bonsoir comic dancer,
je ne peux qu’être d’accord avec vous.
je suis issue du babyboom, mais comme je l’ai dit antérieurement, j’ai essayé de transmettre à mes enfants le respect de soi et de l’autre.
j’ai expéérimenté et j’expérimente encore le « non » si difficile à maintenir. combien de fois, dois-je resister aux « appels yeux de cocker » de ma petite chipie de presque 18 ans : « ooooouai, mais, les copines, elles, elles ont le droit de... » « c’est pas juste... » la chanson est la même au fil de l’enfance et de l’adolescence. ce serait si facile de céder à la pression boudeuse ou colérique d’un enfant...
mais si on dit oui, à quoi va t-on le préparer ? la société,
toute « libérale » qu’elle soit, est semée d’embûches, d’interdits, de contradictions. en fixant des limites, nous apprenons à nos enfants à tenir compte du monde qui les entoure, et surtout à s’armer afin de réussir leur vie.les obstacles c’est fait pour être sautés ou contournés, pour cela il faut de l’énergie, de la réflexion et de la patience. à tout moment, ce que l’on a acquis peut-être remis en question : travail, famille, confort matériel, certitudes. pour aller de l’avant la solution, c’est de battre, d’avoir la volonté de recommencer, de changer de voie. en ayant appris à le confronter au « non » dès l’enfance, on peut ainsi donner à nos enfants l’envie de continuer à vivre debout.
en résumé, un « non » bien posé c’est souvent l’expression de l’ amour que nous portons et qui nous lie à nos enfants.
bonne soirée,
claude