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Commentaire de lionel

sur La Ligue de Défense juive commet une nouvelle attaque anti-juive : retour sur les faits, et analyse


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lionel 28 septembre 2012 07:50

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Inventer les histoires de la Bible

L’archéologie de la Palestine s’est développée en tant que science, à une date relativement tardive, à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, en tandem avec l’archéologie des cultures impériales d’Égypte, de la Mésopotamie, de la Grèce et de Rome. Ces puissances dont nous possédons des sources documentaires importantes, furent les premières cibles des chercheurs qui étaient en quête de preuves impressionnantes du passé et qui étaient habituellement au services des grands musées de Londres, Paris et Berlin. Cette étape n’a effectivement pas pris en considération la Palestine, avec sa diversité géographique fragmentée. Les conditions de la Palestine antique étaient inhospitalières au développement d’un important royaume et il est certain qu’aucun projet vitrine tels que les temples Égyptiens ou les palais Mésopotamiens n’aurait pu y être établis. En fait, l’archéologie de la Palestine n’a pas été engendrée à l’initiative des musées mais elle est née de motivations religieuses.

L’impulsion principale à la base de la recherche archéologique en Palestine fut la relation du pays avec les Textes Saints. Les premières personnes à accomplir des fouilles à Jéricho et à Shechem (Naplouse), furent des chercheurs Bibliques qui cherchaient les restes des villes citées dans la Bible. L’archéologie arriva à son plein dynamisme avec l’activité de William Foxwell Albright. Il maitrisait l’archéologie, l’histoire et la linguistique de la Terre d’Israël et de l’antiquité du proche Orient. Albright, un étasunien dont le père de descendance Chilienne avait été prêtre, commença à fouiller en Palestine dan les années 1920. Sa conviction avouée, était que l’archéologie constiturait le moyen scientifique principal, pour réfuter les affirmations critique portées contre la véracité historique des histoires de la Bible, en particulier celles de l’école de Wellhausen en Allemagne.

L’école de critique Biblique qui se développa en Allemagne au début de la première moitié du XIXe siècle et dont Julian Wellhausen fut la principale personnalité, remit en question l’historicité des histoires de la Bible en affirmant que l’historiographie de la Bible avait été formulée et en grande partie « inventée » durant l’exil Babylonien. Les chercheurs bibliques, en particulier les Allemands, affirmaient que l’histoire des Hébreux, en tant qu’une série consécutive d’évènements commençant avec Abraham, Isaac et Jacob, se poursuivant avec l’installation en Égypte, la mise en esclavage et l’exode pour se terminer par la conquête de la terre et l’implantation des tribus d’Israël, ne fut rien d’autre qu’une reconstruction tardive d’évènements dans un but théologique.

Albright croyait que la Bible était un document historique qui, bien qu’ayant franchit de nombreuses étapes d’édition, reflétait néanmoins, à peu près la réalité de l’antiquité. Il était convaincu que si les restes antiques de la Palestine étaient découverts, ils fourniraient un preuve sans équivoque de la vérité historique des évènements liés au peuple Juif sur sa terre.

L’école d’archéologie qui se développa à partir de Albright et ses élèves, conduisit à une série de fouilles de grandes envergures, sur des sites Bibliques importants : Meggido, Lachish, Gezer, Shechem (Naplouse), Jericho, Jérusalem, Ai, Giveon, Bet She’an, beit Shemesh, Hazor, ta’anach et d’autres. Les choses étaient claires : toute découverte qui serait excavée, contribuerait à l’édification d’une image harmonieuse du passé. Les archéologues qui adoptèrent l’approche biblique avec enthousiasme, se mirent en quête de déterrer la « période biblique » : Ainsi la période des Patriarches, les cités Canaanéennes détruites par les Israélites lors de leur conquête de la terre, les frontières des 12 tribus, les sites de la période d’implantation caractérisés par des « poteries d’implantation », « les Portes de Salomon » à Hazor, Meggido et Gezer, « les étables de Salomon » (ou Ahab’s), « les mines du Roi Salomon » à Timna. Certain de ces chercheurs sont toujours à l’oeuvre. Certain ont même découvert le Mont Sinaï (au Mont Karkoum dans le Negev ou l’autel de Jushua au Mont Ebal.


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