En fait, ce sur quoi je souhaitais attirer l’attention repose sur l’idée, certainement très philosophique, selon laquelle ceux qui ont un rapport au monde différent gagneraient certainement à se trouver mieux compris, et il n’est pas tout à fait exclu qu’une telle compréhension puisse aussi contribuer à faire en sorte qu’une société ne se trouve pas trop malade de quelque pénurie d’humanité. Notre époque ne manque pas de périls. Tant et si bien que la préoccupation que l’on peut ressentir à l’égard de ceux qui seront les Successeurs, les Descendants, autrement dit, les enfants, gagne à se trouver mise en perspective. Du coup, il y a peut être là de quoi souscrire à l’idée du mouvement « pas de zéro de conduite... ».
La réinvention permanente du « vivre ensemble » est un enjeu majeur. Il est à souhaiter que cet enjeu puisse contrecarrer l’essor de nouvelles violences, et notamment « en réseau », celles qui feraient un peu du « Lager » sous d’autres formes...
Ma liberté de ton me conduirait-elle à employer des termes quelque peu excessifs ? Peut-être bien, et volontiers pour la bonne cause. Il est une question que l’on ne peut certainement éviter de se poser : existe-t-il quelque chose comme une grande Loi qui serait à concevoir comme frontière infranchissable entre la civilisation et la barbarie ?