de communautarisme, d’où qu’elle vienne et sans discrimination aucune, fut-elle « positive ». Qu’on en finisse enfin avec tous ces groupes d’influence hiérarchisés, du CFCM au CRIF qui ne représentent qu’une minorité des minorités, et qui prétendent donner la direction de la politique française dans bien trop de domaines.
Et d’années en années, ces intégristes communautaires gagnent de plus en plus en visibilité et en influence, participant en l’accentuant à un repli communautaire de plus en plus dangereux et inquiétant. Ce fameux « racisme anti-blanc » qui, bien qu’il existe, ne sert en réalité qu’à masquer la lutte haineuse importée ici entre juifs sionistes et monde arabo-musulman. N’oublions pas que « l’invasion musulmane » dont parlent certains a été défendue, favorisée et promue hier par les mêmes qui commencent à s’en inquiéter, voire à la dénoncer avec virulence, des Finkielkraut aux B. Henri-Lévy en passant par un J. Dray.
Ne parlons pas de « racisme anti-blanc » mais bien plutôt de balkanisation accélérée de la société française de plus en plus divisée et morcelée en communautés et en sub-communautés radicalisées et renfermées sur elles-mêmes. Une France qui n’a plus rien à voir avec celle, jusqu’aux années 80, qui parvenait encore tant bien que mal à assimiler sa diversité. C’est aujourd’hui le règne du non-vivre ensemble, du lobbying, de la ghettoïsation subie hier et de plus en plus voulue et recherchée, des bandes ethniques (même les « noirs » et les « arabes » font « gang » à part), des quartiers « tribalisés » (la « petite algérie » à Barbès ou le « quartier gay » dans le Marais), et la liste serait trop longue à développer ici. Voilà les vrais racismes contemporains : divers et multiples, protéiformes, et s’entretenant eux-même et les uns par rapport aux autres dans leurs courses aux exigences et aux droits particuliers.
Alors que faire ? Après longues réflexions sur ces sujets, je n’entrevois pas l’once d’un début de solution auprès de la social-démocratie dominante en France. Ça va donc continuer, encore et encore, jusqu’à ce que les potions des apprentis-sorciers de l’économie mondialisée ne parviennent plus à freiner le désastre annoncé d’un énorme krach, et que la société française n’implose. Tout le monde aura été prévenu, mais au nom de l’ « antiracisme » institutionnalisé, il aura fallu subir l’effondrement des véritables valeurs républicaines - la République ne reconnait rien entre l’État et l’individu - et se taire patiemment...