L’enfant-roi, l’individualiste intégriste de demain ?
Nos gamins sont mal éduqués. Ils ont le nez qui coule, ne disent pas bonjour à la dame et boivent du Coca-Cola américain à longueur de journées. Face à ce constat désolant, point de demi-mesure, il faut rétablir l’ordre républicain.
Travail, Famille, Patrie. Un remède simple qui cloue le bec à toutes les préconisations psychologisantes de ce début de siècle. Le mal ne peut plus proliférer ainsi, il est urgent de l’éradiquer. Le port de la blouse, le retour à la non-mixité, La Marseillaise dès la première heure de cours, le bonnet d’âne et la règle qui cingle les doigts des malotrus sont les premières mesures qu’il faut prestement rétablir dans les écoles de nos petites têtes brûlées. Pour leurs aînés, le retour au service militaire, pour apprendre l’allégeance à leur patrie nourricière. Quant aux plus récalcitrants, le bagne n’a-t-il pas fait ses preuves en son temps ?
Voici une sorte de mise en bouche d’un programme que pourrait peut-être nous offrir notre parti national d’extrême droite face au problème de société que représente l’enfant-roi.
Un problème qui glisse entre les doigts car le chimilimilblik enfant-roi n’a pas d’odeur, pas de couleur, pas d’âge, ni d’origine. Toutefois, et fort heureusement, il a une particularité qui permet de le reconnaître au milieu de ses semblables. Il crie volontiers, tape des pieds, exige, est impatient, intransigeant, égoïste, boudeur, moqueur et souvent, au fil du temps, manipulateur. L’enfant-roi est un petit d’homme intelligent qui ne manque pas d’apprendre la vie à ses parents.
Si l’on estime que son comportement est un problème dont le protagoniste et son environnement souffrent. Si l’on constate, en y réfléchissant bien, que l’on en croise de plus en plus souvent, en faisant ses courses, peinard, dans son petit supermarché de quartier. Si l’on prend conscience de cela, alors, ne serait-il pas temps de reconnaître que nous sommes face à un vrai problème de société ?
Dans la mesure où la théorie des gènes du mal est une pantalonnade sur laquelle il serait perte de temps de s’attarder, quelles pourraient être les causes d’un tel comportement ? Un travail éducatif de terrain permet de repérer un environnement propice à la genèse de cette problématique. Une mère souvent isolée, dépassée, un père absent physiquement et/ou psychiquement et un enfant qui joue son rôle, celui de tester l’adulte pour se confronter aux limites de la relation et plus globalement à celles du monde. Des limites qui représentent un cadre dont le gamin a besoin pour se rassurer face à l’infini et pour se construire. Or, si le parent est fragilisé, s’il doute, s’il confond l’éducation qu’il a reçue avec celle qu’il doit donner, s’il ne peut s’empêcher de voir, en son gamin, celui qu’il a été, s’il croit que l’amour suffit pour éduquer, il peut céder à la tentation de dire plus souvent oui que non. L’adulte tente ainsi d’être en paix (ce qui est un leurre) et se rassure en pensant que de cette manière, il prouve à son enfant combien il l’aime. Le parent pourra d’autant réagir de cette manière s’il a souffert de privations durant sa propre enfance. Une sorte de compétition affective entre les deux parents, notamment lorsqu’ils sont séparés, peut être également un enjeu dans ce contexte. Enfant et parents, englués dans un « jeu » pernicieux, seront, dès lors, pris dans les tourments d’un cercle vicieux puisque le gamin ayant nécessairement besoin de repères clairs et de limites, continuera à pousser le parent dans ses retranchements. Des enfants en arrivent ainsi à commettre des délits et à prendre le chemin de la délinquance, juste pour continuer à tester les limites du monde adulte auxquelles il ne parviennent pas à se confronter. Nombre de jeunes des quartiers sont pris dans les filets de cette problématique.
Le phénomène semble particulièrement toucher les familles monoparentales, mais pas seulement. Le lien entre toutes les familles qui vivent ces situations reste l’absence, l’incohérence ou l’insuffisance d’un cadre éducatif, de repères, d’interdits, soit de frustration. Un rôle qui, de manière symbolique et concrète, est dévolu au père, ou au beau-père, sans toutefois exclure la mère de ce positionnement. Un rôle dévolu à « l’autre » qui vient faire tiers dans la relation entre la mère et l’enfant. Un « autre » qui saura, quand cela est nécessaire, jouer le mauvais rôle de la frustration. En effet, dire non, poser des limites, c’est prendre le risque, durant quelque temps, de ne pas être aimé, voire d’être détesté par l’enfant. Il est préférable de ne pas avoir subi soi-même trop de carences affectives pour pouvoir accepter et supporter l’attitude réactive de l’enfant - une situation dans laquelle se retrouvent souvent les éducateurs. Rien de valorisant ! Or, si le parent (tout comme l’éducateur) vit de manière difficile cette colère reçue de l’enfant, ce dernier le ressentira et mettra alors en doute la légitimité de cette frustration. En termes plus clairs, le parent, père, mère ou l’éducateur qui pose un interdit, doit être convaincu de l’aspect bénéfique et constructif du message qu’il adresse à cet instant à l’enfant. Un gamin n’accepte et n’intègre que ce qui est juste et perçu comme tel par l’adulte qui pose l’acte.
Bien sûr, l’idée n’est pas de poser des interdits à chaque instant de la vie de l’enfant. Certains parents ayant subi cette forme d’éducation « à la dure » pensent qu’il est bon d’en faire autant avec leur enfant. Les conséquences sont tout aussi désastreuses. Le gamin vit un sentiment intérieur d’injustice et de révolte qu’il peut retourner contre lui ou qui le pousse à agir contre autrui. Une certaine souplesse, une grande cohérence et une bonne mesure sont donc les maîtres-mots. Plus facile à dire qu’à faire, bien entendu ! Mais l’idée est que l’enfant sache qu’il est des choses avec lesquelles le parent ne négociera pas, et que c’est bien parce qu’il aime son enfant que les choses sont ainsi. Il est également important de mettre des mots sur les raisons de l’interdit. Il faut que la frustration ressentie par l’enfant ait un sens.
Tout ceci fait partie du travail de socialisation de l’enfant, il s’agit de lui apprendre à « faire société ». Et c’est sur ce point que se niche la difficulté de l’enfant-roi, faire société, aller vers, échanger, partager, accepter les limites et les oppositions de l’autre. Le gamin-roi, centré sur son plaisir qu’il estime devoir être satisfait selon ses exigences, ne se soucie pas de son environnement, qu’il n’a d’ailleurs guère envie d’aller découvrir.
Un enfant, adolescent, puis adulte qui, si l’on n’y prend garde, sera le prototype de l’individualiste intégriste de demain.
Isabelle Buot-Bouttier.
Référence bibliographique :
Pourquoi l’amour ne suffit pas, Claude Halmos, Editions Nil.
474 réactions à cet article
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Très bon article qui pointe un problème de société majeur pour l’avenir. Car comme tu le dis très bien, les enfants-rois capricieux et égocentriques d’aujourd’hui seront les citoyens ultra individualistes-moutonniers de demain. Il y a déjà beaucoup de dégâts de faits, puisque de nombreux ex-enfants-rois sont déjà devenus des parents démissionnaires ou impuissants qui fabriquent des enfants-empereurs-dictateurs. Souvent je me dis qu’il ne faudrait pas seulement des éducateurs, mais de véritables écoles d’éducation à la parentalité. Bon courage...
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@ l’auteure,
Nos enfants sont de petits soldats bein embrigadés. Allez voir aux USA. La-bas ils sont beaucoup plus mal-élevés. Et c’est pour cela qu’ils s’en sortent ! Individualistes dans leur éducation, ils ne cherchent pas à être des fonctionnaires.
Demian a raison, Vous devriez préconiser la prison.
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Cette idée selon laquelle seule la compétition entre individus produit du positif est d’une ringardise désolante.
De tous temps, la coopération a été plus féconde que la guerre.
Même aux USA.
Il faut Apprendre à coopérer et à travailler ensemble. Tous les systèmes éducatifs sérieux, y compris aux USA, s’y attellent.
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c"était le cas pour le petit Sarkoléon.......lol
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Calme toi Demian:hier le vote était inversé:j’ai voté pour toi « commentaire constructif », et tu es passé de -30 à - 31 !!
Ne t’en prends pas à Marsupio:ce qu’il écrit n’est pas faux. Et comme lui je suis anti anti tabac...
Qu’on arréte de nous faire chier, de restreindre une à une nos libertés (c’est sans limite),de nous conditionner à tout accepter.
Je crois aux vertus de la parole et de la convivialité...Même sur Avox où parfois il me faut m’accrocher. Cela dit il y a des limites....
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Salut Demian
Pour ce qui est de signaler, je viens de le faire à ta place. C’est la première fois (et j’espère la dernière) que j’utilise cette procédure mais il y a des propos et des individus qui n’ont rien à faire ici !
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chantecler : « Calme toi Demian:hier le vote était inversé:j’ai voté pour toi »commentaire constructif« , et tu es passé de -30 à - 31 !! »
Non, ce n’est pas ca. Le score qui est affiché est celui qui est lorsque la page se charge. Plusieurs personnes consultent en meme temps la page, et votent aussi. Lorsque l’on vote, le score est reactualisé. C’est pourquoi plutot que dire « le vote est inversé », il faut comprendre "deux personnes ont voté negativement au commentaire entre le moment où je suis arrivé tout en haut de la page, et le moment où j’ai voté positivement pour DW.
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cher compatriote marsu oublie pas tous les autres que ta psychologie republicaine ne pourra plus sauver.
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@ D.W.
En dépit du caractère diffamatoire et ignominieux de ce que tu racontes sur mon compte à longueur de posts (mais j’ai désormais l’habitude de tes coups bas et de ta stratégie de harcèlement et de désinformation systématique à mon endroit), sur ce coup-çi je te soutiens à fond. Le post de Boumachin est tout simplement dégueulasse et ordurier.
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@ Marsupilami Bonjour, Marsu. Tu m’offres une cosmic dance ? J’en ai besoin, et je repars. Bien à toi. Et bon courage, je constate qu’il en faut encore et toujours.
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@ Cosmic dancer
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@ Cosmic Dancer,
Je veux bien t’offrir une cosmic danse si tu veux, mais je te préviens qu’elle sera surtout comique. Je danse très mal
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@ Marsupilami trouble of evidence.
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Habituellement les mouches dansent joliment dans le soleil mais moi pas, c’est comme ça.
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@ Nicolas:je reviens au problème d’inversion des votes.Ton argument je le connais depuis 8 mois...quand j’écris que le vote est inversé, je l’ai constaté à plusieurs reprises sur un site...et cela arrive souvent dans la semaine.Je l’ai signalé à plusieurs reprises à AV.Je n’ai pas l’habitude de lancer des choses à la légère...Maintenant il y a une autre hypothèse : se peut-il qu’un PC pour des raisons que j’ignore envoie - quand c’est + ?merci de me répondre. crévindieu
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Même si ça n’a aucun rapport avec le sujet, je confirme que j’ai souvent rencontré ce problème. Et ce uniquement sur certains sujets. Mais aujourd’hui j’ai eu la surprise inverse : au moment où j’ai voté, le score a été augmenté de 2 au lieu de 1 ( et de -2 au lieu de -1 ) pendant une longue période ! Serait ce un virus in formatique ? Je plaisante. ceci dit, comme j’ai pensé que nous étions plusieurs ayant la même conception des choses à voter en même temps, j’ai voté exprès à l’inverse de ce que j’aurais voté en temps normal : même résultat : vote double. Et puis, d’un seul coup, tout est redevenu normal. je crois que le compteur est fatigué par moments et a besoin de repos !
Enfin dernier point : à vous voir vous empoigner ainsi à coups d’injures, dès que l’autre n’est pas de votre avis,je pense effectivement que les enfants - rois sont mal élevés et qu’il va falloir un peu plus de dicipline et de leçons de morale
Une simple notion de psycho indique que nous devons tous apprendre à gérer les frustrations. or, si on cède tout à un enfant ( ou à un électeur, c’est la même chose ), il n’a pas de frustrations. Au moment où il se trouve confronté à un débat contradictoire ou à un refus de la part d’autrui, il ne sait pas gérer cette frustration ( cela n’est pas inné ). Et on arrive aux problèmes que l’on voit s’étaler sur les médias.
La politique utilise ce système : éviter les frustrations aux électeurs potentiels ( démagogie ) pour gagner. (les politiques nous considèrent comme des enfants rois , sans doute à raison ? )
Le problème ensuite est de gérer le pays au quotidien, car il est difficile de plaire à tous ! D’où, grèves, manifs, rouspétances à longueurs d’années de la part de la partie de la poulation qui a eté frustrée !
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je pense qu’un petit farceur s’amuse avec les compteurs car il est dans certains cas impossible de voter ou le vote s’inverse je pense nécessaire de supprimer ce genre de vote qui n’apporte rien de positif ou alors rendre ce genre de vote plus fiable
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ce n’est pas tout à fait faux mais comment expliquer que lorsque vous souhaitez voter un message vous indique que vous avez voté alors que ce n’est pas le cas
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à François ’’je suis attristé par la bêtise crasse par exemple des gosses issus de l’immigration ’’ : je ne peux pas vous laisser dire ça ! Des enfants mal éduqués, il y en a partout et il ne me semble pas qu’il y en ait + chez les immigrés : vous devriez cesser de colporter ces idées absurdes qui vous sont distillées par certains médias.
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@inversiondesvotes : Je te propose une experience : avant de voter, tu rafraichis la page (avec la touche F5 par ex). Puis tu votes. Comme ca tu as l’assurance presque complete que personne d’autre n’a pu voter entre le moment où tu votes et le moment où la page s’est affiché Je suis persuadé que tu n’auras plus de problème de score qui ne « correspond » pas.
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@demian
Tu va arreter de nous jouer le sketch du « pauvre auteur persecuté » ?
Il y a plus d’intelligence dans la photo de cet article que dans la compil de tes posts.
Respecte au moins l’article de l’auteur et les gens qui veulent en debattre.
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A l’attention de François : Vous avez déposé ce même commentaire sur mon blog et je vous au répondu ceci : "François, Votre commentaire me met très mal à l’aise et ce, pour plusieurs raisons : mon article sur l’enfant-roi ne fait pas référence à certains jeunes plus qu’à d’autres. Relisez, le : « l’enfant-roi n’a pas de couleur, pas d’âge, pas d’origine ». Le thème est donc très généraliste, il concerne la société française dans sa globalité. Je dis en revanche que certains gamins des quartiers se situent dans cette problèmatique. Le pronom indéfini « certains » a donc toute son importance ! Car si ma pratique de terrain en tant qu’éducatrice de rue se situe effectivement très majoritairement auprès de jeunes issus de l’immigration, dire que tous ces jeunes sont tels que ces deux jeunes filles que vous décrivez est une grave imposture. Il est vrai, pour sortir un peu de la langue de bois, que certains jeunes issus de l’immigration sont pris dans une problèmatique dont les causes sont multiples : les conditions d’accueil de leurs parents dans les années 70, le type et le lieu d’hébergement qui leur a été proposé, le regard qui est porté sur eux et la discrimination sociétale que l’on ne peut nier. Jusque-là, beaucoup me suivront dans mon analyse. Il est toutefois d’autres causes qui ne manqueront pas de susciter des grincements de dents, à savoir, un pas vers la société française qui, à mon sens, n’a pas suffisamment été fait par certaines familles (probablement par peur, probablement parce que certains ont dû longtemps espérer retourner au pays), familles qui ont alors eu tendance à vivre et à élever leurs enfants dans un certain repli communautaire, dans une peur de la société dans laquelle ils grandissaient et parfois dans cette idée du retour au pays, ce qui n’aide pas à se sentir chez soi dans un pays qui n’est pas celui de ses parents ! Cela, je l’ai constaté sur le terrain et sur Paris, nous ne parlons donc pas d’endroits reculés de banlieux ou une certaine population est exclue de fait, de la société. Quant au pays d’origine, il demeure imaginaire pour certains gamins, puisqu’ils n’y jamais mis les pieds. Quant cela n’est pas le cas, il ne sont pas toujours bien accepté par le pays d’origine de leurs parents. « Quand ils viennent ici, ils ne savent que mettre le bordel, ils ont ce qu’ils méritent en France, c’est leur comportment qui induit ce qu’ils vivent la-bàs » m’a ton dit à plusieurs reprises lors d’un récent séjours au Maroc. Aux critères que je viens dénoncer, s’ajoute, une fois encore, seulement pour certaines familles, un contexte social, lorsqu’il s’agit de familles défavorisées ; culturel (la culture de l’Afrique et du Magrheb est en effet très différente de celle de la France) ; éducatif (l’education au pays ne s’exerce pas nécessairement de la même manière qu’en France et l’adaptation n’est pas toujours aisée), enfin un contexte parfois religieux(qui peut également induire une éducation différente, notamment entre les garçons et les filles) peut également jouer son rôle. Je sais que ces derniers arguments ne sont pas politiquement corrects mais refuser d’admettre ce contexte relève pour moi de la langue de bois. Or la question n’est pas d’incriminer une population (en l’occurence une partie d’une population) mais de regarder la situation en face, de manière à réfléchir en commun à des solutions qui iraient dans l’intérêt de tous. Un pas vers plus d’harmonie, en faisant en sorte que chacun puisse s’y retrouver. Enfin, votre propos « ce ne sont pas des êtres humains » n’est pas tolérable. S’il est vrai que dans le cas des deux gamines que vous décrivez, il y parfois des paires de claques qui se perdent, nous sommes ici face à un problème qui s’inscrit dans le contexte que je viens de tenter de décrire, de manière schématique. Il n’est pas, François, de peuple, de personne, d’être, qui ne soit moins humain que d’autres. Cette dangereuse théorie n’a pas manqué de faire des ravages dans l’hsitoire de l’homme. C’est pourquoi, je vais voir s’il est possible d’un point de vue technique de supprimer cette phrase. Je regrette d’ailleurs fortement d’en arriver à ce type de censure ! Mais si la seule possibilité technique qui s’offre à moi n’est que de supprimer le commentaire dans son intégralité, alors je le ferai car ce blog est bien celui d’une liberté d’expression sans langue de bois mais pas celui de propos xénophobes". Isabelle Buot-Bouttier
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Bonjour Merise, Je vous rejoins assez sur le parallèle que vous faites concernant la frustration entre l’éducation et la politique. Particulièrement en ces temps de période électorale... Intéressant ! Au plaisir. Isabelle Buot-Bouttier
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Bonjour Battement d’aile, Je vous rejoins complètement sur votre propos, je vous invite à ce propos à regarder la réponse que j’ai adressée à François qui avait également déposé ce commentaire sur mon blog. Ce que je ne comprends pas, en revanche ce sont les votes positifs de ce commentaire ! Au plaisir. Isabelle Buot-Bouttier
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Si bug il y avait, il serait sur le serveur d’agoravox et tout serait systématiquement inversé, ce qui n’est pas le cas. Non un PC ne peut par inverser le vote, sauf virus dont le seul objet serait d’inverser les votes sur agoravox. Il y a des limites.
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Milla 6 février 2007 20:18Mais non Damian,
Pourquoi d’ailleurs faire des enfants !
Coup une chance, on gagne ou perd comme au loto ...
milla
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Milla 6 février 2007 20:27@ l’auteure...
A l’attention de François : Vous avez déposé ce même commentaire sur mon blog et je vous au répondu ceci : "François, Votre commentaire me met très mal à l’aise et ce...
Ne vous formalisez, je l’ai rencontré sur un autre débat, c’est le genre à aimer les clichés, il souffre sans doute d’être du mauvais coté, lui est un autre « genre de roi » je ne précise pas le qualificatif, il trouvera peut etre tout seul... mais suis assez sceptique !
Milla
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Beaucoup de bon sens. Freud avait déjà tout compris : l’éducation comme tâche « impossible entre le Charybde du laisser-faire et le Scylla de la prohibition »(voir « Malaise dans la civilisation »)
Il faudrait aussi souligner le facteur aggravant de notre culture de l’envie (et non du vrai désir) :étudier les facteurs économiques et idéologiques qui favorisent le déni de régles. Un bon bouquin là-dessus:Charles Melman :« L ’HOMME SANS GRAVITE »(folio/essais), qui prend le problème plus globalement.
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@ Zen
Tout à fait d’accord avec toi, en-dehors de la référence freudienne, quoiqu’ici la référence à l’envie qui se substitue au désir est tout à fait pertinente. Il y a quelques jours j’ai entendu à France-Inter, à l’émission de 18h00 (je ne sais plus son nom) un très intéressant reportage sur la violence scolaire, qui est un phénomène qui touche tous les pays européens (ce reportage se limitait à cet espace géographique). Et partout les verdicts étaient les mêmes : enfant-roi et démission des parents, certes, mais plus profondément matraquage publicitaire de l’idéologie hyper-individualiste, hyper-compétitionnelle et hyper-libérale plus hyper-violence médiatisée désagrégeant tous les liens d’appartenance sociaux sur fond de perte de tous les marqueurs du « vivre-ensemble » (extinction des religions et des idéologies solidaristes des 19e-20e siècle). On est pas sortis de l’auberge...
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Gazi BORAT 2 février 2007 14:59« .. marqueurs du vivre-ensemble.. »
La « fin des idéologies » n’aurait donc pas que les bons côtés que certains philosophes lui prêtent.. Intéressant.. Et pas totalement faux !
Il n’est qu’à se souvenir de l’influence, d’une part des patronages, de l’autre des mouvements issus du PCF dans les quartiers ouvriers d’autrefois (nos banlieues d’aujourd’hui) pour le constater. Ils offraient, chacun de leur côté, une vision du monde et une réponse aux interrogations qui ont peut-être servis de soupapes de sécurité à des révoltes nihilistes..
Gazi BORAT
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@ Gaz Borat
C’est bien ce que je pense, mais ce n’est pas reproductible. C’est fini. Il faudra trouver autre chose. Je ne sais pas trop quoi...
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surtout une idéologie, c’est avant tout un facteur de rassemblement, ne négligons pas non plus la cause qui vient de l’abscense d’ennemis commun autre que le pays lui même, et cet ennemie existe depuis 68
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Bonjour Zen, Merci pour l’apport biblio. Vous avez raison, le thème est si complexe qu’un livre même ne suffirait pour l’aborder de manière exhaustive, un article ne peut donc qu’être une approche très partielle du sujet. Au plaisir. I.B.B.
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Bonjour Marsupilami, Je suis en parfait accord avec la réponse que vous faites à Gaz borra (j’ai un doute sur l’orthographe du pseudonyme, si j’ai fais une erreur, je prie la personne concernée de m’en excuser). Trouver autre chose, dites-vous Marsupilami, oui, il va falloir sérieusement y réfléchir... Au plaisir. I.B.B.
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Milla 7 février 2007 09:21oui zen,
J’ai parcouru ces bouquins, tu es dans le vrai, et il y a « l’avenir d’une illusion aussi » de Freud, qui faisait allusion à la haine...
milla
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Je n’ai pas compris cette phrase :
Un enfant, adolescent, puis adulte qui, si l’on n’y prend garde, sera le prototype de l’individualiste intégriste de demain.
erdal
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@ Erdal
Un enfant-roi (et non un enfant tout court) est conditionné à ce que tout s’organise autour de sa petite personne égocentrique. Il deviendra ainsi un ado-roi, puis un adulte-roi dont l’individualisme ne connaîtra aucune limitation interne. D’où la notion d’“individualisme intégriste« : n’ayant pas conscience de la réciprocité dans laquelle s’enracinent des relations humaines basées sur de nécessaires compromis, il ne pourra qu’exiger de chacun qu’il satisfasse ses envies sans aucune contrepartie. Cette attitude peut très bien se décrire comme de l’“inndividualisme intégriste », au sens où un individualiste « modéré » peut encore saisir les envies de l’autre, tout en valorisant avant tout les siennes.
L’individualisme sans individuation (ce que j’appelle l’« individualisme moutonnier ») est une très grave pathologie sociale et spirituelle...
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@ Talleyrand
Je suis grosso modo d’accord avec toi. Plutôt que le terme « pathologie », j’aurais dû utiliser celui de « dysfonctionnement ». Ce qui ne change rien sur la chose.
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@ Talleyrand
T’es gonflant dans ton plan anti-psy-psy primaire (même si je suis d’accord avec toi). Trouves le mot qui te convient le mieux pour nommer la chose, lâche moi-les baskets sur ce point et sortons des nominalismes blablabla. Si tu y arrives pas tu es pire que ceux que tu prétends combattre.
Bon, tu me le sors ton mot magique ?
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@ Talleyrand
Je réalise en relisant cet échange qu’on s’est mal compris. Je parlais de dysfonctionnement de la société, et tu as cru que je parlais de dysfonctionnement de l’individu. Nous sommes donc complètement d’accord.
Pour tout dire je souscris totalement à cette phrase d’Henri Laborit : "Etre bien dans sa peau, c’est forcément entrer en conflit avec le milieu social. Quant on ne peut pas s’adapter aux autres, il ne reste que la fuite : c’est la seule chance de survivre. En fuyant, on peut rester soi-même, et jouer avec son imaginaire”.
Mais là on s’éloigne de l’enfant-roi...
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Bonjour Erdal, Je crains de ne pouvoir faire mieux que Marsupilami pour répondre à votre question... Au plaisir. Isabelle Buot-Bouttier
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Bonjour Talleyrand, La problématique de l’enfant-roi n’est effectivement pas une pathologie. Il souffre (car s’il est il vrai que s’il est souvent difficle à supporter, n’oublions pas qu’il souffre également de son état d’insatisfaction permanente). le problème de l’enfant-roi est donc éducatif mais des problèmes éducatifs massifs peuvent aussi parfois amener à une pathologie. Elle ne sera pas nécessairement (et heureusement) de l’ordre de la psychose, mais bien souvent sur le registre de la névrose. N’oublions pas, à cet égard que nous sommes tous plus ou moins névrosés ! Au plaisir. I.B.B.
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Talleyrand, « Il n’y a aucune maladie à l’origine », ne disais-je pas la même chose que vous ? Le problème de l’enfant-roi est éducatif donc rien d’inné et encore moins de génétique. je disais en revanche, que des problèmes éducatifs massifs peuvent parfois amener à des pathologies psychiques. En termes plus clairs, un enfant « sain » à la naissance, peut-être rendu « fou » ou perturbé psychiquement par l’environnement qui l’éduque. I.B.B.
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Talleyrand essaie de vous expliquer qu’il ne s’agit pas d’un dysfonctionnement. Il s’agit d’une réaction normale à un conditionnement désastreux. Il l’a très bien expliqué puisque j’ai compris. Ne vous emportez pas svp quand on vous signale un contre-sens. Ne faites pas comme les enfants roi.
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Talleyrand, Il n’est pas question dans mon propos de déresponsabiliser les parents (qui ceci dit, n’ont malheureusement pas toujours conscience des dégats q’ils ont causés). J’entends pourquoi le terme maladie vous dérange, je ne crois pas d’ailleurs avoir utilisé ce terme, à vérifier, je crois avoir employé le mot pathologie. Vous allez me dire, sans doute que c’est la même chose, mais tout cela n’est qu’une affaire de sémantique, le tout est de savoir quel sens on met derrière les mots. Si je parle de pathologie, je pense à la question du trouble et de la souffrance. Or, si les névroses touchent quasiment l’ensemble de la population mondiale, la psychose, est bien une pathologie dans le sens ou on ne peut soigner la personne. La schyzophrénie, la perversion, ne se soignent pas. Elles s’appaisent, dans le meilleur des cas avec des psychotropes mais on ne guérit pas de ces pathologies qui ne sont d’ailleurs pas nécessairement liées à l’éducation. Enfin, le débat est complexe et j’ai l’impression que vous faites surtout référence aux abus de la psychiatrie qui peut parfois étiqueter, voire interner, à tort. Ces situations sont tout à fait condamnables mais on ne peut nier pour autant que la psychose existe et que cette chose que je vous laisse définir à votre guise ne peut être guérie par un travail thérapeutique. Je vous souhaite une bonne soirée. Isabelle.
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@ Isabelle :
Rebonsoir à vous. Je ne souhaite pas polémiquer sur la possibilité ou non de guérison de certains types de schzisophrénie et de certaines psychoses, parce que globalement je suis entièrement d’accord avec votre discours sur l’éducation et ce que l’on nomme aujourd’hui « la parentalité ». Cependant, pour avoir longuement discuté de cas sérieux de psychoses avec une spécialiste, deux choses : l’importance du discours maternel, et la guérison possible. N’étant pas rousseauiste, cependant, je ne pense pas que l’être humain naisse nécessairement bon et qu’une mauvaise éducation le détournerait de sa bonté première. La génétique, je crois, intervient pour un tiers dans ce que l’on est ? Peut-être me trompé-je. Mais ce que je souhaitais dire, c’est que, je pense, tout ce qui relève du meilleur chez l’humain est effectivement affaire d’éducation, quasiment au sens d’une élévation, d’un grandissement, plus exactement. Et je constate avec vous les dégâts d’un lâcher-prise parental, dont je ne suis pas certaine qu’il soit uniquement lié à un manque de temps. Les parents d’aujourd’hui sont les enfants de la BabyBoom Génération, celle qui a rêvé à la toute-puissance de la consommation, d’une part ; ou ceux de la génération des révoltés de 68, qui ont rêvé la toute-puissance de l’imagination, pour les plus authentiques d’entre eux. Bref, pour les uns comme pour les autres, peut-être suite au traumatisme de la seconde guerre mondiale, le monde nouveau, dominé par le modèle américain, était tout emprunt d’une insoutenable légèreté, d’un goût prononcé pour le monde matériel, et d’une déresponsabilisation générale (d’ailleurs, l’enfant roi est censé en apprendre à ses maîtres, tout comme à ses parents). Les industriels, les publicitaires, ont fait le reste.
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@ Isabelle :
Je continue. Dans cet univers aseptisé et absolument égoïste, dans cette représentation euphorique d’un monde qui était (et l’est encore) loin de l’être, euphorisant, il est devenu difficile de poser les termes de la loi : le fameux « non ». Et à ce propos, un détail : je ne pense pas que les familles monoparentales soient plus spécifiquement touchées par cette impossibilité à dire non. Du moins, nulle part dans ce que j’ai pu observer. C’est le monde-jouet, et les parents s’amusent autant que leurs enfants, dans une inconscience complète. Et si aimer ne suffit pas pour faire grandir un être, l’amour d’icelui reste la base de tout. Et au fond, l’aimer, c’est aussi lui apprendre à aimer, à cet enfant qui ignore ce que c’est, bercé qu’il est dans le sentiment d’être seul sur terre, sous les tirs croisés permanents des regards amoureux de ses géniteurs, dont il est bien souvent la seule fierté existentielle, voire la seule oeuvre qui les projette dans le monde. Et encore, sans doute, l’aimer c’est lui donner une place qui lui revient : celle de l’enfant, de celui qui découvre et qui a à apprendre, non à créer le monde qui l’entoure comme un vilain petit sorcier
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Cosmic Dancer, Je viens de réaliser que vous êtes une femme, je ne sais pourquoi mais je pensais que vous étiez un homme. Enfin, peu importe, « il est devenu difficile de poser les termes de la loi : le fameux »non« », dites-vous. J’entends cette difficulté mais cela reste néanmoins capital. Quant à l’amour, l’écoute, la patience, le regard posé au bon moment, la présence douce et réconfortante, tout ce bagage dont le petit d’homme ne peut se passer pour grandir, je ne peux que vous rejoindre. Le propos de mon article n’a jamais été de minimiser cet apport vital pour l’enfant mais de souligner le fait que ce capital n’est pas « le tout » dont l’enfant a besoin. Le cadre, les limites, aussi frustrantes soient-elles à poser, font aussi partie de ce dont l’enfant a besoin pour grandir de manière harmonieuse. Au plaisir. I.B.B.
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@ Isabelle :
Eh oui, nous sommes bien d’accord ! Tout en précisant qu’il est infiniment plus fatigant de poser les limites, la loi, le non, bref tous ces rails structurants, que de ne pas s’en soucier. C’est ce que j’essayais de dire, sans doute maladroitement. Et à propos de l’amour, je tentais de définir ce en quoi le parental pouvait notamment consister, en lien avec le titre de l’ouvrage dont vous parlez Et oui, je suis une femme, mais en anglais, on ne le sait pas
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bonsoir comic dancer,
je ne peux qu’être d’accord avec vous.
je suis issue du babyboom, mais comme je l’ai dit antérieurement, j’ai essayé de transmettre à mes enfants le respect de soi et de l’autre.
j’ai expéérimenté et j’expérimente encore le « non » si difficile à maintenir. combien de fois, dois-je resister aux « appels yeux de cocker » de ma petite chipie de presque 18 ans : « ooooouai, mais, les copines, elles, elles ont le droit de... » « c’est pas juste... » la chanson est la même au fil de l’enfance et de l’adolescence. ce serait si facile de céder à la pression boudeuse ou colérique d’un enfant...
mais si on dit oui, à quoi va t-on le préparer ? la société, toute « libérale » qu’elle soit, est semée d’embûches, d’interdits, de contradictions. en fixant des limites, nous apprenons à nos enfants à tenir compte du monde qui les entoure, et surtout à s’armer afin de réussir leur vie.les obstacles c’est fait pour être sautés ou contournés, pour cela il faut de l’énergie, de la réflexion et de la patience. à tout moment, ce que l’on a acquis peut-être remis en question : travail, famille, confort matériel, certitudes. pour aller de l’avant la solution, c’est de battre, d’avoir la volonté de recommencer, de changer de voie. en ayant appris à le confronter au « non » dès l’enfance, on peut ainsi donner à nos enfants l’envie de continuer à vivre debout.
en résumé, un « non » bien posé c’est souvent l’expression de l’ amour que nous portons et qui nous lie à nos enfants.
bonne soirée,
claude
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@ Claude :
Oui. Oui au non ! Bonne soirée à vous aussi.
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Milla 7 février 2007 09:34@ l’auteure,
oui mais regardez par exemple, je ne sais plus qui est l’auteure « des enfants de Jocaste », je le rettrouverais certainnement plus tard, elle précise que la mère est à la base de tout, c’est l’éducation, un trop plein d’amour, et je vais même apporter un plus, qui va certainnement faire rager, mais tant pis je me jette, ce n’est pas bien méchant de ma part.
Déjà dans les sociétés occidentales, les enfants reçoivent une éducation qui diffère selon qu’on est fille ou garçon, normal ou pas... je ne fais pas de critique, chez les orientaux, le phénomène est amplifié, c’est le petit demi dieu...
David Cooper explique dans la « mort de la famille », que la mère étouffe littéralement son garçonnet, lui même était alcoolique, la conséquence de son éducation.
merci milla
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Cher Confrère talleyrand, Sachez que « l’entêtement Isabelbuotien » est bien au-delà de ce que vous décrivez, il s’agit d’un cas face auquel la science elle-même a capitulé ! I.B.B.
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Bonjour Milla, Si l’idée que « la mère est à la base de tout » est la théorie de certains auteurs, je pense important de souligner le rôle du père qui est justement capital face à cette tendance un peu dévorante que peut avoir la mère. Le rôle du père est bien, dans ce contexte de trianguler la relation, de faire tiers. Je crois que les médias se focalisent plus sur la maternité que sur la paternité et on peut arriver à en oublier que le rôle de chacun, dans l’intérêt de l’enfant, est à part égale, de nature différente mais égale ! I.B.B.
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Cosmic Dancer, « Tout en précisant qu’il est infiniment plus fatigant de poser les limites, la loi, le non, bref tous ces rails structurants, que de ne pas s’en soucier. » Dites-vous. Bien sur, vous avez raison. Au plaisir. I.B.B.
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malgré l’absence des parents, les schlüsselkind n’ont pas souffert pour autant............... pour cette raison qu’elle n’existait pas encore la télé fastfood ou la dictature de la consommation des marques !!!
vous voulez bien éduquer votre enfant, pulvérisez votre télé !
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@ Pace
Pulvériser la télé et faire barrage aux marques et aux pubs est nécessaire mais non suffisant. Il faut aussi, à l’intérieur du système idéologique mercantile, savoir doser le permis et l’interdit, ce qui est de plus en plus difficile dans une société où tout est fait pour susciter l’envie sans limite et pour créer le faux désir de s’“individualiser" à tout prix, colonne vertebrale extérieure (donc trompeuse) de l’enfant-roi vu sous l’angle du conditionnement social de masse...
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Mais même la publicité télévisuelle est tabou pour la commission européenne (voir http://www.monde-diplomatique.fr/2004/09/BRUNE/11449)
Je suis d’accord avec Marsupilami sur sa notion de valeurs manquantes dans une société humaine ; nous errons sans but si ce n’est que matérialiste. Nous tatonnons, sans savoir si nous prenons un bon chemin, n’ayant plus rien qui nous guide, qui nous unisse dans une société ! Attention, mon propos ne repose pas sur des valeurs de dogmes ou de religions ; même les valeurs civiques se délitent !
Il faut souligner des glissements sémantiques ; le terme individualisme n’est pas censé admettre l’égoisme ni l’égocentrisme, l’individualisme ne pouvant être appliqué qu’au regard d’une société, alors que l’égoisme et l’égocentrisme sont des comportements menant à l’associabilité. L’individualisme est relatif à l’être, les deux autres sont nécessaires pour avoir.
Consommer, c’est avoir ; n’est-ce pas antinomique que de parler de société de consommation ?
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...et à la place achetez-leur des livres !
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@Marsupilami
Excusez moi mais il me semble que vous faite la même erreur qu’a fait jadis le Communisme, à savoir, faire abstraction d’un des caractères fondamental de l’homme : celui de posséder (ma femme, mes enfants, ma maison, ma voiture) et sur lequel se sont construit toutes les sociétés pérennes à défaut des sociétés construites sur le collectivisme et l’anti société de consommation qui ont disparues.
La première manifestation de ce caractère humain est l’économie de marché et la finance dont les règles/lois ont comme principal paramètre la « cupidité humaine » C’est ce caractère qui à poussé l’humain, ou plutôt tiré l’humain vers le haut, le mieux, le plus beau, le plus vite, etc. Et qui a fait qu’aujourd’hui nous puissions communiquer avec NOS ordinateurs et NOTRE accès Internet.
Je sais cela ne semble pas très gratifiant, on aurait put espérer mieux, plus humaniste, plus spirituel. Il faut se rendre à l’évidence c’est comme ça depuis qu’Adam et Eve ont goûtés du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal (vous gagnerez votre pain à la sueur de votre front et vos femmes enfanterons dans la douleur).
Je suis de ceux qui ont vécu Mai 68, les Baba-cool rejetant la « société de consommation » vivant en communauté dans le Larzac, élevant des chèvres, partageant la maison, la voiture, les femmes, les enfants, etc. Les seuls à être restés sur le Larzac ce sont les... chèvres. Les autres une partie sont devenu profs à Science Po pour enseigner ce qu’il ne sont jamais arrivés à faire fonctionner, et d’autres sont devenus PDG de société ou Directeurs Généraux de multi-nationales (faut bien vivre...), les derniers, plus acharnés font de la politique (très peu).
En conclusion il n’y a pas d’autre monde possible, il va falloir faire avec celui-là avec ses qualités et ses nombreux défauts, accepter de vivre avec SON téléphone portable, SON iPod, SON super-marché du coin pour les courses du samedi... Et le monde créera des voitures moins polluantes, des iPods bio-dégradables, les multi-nationales mettrons des filtres sur les cheminées pour réduire les gaz à effet de serre, et nous continuerons de produire des voitures, des iPods, des ordinateurs, facteurs de croissance et d’emploi...
En priant pour que les intégrismes de tous bords ne nous pousse vers la sortie ultime.
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à Bateleur du Tarot,
qui préscrit la fatalité pour accepter les injustices, combien % des habitants de la terre profitent de cette économie de marché destructrice dont vous avez aucune remède contre ? EXTREMEMENT MINIME les pauvres du monde n’ont rien à foutre de nos biens de consommations, ils veulent juste rester en harmonie avec leur milieu de vie et de vivre !
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@ Bateleur du Tarot
« un des caractères fondamental de l’homme : celui de posséder »
Je vois que le matraquage de la pensée unique porte ses fruits et continu sans relache. N’y a-t-il pas des « caractères fondamentaux » qui sont en total opposition à celui-là ? L’échange (d’expérience, de choses, de joies, de peines, etc.), le don : si, si, donner procure un plaisir qu’il est difficile d’atteindre autrement, mais je sais que pour vous cela n’est qu’un lointain souvenir pour lequel vous vous prescrivez un paliatif quelque fois l’an (noël, anniversaires des enfants, 14 février, fêtes des mères épicétou) mais qui n’est autre que du mimétisme. Sauf peut-être l’anniversaire des enfants mais cela est plutôt dicté par les pubs que par autre chose (quand est-ce que vous avez offert un cadeau de votre propre fabrication à quelqu’un ?). Mais aussi l’entraide (on ne peut survivre seul au monde, quoi que l’on puisse nous faire croire), etc.
Ces oppositions tendent plutôt à montrer que votre raisonnement simpliste et basé sur votre propre religion (qui, au mieux n’est partagé que par 1/6 de la population mondiale) ne peut être généralisé.
« sur lequel se sont construit toutes les sociétés pérennes »
Pousuivez-vous. En cela vous faite abstraction du caractère impérialiste de cette même religion qui, depuis le 15ième siècle, s’impose non pas à travers un dialogue pour convaincre mais bien sur du matracage idéologique si ce n’est de l’extermination pure et simple.
Je pense que votre raisonnement, quoi que vous essayez de le faire reposer sur les préceptent de la bible (qui peuvent être interprétés de mille et une façon), est plutôt guidé par ce sentiment de toute puissance que se forgent les occidentaux à travers leurs médias qui n’offrent qu’une seule vision de la réalité, qui de ce fait devient très éloignée de la réalité de la plupart des être humains.
Quant à votre argument (est-ce le bon mot ?) de dire que « vu que tous les 68ards ont retournés leur veste, cela prouve bien que j’ai raison » ne vaut vraiment pas grand chose. Premièrement il reste encore, et elle ont plutôt tendance à augmenter ces derniers temps, des communautés dans le Larzac et ailleurs, que cela vous plaise ou non. Deuxièmement, je ne vois pas du tout en quoi cela prouverai quoi que ce soit. La majorité des allemands des années 30 ont soutenus Hitler, avaient-ils pour cela raison ?
Je sui finalement très apeuré par votre dernier paragraphe qui met à jour l’extrème confiance que vous portez à la technologie. En cela je vous renvois à des discussions sur AVox sur le sujet et qui ont permis à certains intervenants d’expliquer le principe d’entropie et surtout le principe de Lavoisier si souvent mal interprété dans nos choix technologique. Car si « rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme », il ne faut pas oublier que chaque transformation fait appel à des mécanismes précis qui peuvent, pour certains, prendre des temps qui n’ont aucun rapport avec la durée de vie de l’homme. Je parle principalement du pétrole, qui une fois brûlé, doit être absorbé par les arbres (photosynthèse), puis ces arbres doivent être ensevelis durant des milliers d’années dans des conditions très précises pour redevenir pétrole. De même pour les métaux précieux utilisés dans tous « NOS téléphone portable, NOS iPod, NOS voitures, NOS ordinateurs, etc. »
Je terminerais par un pastiche de votre conclusion en disant cela :
En priant pour que votre intégrisme technologique et possessif ne nous pousse vers la sortie ultime, ce qui hélas, devient de plus en plus inéluctable.
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Merci Christophe pour cette nouvelle porte d’entrée que vous offrez au débat... Au plaisir. Isabelle Buot-Bouttier
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à IP:xxx.x6.252.201) le 3 février 2007 à 11H44 Que dire de plus ? Votre commentaire est extrèmement juste... Isabelle Buot-Bouttier
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Propose à un éthiopien un T5 en France : tu nous diras avec quel milieu de vie il a envie d’être en harmonie.
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Moui...
Quand ils sont tout neufs Qu’ils sortent de l’œuf Du cocon Tous les jeunes blancs-becs Prennent les vieux mecs Pour des cons Quand ils sont d’venus Des têtes chenues Des grisons Tous les vieux fourneaux Prennent les jeunots Pour des cons Moi, qui balance entre deux âges J’leur adresse à tous un message
Le temps ne fait rien à l’affaire Quand on est con, on est con Qu’on ait vingt ans, qu’on soit grand-père Quand on est con, on est con Entre vous, plus de controverses Cons caducs ou cons débutants Petits cons d’la dernière averse Vieux cons des neiges d’antan
Vous, les cons naissants Les cons innocents Les jeun’s cons Qui n’le niez pas Prenez les papas Pour des cons Vous, les cons âgés Les cons usagés Les vieux cons Qui, confessez-le Prenez les p’tits bleus Pour des cons Méditez l’impartial message D’un type qui balance entre deux âges
Le temps ne fait rien à l’affaire Quand on est con, on est con Qu’on ait vingt ans, qu’on soit grand-père Quand on est con, on est con Entre vous, plus de controverses Cons caducs ou cons débutants Petits cons d’la dernière averse Vieux cons des neiges d’antan
De Brassens
Par Bill
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Gazi BORAT 2 février 2007 14:12- Ce débat sur l’éducation est récurrent depuis quelques années et souvent rempli de paradoxeS. On parle d’une nécessaire restauration de l’autorité parentale, souvent pour les jeunes impliqués dans des affaires de violence scolaire or, certains de ces jeunes sont eux même issus de contextes socio-culturels souvent accusés, d’un autre côté, d’enfermer leurs enfants dans des cultures patriarcales et autoritaires d’un autre âge.
- Certains accuseront l’école d’aujourd’hui et son laxisme ( et sa pédagogie forcément issue de 1968) tandis que les enseignants s’en prendront aux parents..
- De plus nombre de parents se déresponsabilisent ( « leurs enfants sont difficiles ») tandis que ceux du voisin sont des délinquants à qui on n’a pas su apprendre les « Valeurs ».
- MORALITE : que chacun balaie devant sa porte..
Gazi BORAT
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Demain, un père de famille je suppose ? Si non de quoi je me mêle ?
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lille excuse cela s’adresse à Demian
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A Bill, M. Bill vous êtes assez pessimiste, comme Brassens qui préférait rire de tout cela. Mais il faut bien se confronter aux problèmes de l’inné et de l’acquis, autrement dit du culturel et du génétique.
En Europe on envoie les anthropologues dans d’autres pays sous prétexte que les relations/structures culturelles y sont moins complexes que chez nous. Que ne gardons-nous ces experts dans nos sociétés pour y démonter et exposer les mécanismes pervers qui engendrent le phénomène des enfants-rois ? Ajoutons à ces savants quelques économistes et on aurait des résultats intéressants, j’en suis sûr.
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Merci Bill pour cette retranscription. Faut-il en conclure que les jeunes cons d’aujourd’hui sont les vieux cons de demain et réciproquement ? Pas sûr.
Pas sûr non plus que cela soit pertinent avec le sujet. Le sujet ? J’avoue que je n’ai encore lu que les commentaires jusqu’ici.
Quelqu’un a comparé compétitivité et coopération. Je crois qu’il faut des deux, sans excès.
Dans les situations désespérées comme dans le luxe éhonté c’est la compétitivité qui prévaut, dans une société harmonieuse, la coopération retrouve ses droits.
Ce qui caractérise nos sociétés c’est le creusement des inégalités (et la déliquescence des valeurs). De sorte qu’on peut émettre l’hypothèse que d’un coté de l’échelle, c’est sauve qui peut, à l’autre bout c’est chacun pour soi.
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Pierrot, Ne trouvez-vous pas abusif, de suggérer que pour parler, échanger, débattre, proposer et argumenter sur le thème de l’éducation, il faut être parent ? L’éducation est une question sociétale, elle est l’affaire de tous. Que Démian soir père ou non, ne lui donne ni plus ni moins de droits que vous de s’exprimer sur le sujet ! Cordialement. Isabelle Buot-Bouttier
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Madame,
en effet je ne trouve pas cela abusif dès l’instant ou l’on parle d’éducation, car cette éducation revient au parents et ce de manière exclusive à mon sens.
L’éducation échappe par définition à la science ne serais que par la multitude des processus qui entre en jeu d’autant plus que bon nombre de ces processus ne dépendent absolument pas de la raison. Que des spécialistes s’occupe de l’instruction des enfants, cela se conçoit facilement mais de l’éducation non.
Donc non l’éducation n’est pas une question sociale. On ne peut pas réfléchir à l’éducation à partir de la société, celle-ci étant un sous-produit de l’éducation donnée dans le cadre d’une famille. Le « moin » ne peu en aucun cas générer un « plus ».
La nature propre, léquilibre de la société se mature dans le cadre familial et jamais ailleurs.
C’est en amont que se trouve la solution. Exemple, lorsque l’on voit la situation de famille mono parentale par exemple, ce n’est pas sur les dégats que cela provoque qu’il faut réféchir, mais plûtôt sur le pourquoi d’une famille monoparentale et sur le pourquoi de sa généralisation avec les dégats que l’on connait.
Pour le reste, effectivement seul un père ou une mère de famille sont à même de comprendre réellement le pourquoi d’une telle situation, car tout ce qu’ils pourront dire est basé sur du concret et non sur un monstrueux agglomérat d’hypothèses qui ne devient finalement qu’un machin de plus.
Il faut se souvenir de ces méthodes d’éducation prônées dans les années septante, et qui ont créés les désatres d’aujourd’hui.
La solution au niveau de l’état ne peu provenir que dans le renforcement et l’appui inconditionel de la famille en la considérant comme sine qua non. Sinon comme le disait Dante : Vous qui entrez ici, laissez tout espoir.
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Pierrot, Mais le débat ne peut se limiter à une réunion de parents. Vous ne pouvez, à mon sens, exclure qui que ce soit du débat, sous prétexte qu’il n’a pas d’enfant. Car cette personne à été enfant, elle a reçue une éducation, par des parents, des grand-parents, et sera peut-être aménée elle-même à avoir des enfants. Cette personne à aussi des lectures, des conversations sociales, amicales ; autant de richesses dont vous ne pouvez vous privez et rejeter la personne, une fois de plus, sur simple prétexte qu’elle n’a pas d’enfants. L’éducation est bien l’affaire de tous ! Cordialement. I.B.B.
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A gazi Borat, « or, certains de ces jeunes sont eux même issus de contextes socio-culturels souvent accusés, d’un autre côté, d’enfermer leurs enfants dans des cultures patriarcales et autoritaires d’un autre âge. » ; c’est également un constat que j’ai pu faire sur le terrain ! I.B.B.
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Voila un article qui va en faire bondir quelques uns comme notre précédente conversation sur la fessée !
Et pourtant il est nécessaire pour le bien de l’enfant de poser des rêgles !
Je ne crois pas qu’on se fait mal aimer en étant rigoureux et juste, il faut simplement savoir imposer les bonnes rêgles et rester ferme !
1. ne pas se contredire, une rêgle est une rêgle
2. Etre juste et savoir laisser le bénéfice du doute
3. Pas trop de rêgle et qu’elles soient simple
4. personnellemnt je préviens d’abord (j’ai horreur de punir) mais une fois que j’ai prévenu, la punition tombe pour de bon...
5. Peut-être le plus important : ne jamais humilier !
Et puis il y a tout ce qui n’est absolument pas acceptable, comme le manque de respect aux autres...
En tant que parents, nous sommes là d’abord pour élever nos enfants avant de nous en faire aimer, non pas pour la société, mais pour eux-mêmes avant tout ! Un enfant qui connait des rêgles strictes (sans qu’elles soient abusives !) reste équilibré par la suite et s’épanouit mieux qu’un enfant qui n’a pas de rêgles.
Mais enfin, il faut aussi savoir les mettre en valeur d’abord...
Bill
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@ Bill
« Les mettre en valeur d’abord » : entièrement d’accord... mais pas trop : sans quoi ça risque de faire des enfants-rois ! Tout est affaire de dosages, en cette matière comme dans bien d’autres. Sinon tu as raison.
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Pas grand chose à ajouter à ces recommandations.
L’enfant à besoin d’un cadre, de repères. Les limites, il essayera de les repousser plus ou moins loin, suivant qu’il en éprouvera le besoin ; c’est donc un compromis qui les fixera, mais une fois fixées, elles doivent être fermes.
La plupart du temps, tout cela est affaire de bon sens, il faut éviter trop d’idéologie.
Mais c’est aussi parfois fatiguant, et nous sommes tous moins courageux en rentrant du travail. C’est là que l’on mesure la difficulté pour les familles monoparentales.
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Et puis les règles c’est bien aussi pour aller s’y frotter...
Sans règle ni interdit, bof bof la vie c’est pasmarrant...
C’est vrai quoi ! qu’est-ce qui est plus bon qu’un morceaux de chocoalt quand on est au régime ? mmmmmmmm le plaisir de la transgression !
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@ Bill :
les règles que vous énoncez, simples, sans prétention, mises en pratique au quotidien, dès leur plus jeune âge, et sans cesse réexpliquées aux enfants, accompagnées de l’amour paternel et maternel en abondance, suffisent à faire des enfants agréables en société, équilibrés, armés pour la vie scolaire et la vie tout court ! Ce sont des principes comme ceux-là qui ont permis à nos parents de nous éduquer, que nous avons repris pour élever nos enfants, et qui ne semblent pas démodés pour les enfants actuels !
Je connais un spécimen d’enfant roi qui n’a jamais subi règles ou contraintes de quelque sorte, c’est lui qui, maintenant arrivé à l’adolescence, gouverne ses parents terrorisés ! On se demande comment il va pouvoir s’en sortir... car il se rend compte actuellement, douloureusement, qu’il n’a rien d’un génie et qu’il ne trouve pas sa juste place dans une société où il se fait détester.
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@ l’auteur, Isabelle, j’ai lu cet article avec plaisir. Je partage votre analyse et votre point de vue.
Il m’arrive d’être tellement surprise de la politesse d’un jeune enfant , de son charme et de sa bonne humeur (magasin, bibliothèque, restaurant etc...) que je me permets d’en féliciter les parents ...
Rassurez-vous, je ne fais (pas encore) de réflexions désagréables aux parents d’enfants odieux en public. Mais il y en a de plus en plus, surtout dans les grandes surfaces. Il est vrai que la tentation y est forte pour ces bambins outrageusement gâtés, et même s’ils ont obtenu un ou deux jouets, ils ne comprennent pas qu’on puisse leur en refuser un troisième ! Et inutile aussi de leur interdire d’ouvrir le paquet de sucettes, ou de petits gâteaux à consommer tout en faisant les courses (les emballages vides et papiers collants étant jetés dans le premier caddy rencontré...)
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@ l’auteur, Isabelle, j’ai lu cet article avec plaisir. Je partage votre analyse et votre point de vue.
Il m’arrive d’être tellement surprise de la politesse d’un jeune enfant , de son charme et de sa bonne humeur (magasin, bibliothèque, restaurant etc...) que je me permets d’en féliciter les parents ...
Rassurez-vous, je ne fais (pas encore) de réflexions désagréables aux parents d’enfants odieux en public. Mais il y en a de plus en plus, surtout dans les grandes surfaces. Il est vrai que la tentation y est forte pour ces bambins outrageusement gâtés, et même s’ils ont obtenu un ou deux jouets, ils ne comprennent pas qu’on puisse leur en refuser un troisième ! Et inutile aussi de leur interdire d’ouvrir le paquet de sucettes, ou de petits gâteaux à consommer tout en faisant les courses (les emballages vides et papiers collants étant jetés dans le premier caddy rencontré...)
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@ Isabelle et à tous : mille excuses pour ce double clic !
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à Clairette A vous lire : vous ne les aimez pas beaucoup ces chères têtes blondes ... wouhaa ça fait du bruit les enfants... ho, et les papiers de sucette... quelle horrrreur ! Est-ce vraiment la place d’un petit enfant de passer parfois de longues heures dans un hypermarché coincé dans un caddy parmi les victuailles ??? Parfois on rêverait d’être un bambin... juste pour essuyer ses mains pleines de chocolat sur la jupette de Clairette !
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à Marsupilami, Il faut également rappeler comme je le dis dans l’article que cette affaire de dosage est bien plus facile à argumenter qu’à exercer ! un vrai métier d’être parents... I.B.B.
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« Mais c’est aussi parfois fatiguant, et nous sommes tous moins courageux en rentrant du travail. C’est là que l’on mesure la difficulté pour les familles monoparentales. » Tout à fait mon cher Voltaire. Cordialement. I.B.B.
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Au plaisir de vous lire, Clairette. I.B.B.
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L’enfant roi est une calamité. Pour en avoir eu, dans mes chers camarades de classe, en école privée (comme quoi ce type de « sale gosse » n’est pas forcement d’un milieu démuni), il faut sans cesse les recadrer. Le pire c’est quand vous avez un enfant unique avec des parents aisés et séparés...
Le gosse voit tous ses caprices satisfaits et s’imagine qu’il va avoir droit à la même vénération de la part de ses camarades... En bref le type même de camarades a qui, s’il l’on est pas un tant soit peu discipliné, on a envie de mettre un poing dans la gueule, sans compter qu’au final, si on creuse un peu (certains ont cependant un bon fond), beaucoup souffrent d’une carence affective, qui ne se compense pas par un « oui », dès qu’il fait un caprice (caprice= « fait attention à moi » et non « achète moi quelque chose ») mais par des parents un peu plus présents (voir capables de dire « non »)...
Ceci dit, peut-être que les parents n’ont pas seulement un problème avec le « savoir dire non », peut-être faudrait-il rappeler, tout simplement, aux parents, que la meilleure éducation, c’est de savoir montrer le _bon_ exemple... (Et à en juger par certains parents, c’est parfois TRES loin d’être le cas...).
Un conseil, au passage, si vous pouvez, quand vous faites les courses, laissez les gamins à la maison et limitez leur accès à la télé (mes parents l’ayant, raisonnablement fait, je me rend compte maintenant à quel point la télé pervertit inconsciemment, via les pubs).
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Bonjour Passant, « comme quoi ce type de »sale gosse« n’est pas forcement d’un milieu démuni ». Dites-vous, ce qui est tout à fait exact. Au plaisir. I.B.B.
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et que un « adulte » parent en qui as une « bonne image » de lui meme possède la capacitée de d’abstraction pour cerner les négotiations qui élèvent , font grandir .
un idéal aussi peut etre. dans la vie
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Bonjour, Vos enfants ne sont pas vos enfants. Ils sont les fils et les filles de l’appel de la Vie à la Vie. Ils viennent à travers vous mais non de vous. Et bien qu’ils soient avec vous, ils ne sont pas à vous. Vous pouvez leur donner votre amour, mais pas vos pensées. Car ils ont leurs propres pensées. Vous pouvez héberger leurs corps, mais pas leurs âmes. Car leurs âmes résident dans la maison de demain que vous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves. Vous pouvez vous efforcer d’être comme eux, mais ne cherchez pas à les faire à votre image. Car la vie ne marche pas à reculons, ni ne s’attarde avec hier. Vous êtes les arcs desquels vos enfants sont propulsés, tels des flèches vivantes. L’Archer vise la cible sur le chemin de l’Infini, et Il vous tend de Sa puissance afin que Ses flèches volent vite et loin. Que la tension que vous donnez par la main de l’Archer vise la joie. Car de même qu’Il aime la flèche qui vole, Il aime également l’arc qui est stable. ( Khalil Gibran )- désolé je n’ai pas sû résister.
je pense aussi comme beaucoup de monde que l’enfant roi pour ne pas dire Dieu tellement il est flagrant que la démission des parents, les pubs qui aussi ont leur part de responsabilité elles envahissent tout le Temps : elles s’immiscent dans la temporalité de la cité, de façon à rythmer toute la vie collective sur le mode de la consommation. Anniversaires, fêtes et saisons, évènements réels ou factices lui obéissent désormais (« faire la fête « signifie » faites la foire »). Elle se saisit pareillement de tous les âges de l’existence individuelle, du prénatal au post mortem : l’enfant (bébé MacDo), l’adolescent (couvert de marques), l’Homme avec ses moteurs, la Femme avec ses produits (de beauté), la Ménagère et le Vieillard (« Mourez, nous ferons le reste »), non responsabisation de l’enfant par l’exemple de ses parents, les familles disloquées et les enfants laissés pour compte,l’Education nationale et son système etc...
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@ Bonjour : c’est un peu tiré par les cheveux, mais cépafo.Alors j’ai voté « commentaire non pertinent » et t’as eu le point !
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Bonjour « Bonjour », « l’enfant (bébé MacDo), l’adolescent (couvert de marques), l’Homme avec ses moteurs, la Femme avec ses produits (de beauté), la Ménagère et le Vieillard... ». Tout à fait ok sur cette critique d’une société normative et dégoulinante de clichés, qui range chacun dans sa petite case et son petit rôle. I.B.B.
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On ne doit pas vivre sur la même planête !!!
VOUS ETES DES PARENTS FORMIDABLES DITES MOI
Nos gamins sont mal éduqués MAIS POUR QUI SE PREND L’AUTEUR POUR AFFICHER CETTE AFFIRMATION ???
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Je suppose aussi que l’auteur n’a pas d’enfants.
Se rend elle au marché de sa ville et de son village pour voir que les plus IMPOLIS se trouvent là. Je parle de nos ancêtres à qui tout est dû.
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Comme vous je me le demande.
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@seb
Allez du calme. Ces braves marxistes-léniniste n’ont de cesse de déclarer les parents incompétents. Il faut donc bien que l’état s’en occupe, pour leur inculquer les valeurs républicaines - qui font d’ailleurs le monde grossier et individualiste dans lequel nous vivons -.
De plus ils ont l’art de prendre des exeptions pour des réalités. C’est vrai que cela fait vendre leur baratin.
Disons le tout net : la majorité des parents s’occupent de leurs enfants, la majorité des mères de familles s’occupent de leurs enfants plûtôt que de devenir l’esclave d’un patron, la majorité des pères de famille s’occupe après leur travail de l’éducation de leurs enfants en tant qu’autorité, il est vrai aussi que des parent de bien évite à leurs enfants de se bourrer le mou de télé, d’infos et évite l’intox des journeaux « qui-nique-qui et comment » et de plus il est vrai aussi que la majorité des parents ont une autorité qui leur vient de quelque chose de supérieur à l’état laïque, répub...heue quoi déjà ?
Mais bon, tout cela ils le savent et ils tâchent de combler un abîme. L’expèrience des générations passées semblent leur être de peu d’utilité trop occupé d’êtres libres au détriment de cultiver l’intelligence. En gros ils passent leur temps à panser les blessures et les maux qu’ils ont causés. Seul avantage discernable : manifestement ça les occupent.
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@ Talleyran
« ...en passant par »les exceptions ne sont pas des réalités"
Eh non je n’ai pas écrit cela. Dialectique je suppose ?
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@ Talleyrand
« Parce que les exceptions ne sont pas des réalités ? »
Non parce que la réalité n’est pas « les exceptions ».
« ...regardez le 1er post que vous m’avez adressé dans ce forum me disant de la fermer sans aucun argument. L’agression primaire, quoi ».
En effet, je vous cite :
« Bon diagnostic, mais remèdes rendus complexes par une causalité multiple aux pondérations diverses... »
Cela dit, ce n’est un problème personel, je ne répond qu’a ce qui est écrit. C’est pas primaire en fait, mais de bon sens.
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Ben non. Education...tout court.
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Bonjour Seb, J’espère ne rien vous apprendre en vous disant qu’il y a plusieurs degrés de lecture à la fois en ce qui concerne les discours tout comme les écrits. Le premier degré consiste à prendre au pied de la lettre ce qui est dit ou écrit, le second demande de prendre du recul et de comprendre le message au-delà des mots utilisés. Ainsi mon introduction est une métaphore ironique, voire cynique qui n’est bien entendu pas à prendre au premier degré. Tout comme la suite qui préconise un retour à la non-mixité et au bagne !!!! J’espère que vous n’avez pas également pris cette partie au premier degré, cela serait une catastrophe ! Si vous relisez bien le texte, je dis ensuite quelque chose comme « Tel pourrait être le programme proposé par notre parti national d’extrême droite face à la question des enfants-roi ». Ce qui signifie bien entendu que je n’adhère pas à ces mesures que j’ai même poussées jusqu’à la grotesque caricature ! En un mot, c’était de l’humour... Rassuré ? Cordialement. I.B.B.
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Cela nous occupent tous Pierrot, non ? C’est bien vous en effet qui venez d’occuper quelques minutes de votre temps à partager le débat ? P.S. : pour ma part, je peux difficilement admettre, à 35 ans, que j’ai contribué à la création de la société d’aujourd’hui, dites cela aux générations que vous voulez (et assumez les réponses que vous obtiendrez) mais en 68, voyez-vous, l’idée de me concevoir, elle-même, n’avait pas encore germé ! Et vous, Pierrot, à quelle génération appartenez-vous ? Au plaisir. I.B.B.
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Madame,
j’appartient à la génération née en 59, qui dix ans plus tard sera jeté dans le révolution mai 68. Et il m’a fallut six enfants afin de compprendre que tout ce que cette fameuse révolution avait amenée n’était que fumisterie. Et quand je dis « pour apprendre » il faut être juste, c’est eux qui me l’ont appris au fur et à mesure.
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Merci pierrot pour cette réponse sincère et humble. Elle remet les choses à leur place ! Cordialement. I.B.B.
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@TAlleyrand
Parler pour ne rien dire ou ne dire pour parler sont les deux principes majeurs de ceux qui feraient mieux de la fermer avant de l’ouvrir.
Pierre Dac, l’Os à moelle
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@ Talleyrand
De rien et vive le progrès.
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Talleyrand : Il existe un livre qui date de quelques années qui s’appelle : « père manquant, fils manqué ». Je trouve que ce titre résume bien l’idée.
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Talleyrand, Merci de faire référence à la question de la répétition inter-générationnelle. C’est une question fondamentale, un de mes chevaux de bataille. Quand on a pu, en intervenant auprès d’une personne, briser le maillon de la chaîne et se dire que les générations à venir ne souffriront peut-être plus comme les anciennes, c’est du bonheur à l’état pur ! Au plaisir. I.B.B.
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Bonjour Isabelle,
Apprendre à « faire société », excellent programme... Mais où donc l’enfant en trouverait-il le modèle ?
Du point de vue de la norme, de l’identité définie par le non-dit culturel ambiant, la base de notre vie est l’individu : toute notre vision de la nature humaine est définie selon lui, ses droits, sa nature, ses idéaux de réussites, etc...
Nous admettons couramment que nous vivons dans une société « individualiste », sans même remarquer la contradiction entre ces deux termes.
Et comparé aux nombreuses familles monoparentales d’aujourd’hui, des parents encore unis font figure de milieu privilégié, presque fabuleux !
Il fut un temps où un couple seul n’aurait pas été considéré comme « famille », et où, dans les communautés « normales »,les enfants étaient entourés de multiples personnages de statuts et d’âges différent ; mais l’identité humaine même était vue et vécue autrement puisque dans les recensements d’alors on comptait par « feux » et non par individus.
A ces époques là on pouvait en effet parler de « faire société », car il existait bel et bien une société qui, par ses multiples voix, parlait aux enfants.
Mais la nature des enfants n’a pas changé en huit cents ans : celle d’un écho qui renvoie ce qu’on lui a donné.
Et l’état de nos enfants actuels ne fait rien d’autre que nous renvoyer le message réel qui se trouve derrière nos mots : toujours plus ; nous ne sommes pas là pour donner et nous grandir par des responsabilités mutuelles, mais pour nous en mettre jusque là, par pouvoirs et consommations, et aussi en refusant que qui que ce soit puisse nous limiter et nous « bouffer » la vie, au nom de notre « indépendance » individuelle.
Nos enfants sont parfaîtement normaux, c’est nous qui ne le sommes plus... Vouloir leur donner ce que nous ne possédons pas est forcément voué à l’échec ; et le citoyen-roi ne peut enfanter qu’un enfant-roi.
Paradoxalement, je crois que les jeunes qui font le plus « société », ce sont justement les jeunes qui s’essayent en bandes dans les quartiers défavorisés : l’humanité qui s’en dégage est d’autant plus barbare qu’elle est authentique.
C’est précisément ce que nous ne pouvons tolérer ; car elle nous renvoie à ce qui nous fait nous détourner de ce miroir qu’est la société pour nous recroqueviller dans ce refuge qu’est l’individu : la peur de nous-même.
Cordialement Thierry
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@Thierry
Nous admettons couramment que nous vivons dans une société « individualiste », sans même remarquer la contradiction entre ces deux termes.
Vous prenez des pincettes pour exprimer le terme individualiste, et c’est sans aucun doute là où réside le problème ; non dans le fait de prôner le développement de l’individu, mais d’oublier que le développement d’un individu ne peut se faire que dans un contexte social, que ce développement ne peut se faire indépendamment des autres individus (principe parallèle à celui de liberté dans une société) au risque d’aboutir à de l’égoisme, voir de l’égocentrisme.
L’individu se construit sur son rapport avec les autres, il s’identifie par différentiation aux autres. Seul, un individu ne peut pas se développer (cas de maladies mentales comme l’autisme).
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@Christophe Il est tout à fait discutable et réducteur de concevoir l’autisme comme « maladie mentale ». Il serait plutôt question d’une différence au niveau cérébral. Si docdory passe par là, il pourrait sûrement apporter quelques précisions à propos des TED. Actuellement, on serait en fait plutôt disposé à voir l’autisme comme un continuum, avec des formes plus profondes que d’autres. Voir, par ex, le livre de T.Atwood relatif au syndrome d’Asperger. Aussi, de nombreuses facilités de langage sont égarantes, et même dommageables, lorsque, par exemple, on qualifie d’« autistes » des gens qui s’illustrent en matière d’insensibilité et d’indifférence aux autres. Une approche humaniste ne peut pas faire l’économie d’une réflexion critique sur de telles questions.
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@Pingouin Perplexe
J’ai écrit un peu trop rapidement !
En effet l’autisme s’apparente à un syndrome et non à une maladie. Merci d’avoir corrigé cette bévue.
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En fait, ce sur quoi je souhaitais attirer l’attention repose sur l’idée, certainement très philosophique, selon laquelle ceux qui ont un rapport au monde différent gagneraient certainement à se trouver mieux compris, et il n’est pas tout à fait exclu qu’une telle compréhension puisse aussi contribuer à faire en sorte qu’une société ne se trouve pas trop malade de quelque pénurie d’humanité. Notre époque ne manque pas de périls. Tant et si bien que la préoccupation que l’on peut ressentir à l’égard de ceux qui seront les Successeurs, les Descendants, autrement dit, les enfants, gagne à se trouver mise en perspective. Du coup, il y a peut être là de quoi souscrire à l’idée du mouvement « pas de zéro de conduite... ». La réinvention permanente du « vivre ensemble » est un enjeu majeur. Il est à souhaiter que cet enjeu puisse contrecarrer l’essor de nouvelles violences, et notamment « en réseau », celles qui feraient un peu du « Lager » sous d’autres formes...
Ma liberté de ton me conduirait-elle à employer des termes quelque peu excessifs ? Peut-être bien, et volontiers pour la bonne cause. Il est une question que l’on ne peut certainement éviter de se poser : existe-t-il quelque chose comme une grande Loi qui serait à concevoir comme frontière infranchissable entre la civilisation et la barbarie ?
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Bonjour Aquad 69 (Thierry), « Mais la nature des enfants n’a pas changé en huit cents ans », dites-vous. Pourquoi donc tomber dans un fatalisme qui aménerait à penser que l’on ne pourrait plus « faire société » ? Je ne nie pas les difficultés de notre société d’aujourd’hui mais le défaitisme et l’abandon ne feront qu’accentuer sa blessure. J’assume ainsi ce qui est peut être considéré comme de l’utopie mais je crois qu’il est encore possible aujourd’hui de « faire société ». I.B.B.
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Bonjour Pingouin Perplexe (sympa comme pseudo !), « existe-t-il quelque chose comme une grande Loi qui serait à concevoir comme frontière infranchissable entre la civilisation et la barbarie ? ». Il s’agit de la loi symbolique (c.f. l’oedipe, la triangulation du père,.... Une bonne partie de l’oeuvre de Freud). Au plaisir. I.B.B.
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Bonsoir IBB, et merci pour votre réponse.
Si vous voulez mon avis, Freud est indémodable...
Salutations du pingouin
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Bonjour Isabelle,
mon commentaire n’avait pas pour but de prôner le fatalisme, au contraire :
je pense que si l’on veut obtenir des résultats concrets et durables, il faut s’appuyer sur la nature humaine ; si le système de vie actuel, ce que nous appelons la « société », ne répond plus aux besoins humains, et ne s’y plie plus, alors c’est ce système qui est anormal, malade, et qu’il faut soigner.
C’est l’Etat qui est fait pour l’humain, et non le contraire.
Mais je constate que la majorité des gens sont comme vous, ils partent de l’état de fait, de la situation actuelle, sans la remettre en question, pour vouloir être « réaliste », puisque changer la société n’est pas en notre pouvoir à court terme (et c’est celà que je ressent comme une attitude « fataliste », quand à moi).
Vouloir adapter l’humain indéfiniment, sans limites, à des conditions de vies de plus en plus éloignées de sa nature serait comparable à un cultivateur qui essayerait aveuglément de cultiver une plante sur un terrain qui ne lui conviendrait pas ; on peut obtenir temporairement l’apparence de résultats, mais au final celà ne peut mener qu’à l’échec.
Mais depuis deux cents ans les mythes de l’évolution humaine et du « progrès » technique et Etatique sont des tabous à valeur religieuse que l’on refuse de remettre en question, que l’on place au dessus de tout, qui ne sont pas « négociables », comme des « évidences sacrées » et c’est l’humain qui doit absolument s’y adapter et s’y plier.
Et l’on constate effectivement sur le terrain que jamais il n’y a eu plus de désordres psychologiques, de dépressions, de suicides, et de gens désocialisés, jeunes et vieux ; et que comme vous l’avez remarqué, la silhouette de bien des enfants laisse présager un avenir très sombre.
Mais vous n’obtiendrez rien de durable et décisif par des demi-mesures, sans remettre complètement en question les idéaux et les images identitaires individualistes et rationnelles,issues de l’époque des « lumières », qui sont les modèles aujourd’hui imposés à tous, et qui ne mènent qu’à une aliénation générale et à une grande souffrance psychologique et existentielle tant chez les jeunes que chez les vieux.
Amicalement Thierry
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Bonjour Thierry,
Encore une fois, je trouve votre commentaire très pertinent. La problématique de l’enfant-roi doit en effet être replacée dans le contexte plus général de la désintégration des liens sociaux et de la famille souche en particulier (plusieurs générations, plusieurs familles nucléaires...).
A quand un article sur Agoravox ? Je l’attends avec impatience.
Au plaisir de vous lire,
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Bonjour Esteban,
merci de votre commentaire.
A mon tour de vous demander comment vous en êtes arrivé là (références, auteurs, etc...)
Je vous en ai envoyé sur votre précédent article.
Amicalement Thierry
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Bonjour Thierry, « je pense que si l’on veut obtenir des résultats concrets et durables, il faut s’appuyer sur la nature humaine ; si le système de vie actuel, ce que nous appelons la »société", ne répond plus aux besoins humains, et ne s’y plie plus, alors c’est ce système qui est anormal, malade, et qu’il faut soigner. C’est l’Etat qui est fait pour l’humain, et non le contraire.". Dites-vous.
Je suis complètement d’accord avec vous. Ma première réponse se situait au sein de la famille, je pense en effet qu’il est difficile mais encore possible d’élever ses enfants en leur apportant le regard critique nécessaire pour évoluer dans cette société qui est la notre mais aussi la leur. Je crois que l’on peut individuellement résister à la tyrannie de la comsommation et des marques en faisant plaisir de temps en temps à son enfant mais en saisissant ces instants pour parler avec lui de la question de l’être et du paraître, de la avaleur de l’argent et que par voie de conséquence, saisir ces instants pour lui signifier qu’il ne portera pas des vêtements de marques de la tête aux pied ! je crois aussi que l’on peut sélectionner ensemble des programmes de télévision avec bien-sur parfois certains compromis tout en précisant que le divertissement vient après l’essentiel travail scolaire. Je crois encore que l’on peut proposer à ses enfants des alternatives à cette maudite télévision telles que des sorties, des temps de jeux de société. les enfants demandent par dessus-tout que l’on s’occupent d’eux et que l’on passe du temps avec eux. Bien sur, je reconnais que le rythme de nos vies ne permet pas toujours cet idéal et qu’il est parfois apaisant de prendre un bon bouquin tandis que son enfant regarde la télévision. Le tout est une fois de plus une question de juste mesure à trouver, amis je reconnais que ce n’est pas toujours aisé.
En revanche, votre vision est plus sociétale et elle me semble juste. Mais la, le combat est politique. A nous de trouver les armes. Le net n’est-il pas un début de révolution ? Le pouvoir n’est-il pas ici entre les mains des citoyens contrairement à tous les autres médias ? Ce média que représente Agoravox n’est-il pas une première forme d’inssurection ? Ensuite, il y a bien sur les urnes et pourquoi pas l’engagement politique concrêt, ce que pour ma part, j’envisage de plus en plus. Au plaisir. I.B.B.
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Bonjour Isabelle,
merci d’avoir répondu.
C’est à débattre ainsi que l’on s’aperçoit que l’on est nombreux à être d’accords sur beaucoup de choses.
Mais quand à un projet politique... Ce sont les habitudes des gens qui doivent changer, ce qui implique plutôt un projet pédagogique par le bas, peut-être par des associations, et la croissance de minorités significatives.
C’est là que l’action de milieux féminins pourrait être importante ; je pense, par exemple, au mouvement "ni pute ni soumise", qui était intéressant car il n’était pas un mouvement féministe dans ce sens qu’il ne s’occupait pas que des femmes, mais qu’il voulait repenser un statut pour tout le monde, un projet pour tous.
Je ne suis pas sûr que les politiques disposent de ce pouvoir là ; je me souviens de Dominique Voinet, qui avait beaucoup d’idées quand elle s’est retrouvée ministre, et qui s’est retrouvée ligotée par les règles de gouvernement et les problèmes de budjets...
Amicalement Thierry
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Très bon article, Toutefois, l’influence du facteur monoparental m’amène à rappeler qu’en France
- plus de 80% des divorces sont demandés par les mères
- dans plus de 80% des cas (aussi), la garde est affectée à la mère. Les gardes alternées sont systématiquement refusées si la mère s’y oppose.
- dans plus d’1 cas sur 3, l’enfant perd tout contact avec le parent non gardien au bout de qq années.=> Au risque de paraître caricatural, je me demande parfois combien de familles sont _vraiment_ monoparentales et combien lrésultent de l’éviction pure et simple du père (pour toutes les bonnes ou mauvaises raisons qu’on puisse imaginer). Bien sûr, la réalité n’est pas aussi tranchée ou manichéenne, mais il me semble néanmoins que la présence (au moins éducative) des 2 parents est un facteur primordial d’équilibre et de construction pour l’enfant. Ainsi, malgré tous les défauts que cette solution puisse avoir, il me semble que systématiser la garde alternée (sauf bien sûr dérogation motivée du juge s’il y a danger pour l’enfant) comme l’ont fait la Belgique et l’Italie permet d’aller vers une société plus équilibrée, de garantir le maintien d’un lien éducatif réel entre chaque parent et l’enfant (et de faire que les pères se sentent moins impuissants/déresponsabilisés aussi).
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Globalement d’accord avec votre commentaire. Si on ne tombe pas dans les cas exrêmes d’abandon « volontaire », il est necessaire de préciser une escroquerie intellectuelle.
En effet, les pères sont déresponsabilisés DE FACTO, mais ils restent néanmoins responsables.
Ensuite pour la garde alterner, elle n’est possible que si les parents restent dans les environs. Sinon c’est très alléatoire.
Par contre il est vrai que l’éducation est un équilibre entre Amour et Autorité, et on n’est jamais trop de deux pour ne pas se faire enfumer par nos jolies petites têtes « blondes ».
Le jeu de la complémentarité Homme/Femme est primordial.
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Bonjour Ade, La garde alternée n’a pas non plus que des aspects positifs (perturbation, manque de repères, besoin de se poser, déséquilibre...). Je ne prône rien de précis, je ne fais que nuancer, si vous le permettez, votre propos. Au plaisir. Isabelle Buot-Bouttier
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Bonjour Jules Lebenet, « Par contre il est vrai que l’éducation est un équilibre entre Amour et Autorité, et on n’est jamais trop de deux pour ne pas se faire enfumer par nos jolies petites têtes »blondes". Le jeu de la complémentarité Homme/Femme est primordial.". Je suis totalement en accord avec cette pensée. Au plaisir. I.B.B.
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Laissons à l’enfance son royaume ! Devenu grand, l’enfant aura beaucoup d’obstacles à surmonter...Mais apprenons-lui à gérer ses frustrations. Le véritable enfant-roi est celui qui règne assez sur ses désirs et sur le monde des choses pour ne pas s’en laisser dominer.
Pour le reste, l’éducation est un constant dosage de deux principes : l’amour et l’autorité.
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les enfants sont à l’image des parents. Soigner les parents soit les adultes d’aujourd’hui, et les choses iront mieux. La lutte pour son boulot, les manipulations de toute sorte, la difficulté de dicerner ce qui est vrai ou faux, mettent les adultes dans des sacs de noeuds psychologiques qui leur bouffent une énergie dingue. La société est malade et les enfants suivent. Mélodie
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@ D.W.
Commentaire trollesque et stupide. On ne trouve nulle part de documents attestant de la qualité artistique ou enfantine du grand bleu. Nulle part, si ce n’est sur son site onaniste dédié à lui et dont il est le seul moi-je individualiste egotiste qui s’en occupe. Et tout le reste est de la foutaise.
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La photo a été prise aux PAYS BAS lors d’un affrontement footballistique entre Feyenord Rotterdam et l’AJAX AMSTERDAM il y a + de 5 ans !!!
Merde aux PAYS BAS ils ont aussi des soucis avec leurs enfants QUE FAIRE CHERE AUTEUR ??? Interdire le football
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Non il faut supprimer les néerlandais.
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Réponse au commentaire D .West de 16h28,
C’est vrai que sur la photo , tu les fait pas tes 53 ans !!!
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Sur la photo, il avait 17 ans.
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« Les aventures de 66 qui s’étouffe dans son vomi »
Franchement demian à l’west, vous n’avez pas l’impression que c’est niveau caniveau vos posts. Echangez vous n° de tel, ou passez la nuit ensemble, mais foutez ous la paix avec vos discussions de cours de récréation de maternelle.
Les scores -30, -40, -50 (j’ai même vu un -56 en tout début d’article) sont très explicites du raz le bol des lecteurs. Il ne faudra pas venir jouer les victimes et nous prendre la tête avec vos histoires de triche de gamin de 12 ans. Vous êtes mal noté parce que vous êtes nul et inintéressant ET RIEN D’AUTRE. A bon entendeur !
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Arrêtez de vous raconter des histoires mon pauvre demian. Vous êtes complètement ridicule avec vos explications fumeuses. Tous vos posts sont au dessus et nous pouvons tous nous rendre compte par nous même de leur nullité.
Vous allez nous trouver quoi aujourd’hui pour justifier vos -50 et -60 ? que vous êtes un génie incompris et que tous les autres participants sont des idiots ? N’avez vous donc aucune conscience du ridicule ?
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@(IP:xxx.x32.214.186) le 2 février 2007 à 21H01
il y as pire que ça ;
Tiens... l’archétype du médiocre en réactions, le voilà... il manquait ! ALors occupe toi de tes féces et de ton orthographe avant de tenter l’évacuation de ces pages. Visiblement, le bougre n’a rien compris à ce qu’était la propagande... Moi je défends des convictions et je ne roule pour personne, vu ? http://pamphletaire.blogspot.com
c’est surréaliste ,mais différent .
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« Mais, vous ne vous sentez pas vivre si je ne vous réponds pas, pour que vous jugiez si utile de me provoquer si grossièrement ? »
Si ça vous aide à vivre, pensez le. Mais n’espérez pas une seconce que qui que ce soit soit dupe de vos simagrées.
Quant à vous Talleyrand, vous pouvez prendre des grands airs, vous ne valez pas mieux que lui. Pensez vous réellement être le genre de contributeur que forum souhaite avoir parmis ses membres ? Vous vous faites des illusions. Vous faites parti des parasites, qu’un forum citoyen n’a d’autre alternative que de devoir supporter. D’ailleurs les lecteurs ne s’y trompent pas en jugeant quasi sytématiquement vos commentaires comme tétant « non constructifs ». Une autre conspiration peut-être ? Vous n’atteignez pas encore les records d’impopularité de votre petit camarade de jeux, mais cela devrait venir très vite. Et comme tous ceux qui ont trainé dans le sillage de demain west, vous disparaitrez dans les poubelles d’agoravox.
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Vous aussi vous vous racontez des histoires Talleyrand, et vous êtes de moins en moins crédibles. Ce sont vous les hooligans, même si vous avez du mal à l’admettre.
Nous sommes sur un forum citoyen et nous sommes tous là pour échanger des idées. Ce media, n’est ni un faire valoir pour nombriliste, ni un club pour esseulés, déseuvrés et solitaires en mal de rencontres et autres représentants de la misère sociale française. Vous voulez tchater, connectez vous sur un IRC, ici c’est un forum.
L’humour quand il accompagne un propos intelligent est le bienvenu, déblaterer des niaiseries puériles et sans aucun intérêt à longueur de journées (et de nuits) au milieu d’un débat, c’est du hooliganisme. Les réactions de rejets, les votes négatifs, les agressions ne sont que la manisfestation de raz le bol de lecteurs importunés, agacés et génés par tout cela, et impuissants face à tant de médiocrité, de mauvaise foi et manque de savoir vivre. Ce n’est pas la fonction de ce forum, et c’est pour cela qu’il a été banni une première fois (le premier bani de ce forum), et ce sra pour que je l’espère sincèrement il sera au final bani à tout jamais pour le plus grand bien de ce forum.
Enfin et pour être tout à fait honnête, je pense que vous ne valez pas beaucoup mieux que lui, relisez vos propos plus haut et vous en prendrez peut être conscience tout seul, sinon nous ne pouvons rien pour vous si ce n’est tout faire pour qu’agoravox nous débarasse de vous. Désolé d’être aussi direct mais c’est ce que je pense, et au vu de vos votes je ne suis pas le seul.
Permettez moi en guise de conclusion, un petit conseil Talleyrand : arrêtez de vous cacher derrière votre petit doigt, personne n’est dupe de la situation.
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On sent fout de ta vie
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On s’en fiche de ta vie.
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Demian, Dommage que votre commentaire sur la photo de Bibi Démian en vacances n’ait pas été apprécié à sa juste valeur, je le trouve en effet assez drôle. I.B.B.
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Seb, J’aurais bien aimé être à l’initiative de la photo mais il se trouve que c’est Agoravox qui s’en ai chargé. Je l’ai découverte, comme tous les lecteurs, à la parution de l’article. Et je la trouve foutrement bien adaptée au sujet, c’est du génie ! I.B.B.
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Foutrement , adverbe copulatif , joignant l’ utile à l’ agréable .
Mais comment ils parlent ici , les dames ?
Rocla
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Cher IP:xxx.x01.7.29) le 5 février 2007 à 13H55 La richesse de la langue française étant à notre disposition pour en user et en abuser, je jouis chaque jour davantage en jonglant avec tous les vocables allant du raffinement le plus absolu à l’expression populaire, voire grossière, mais qui a le pouvoir inégalable de la métaphore dont l’image s’impose avec force. Un Privilège qui n’est pas réservé aux hommes Monsieur xxxx. Au plaisir. I.B.B.
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@l’auteur Isabelle BUOT-BOUTTIER
Oui, nos enfants sont mal éduqués, je vois 3 causes évidentes, mais inavouables :
1) les femmes travaillent de nos jours, ce qui laisse à nos enfants, le soin de grandir dans des environements collectifs ( garderies, creches,etc...) que l’on peut qualifier de « jungle de nourrisson » : le comportement des enfants entre eux, étant ce qu’il est. Donc ils apprennent trés vite la régle du jeu sociale des sociétés humaines.
Aupparevent, les enfants grandissait dans des fratries encadrés et surveillés, et la découverte du monde, se fesait plus tard, part des enfants donc plus agés, et disposant de répéres moraux et affectifs.
2) Les grands média, par la pub et le divertissement influent sur les enfants, et les incitent ouvertement à la consommation. Ceux ci insistent auprés de leurs parents pour toujours mieux consommer, ( et briller ainsi auprés de leurs camarades). Nous créons donc surtout des consommateurs, plus que des adultes « disciplinés » et respectueux.
3) un laxisme redoutable est visible dans nos écoles, où la violence se dévellope, et signale, l’incapacité des adultes à encadrer nos enfants. Le refus d’appliquer strictement des regles se combine avec l’illusion d’établir des « contrats » d’éducation avec des gamins, basés sur l’échange et la communication.
Je suis peut être vieux jeu, mais on a pas à « négocier » avec des mômes. Ils doivent suivre les régles, au lieu d’apprendre à les biaiser.
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avec Leveque, le désir de taper les enfants s’accompagne du désir de mettre sa femme à la maison : Qu’est-ce que je disais : Tout est dit dans le commentaire de Leveque.
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Ah ok je veux empecher les femmes de bosser et j’aime taper les gamins...
Mais si tu avais tout bien lu mon commentaire tu aurais du remarquer que je veux couper les ailes de tous les pingouins et faire bouffer du whiskas à des vieux en maison de retraite.
Mais tu t’es juste arreté au proces d’intention...
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1) les femmes travaillent de nos jours,
Les hommes aussi.
3) un laxisme redoutable est visible dans nos écoles, Les instits sont débordés et ont trop d’enfants pas classe. Ils passent leur temps a éduquer plutôt qu’a enseigner.
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Donc si on resume, les femmes doivent rester a la maison et faire des gosses pour qu’il y ait une grosse « fatrie ».
Lamentable... tiens, je crois que vous avez oublie la messe le dimanche matin...
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Justement non, je ne dis pas qu’il faut revenir à ça.
Je ne dis pas non plus, qu’il faut empecher les femmes de travailler.
Je dis encore moins qu’il faut pondre toute une fratrie d’enfants.
Je dis que DEPUIS que les femmes travaillent, le nombre d’enfants à diminué, ce qui pousse au culte de l’enfant roi et prive l’enfant de l’apprentissage de la patience et la tolérance, qui est obligatoire dans une famille plus nombreuse.
Parallement le fait des placer des enfants en creche où ils sont bien trop nombreux, souvent renouvellés, assimile plus l’enfant à un individu perdu au milieu d’une foule, et pousse l’enfant à devellopper ,inconsciemment, un individualisme forcené, au détriment de sa personnalité.
Alors, non je ne veux pas empecher les femmes de travailler, mais prendre le temps d’elever des enfants quand ils sont jeunes, durant les 2 premieres années, me semble un peu plus humain que de les confier à une crêche - usine .....
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« Alors, non je ne veux pas empecher les femmes de travailler, mais prendre le temps d’elever des enfants quand ils sont jeunes, durant les 2 premieres années, me semble un peu plus humain que de les confier à une crêche - usine ..... »
Je ne crois pas que l’on puisse dire cela. Tout les couples n’ont pas les moyens financier de faire en sorte que la femme reste a la maison. D’autre part les femmes sont misent a l’école et fond des études et apprennent tout comme les hommes un métier interesssant. On ne peu pas leur en vouloir de garder leur métier tout en faisant des enfants ! De plus on sait très bien qu’après 2 ans a la maison une femme aura bien du mal a retrouver un travail égal a celui qu’elle avait avant ses enfants. De ce point de vue la je ne vois pas comment on peu revenir en arrière. Et puis il ne faut pas exagerer, les enfants ne deviennent pas tous des délinquants parcequ’ils ont été a la crêche.
Pour toute les raisons que j’ai donné je trouve qu’il n’est plus juste aujourd’hui que ce soit la femme qui sacrifie sa carrière ou son travail. D’autre part en considérant pendant longtemps que c’est a la mère qu’incombe uniquement la tache d’élever ses enfants on a finis par deresponsabiliser le père ! Une père se sentant peu concerné ne sachant pas creer un relation de confiance avec ses enfants crée aussi de nombreux dégat a l’age adulte.
Aujourd’hui les hommes comme les femmes peuvent avoir un congé parental. C’est l’évolution et le changement des mœurs qui exige cela. Et les hommes autant que les femmes ont la chance extraordinnaire de pouvoir passer du temps avec leur enfant.
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