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Commentaire de Lord Franz of the F. in S.

sur Enfin un homme politique ose parler du racisme anti-blanc


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Lord WTF ! Lord Franz of the F. in S. 27 septembre 2012 16:21

Je dirai qu’il y a somme toute une différence (le plus souvent) entre le racisme racailliste et le racisme tradi hexagonal ou ses avatars post-modernes : le premier est généralement « gratuit », le second se fondera bien souvent sur un discours ethnonationaliste, racialiste si ce n’est raciste : pour résumer, l’un (racailliste) ne se cherche aucune justification, aucune excuse que ce soit, l’autre lui est « rationnalisé » et « justifié » idéologiquement.

 Il y a certes des groupes ou personnes tels que Kémi Séba qui eux ont un réel discours racialiste/raciste (afrocentriste) mais il est assez rare que ce soit là le profil type du racaillon « leucoclaste » pour qui le « fromage, cul blanc, face de craie, etc… » souvent assimilé à un « petit bourge » voir un « feuj » n’est qu’une "tête de Turc" que l’on peut baffer, racketter, etc… à volonté. Et si à l’évidence le passif colonial peut influer, je considère plus probable (en prenant acte de la faible voir inexistante politisation, ainsi que de l’inculture politique/idéologique chez le « racaillon type ») l’influence de l’anti-culture de masse comme réel ressort de ce « racisme » : notamment la confusion volontaire entre situations (historique ou contemporaine) des Afroaméricains et celle des Français d’origine afromagrébine : permise par l’anticulture MTV-ique et gangsta dominant en cité : bref cette forme de racisme « leucoclaste » trouve sa « justification » dans une sorte de scénarisation des rapports sociaux/interethniques fondés sur des stéréotypes non pas construits autour d’un discours raciste ou idéologique mais par l’influence d’une anti-culture faisant la promotion de la violence, de la virilité, et du tribalisme, à fort potentiel criminogène, sans parler autant des pratiques ordaliques classiques chez les adolescents, doublée ici d’une mentalité de « gang » (néotribalisme) .

 Aux Etats-Unis, les lignes sont beaucoup plus claires, liberté d’expression oblige, le racisme anti-blanc est généralement supporté sur un discours racialiste/raciste (sans évoquer le passif historique) : dans le cas des Afroaméricains, l’afrocentrisme et « black supremacism » : il ne me semble pas que le racaillon type donne dans l’idéologie ou le « racaillo-suprémacisme ».

 

Au final, ce que j’essaie de dire est que ces deux formes de racisme autant divergent que la réponse à leur donner se devra(it) d’être différente. Pour autant, il n’y a aucune justification à vouloir ignorer ou relativiser ce dit « racisme anti-blanc » tel que certains le font pour des raisons clientélistes, au risque de ne faire qu’empirer la situation, et de créer là le terreau favorable une surenchère de la part des courants d’x-droite (ex : création de dits « groupes d’autodéfense » soit le stade embryonnaire de futures milices).


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