Voici un article de Ha’aretz que j’ai traduis :
Déconstruire
les murs de Jéricho
écrit
par A. Kafel
Monday,
14 August 2006
http://lib1.library.cornell.edu/colldev/mideast/jerques.ht
Par Ze’ev Herzog
Friday, October 29, 1999
(c) copyright 1999
Ha’aretz. All Rights Reserved
À la suite de 70 années de fouilles
intensives dans la Terre d’Israël, les archéologues ont trouvé :
Les actions des Patriarches sont légendaires, les Israélites n’ont
pas séjournés en Égypte, ils n’ont fait d’exode ni conquit la
terre. De plus, nulle part il n’est fait référence à un empire de
David ou de salomon ni à la source de la croyance dans le Dieu
d’Israël. Ces faits sont connus depuis maintenant des années mais
Israël est un peuple têtu et personne ne veut en entendre parler.
By Ze’ev Herzog
Voici ce qu’ont appri les archéologues
à la suite de leurs excavations dans la Terre d’Israël : Les
Israélites n’ont jamais été en Égypte, ils n’ont pas errés dans
le désert, ils n’ont pas conquis la terre lors d’une campagne
militaire et ils ne l’ont pas non plus transmise aux douze tribus
d’Israël. Le fait que la monarchie unie de David et Salomon, qui est
décrite dans la Bible comme un pouvoir régional, fut au mieux un
petit royaume tribal, est peut être encore plus difficile à
accepter. Le fait que Jéhovah, le Dieu d’Israël, avait une
contrepartie féminine et que la religion primitive Israélite
n’adopta le monothéisme que lors de la période de déclin de la
monarchie et non au Mont Sinaï, sera un choc plutôt désagréable
pour beaucoup de gens. La majorité des personnes engagées dans le
travail scientifique dans les sphères étroitement liées de la
Bible, de l’archéologie et de l’histoire du peuple Juif – et qui
initialement s’étaient engagées dans ce domaine en quête de
preuves pour corroborer l’histoire de la Bible – accepte maintenat
que les évènements historiques liés aux étapes de l’émergence du
peuple Juif, sont radicalement différentes de ce que raconte
l’histoire.
Ce qui va suivre est un court rapport
de la brève histoire de l’archéologie, avec une emphase sur les
crises et pour ainsi dire, le Big Bang de la dernière décennie. La
question critique de cette révolution archéologique n’est pas
encore parvenue dans la conscience publique mais elle ne peut être
ignorée.