Talleyrand,
Il n’est pas question dans mon propos de déresponsabiliser les parents (qui ceci dit, n’ont malheureusement pas toujours conscience des dégats q’ils ont causés). J’entends pourquoi le terme maladie vous dérange, je ne crois pas d’ailleurs avoir utilisé ce terme, à vérifier, je crois avoir employé le mot pathologie. Vous allez me dire, sans doute que c’est la même chose, mais tout cela n’est qu’une affaire de sémantique, le tout est de savoir quel sens on met derrière les mots. Si je parle de pathologie, je pense à la question du trouble et de la souffrance. Or, si les névroses touchent quasiment l’ensemble de la population mondiale, la psychose, est bien une pathologie dans le sens ou on ne peut soigner la personne. La schyzophrénie, la perversion, ne se soignent pas. Elles s’appaisent, dans le meilleur des cas avec des psychotropes mais on ne guérit pas de ces pathologies qui ne sont d’ailleurs pas nécessairement liées à l’éducation. Enfin, le débat est complexe et j’ai l’impression que vous faites surtout référence aux abus de la psychiatrie qui peut parfois étiqueter, voire interner, à tort. Ces situations sont tout à fait condamnables mais on ne peut nier pour autant que la psychose existe et que cette chose que je vous laisse définir à votre guise ne peut être guérie par un travail thérapeutique.
Je vous souhaite une bonne soirée.
Isabelle.