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Commentaire de Morpheus

sur La Ligue de Défense juive commet une nouvelle attaque anti-juive : retour sur les faits, et analyse


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Morpheus Morpheus 27 septembre 2012 16:15

@ Luc-Laurent

Le plus simple serait de transcrire la quatrième de couverture :

« Peu après la disparition d’Akhénaton, le pharaon adorateur d’Aton, vers 1344 av. J.C., sa capitale Akhet-Aton, l’actuelle Tell-el-Amarna, est désertée. C’est la fin du monothéisme en Égypte. Ce n’est pas pour autant la fin du Dieu unique.

Messod et Roger Sabbah, deux chercheurs hébraïsants, ont découvert après vingt ans d’études le message caché de la Bible : le peuple Hébreu, ce lui de l’Exode, celui dont on ne trouve aucune trace dans l’Égypte historique, n’est autre que la population d’Akhet-Aton chassée par le Grand Vizir, qui régna peu après Toutankhamon sous le nom de pharaon Aï.
Déportés en Canaan, province égyptienne située à quinze jours de marche de la vallée du Nil, les prêtres et les notables monothéistes (« Yahouds ») fondent, quarante années après la campagne militaire de Toutankhamon, le royaume de Yahouda (la Judée).

Messod et Roger Sabbah découvrent de troublantes analogies entre l’alphabet hébreu et l’écriture hiéroglyphique, entre la Genèse et la cosmogonie égyptienne. Ils montrent que les noms des personnages de la Bible, Abraham, Moïse, Aaron, Josué, Sarah, Laban, dissimulent les noms et les titres royaux des pharaons de la XVIIIe dynastie. Ils retrouvent transcrit le nom d’Akhenaton dans la Bible, notamment grâce à l’histoire de l’ânesse de Balaam qui proclame : « Anokhi Atone-Kha », ce qui veut dire : « Je suis ton Dieu Aton », qui deviendra « Anokhi Adonaï », « Je suis l’Éternel, ton Dieu ». »

En résumé, les hébreux sont les descendants des égyptiens restés fidèles au culte d’Aton (le Dieu unique qu’Akhenaton a imposé lors de ses 17 ans de règne, en créant un schisme avec le clergé d’Amon, le « dieu multiple ») après la mort du « pharaon hérétique ». Chassés d’Akhet-Aton, qui sera détruite, ils partent en exil dans la province égyptienne de Canaan, où ils fondent, plus tard, le royaume de Judée. Le mot « hébreu » serait issu d’une expression égyptienne et désignant « la tourbe nombreuse », autrement-dit, le peuple non lettré et non érudit, mais restés fidèle au culte d’Aton, le dieu Unique, tandis que le terme « Yahoud » désigne les scribes, prêtres et notables, détenteurs des mystères d’Aton, les érudits, les lettrés, les savants, qui guidèrent le peuple et préservèrent le culte tout en fondant la tradition.

Les deux chercheurs suivent l’itinéraire de ce peuple issu du schisme jusqu’à Babylone, après qu’ils furent vaincu par Nabuchodonosor. Ce dernier emmena avec lui les yahouds (les savants), qui demeurèrent près de 400 ans dans ce nouvel empire. Ils intégrèrent à leurs récits de nombreux éléments des récits mythologiques sumérien (dont notamment l’épisode de l’Arche de Noé), tout en réécrivant leurs propres récits afin qu’il soit « politiquement correct » auprès des babyloniens (ennemis des égyptiens), ce qui donnera lieu à l’interprétation du « peuple esclave soumit aux égyptiens et se libérant de son joug », alors qu’en réalité, c’est Babylone qui réduisit en esclave le peuple de Judée.

A mon avis, cette lecture historique est la plus crédible que j’ai lue sur l’origine des hébreux et des juifs, même si elle remet en question énormément de présupposés.

Cordialement,
Morpheus


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