La Crise
Doucement des
failles commencèrent à apparaître sur le tableau idéalisée.
Paradoxalement, une situation fut crée dans laquelle l’abondance de
trouvailles, commençait à ébranler la crédibilité historique des
descriptions bibliques plutôt qu’à les renforcer. Une étape de
crise est atteinte lorsque les théories comprises à l’intérieur du
cadre de la thèse générale initiale, sont incapables de résoudre
un nombre d’anomalies toujours plus nombreuses. Les explications
deviennent lourdes, manquent d’élégance et les pièces ne
s’emboitent pas aisément. Voici quelques exemples de la façon dont
s’est éffondrée l’image harmonieuse initiale.
L’Age des Patriaches:Les
chercheurs ont commencés à avoir des difficultés à se mettre
d’accord sur la période archéologique qui correspondrait à l’Age
des Patriarches. Quand donc Abraham, Issac et Jacob ont-ils vécus ?
Quand donc la Grotte de Machpelah (la tombe des Patriarches à
Hébron) fut-elle achetée afin de servir de lieu d’inhumation pour
les patriarches et les matriarches ? Selon la chronologie Biblique,
salomon a construit le temple 480 ans après l’exode de l’Égypte (1
Rois 6:1). Il nous faut ajouter à cela 430 années de séjour en
Égypte (Exode 12:40) et la durée de vie importante des patriarches,
ce qui nous donne une date au 21e siècle BCE pour le déplacement de
Abraham vers Canaan.
Aucune preuve n’a pourtant été
déterrée, qui pourrait soutenir cette chronologie. Au début des
années 1960, Albright était en faveur de situer l’errance d’Abraham
à l’Age Moyen du Bronze (22e -20e siècle av JC). Pourtant, Benjemin
Mazar, le père de la branche Israélienne de l’archéologie
biblique, proposa lui d’identifier l’arrière plan historique de
l’Age des Patriarches quelques mille ans plus tard, au 11e siècle av
JC – ce qui le placerait dans la « période d’implantion ».
D’autres enfin rejetèrent l’historicité des histoires et les
considérèrent comme des légendes ancestrales racontées dans la
période du Royaume de Judée. Dans tous les cas, le consensus
commençait à se briser.
L’exode hors d’Égypte, l’errance
dans le désert et au Mont Sinaï : Les nombreux documents
Égyptiens dont nous disposons ne font jamais mention de la présence
Israélite en Égypte et ils restent muets quand aux évènements de
l’exode. De nombreux documents mentionnent la coutume qu’avaient des
bergers nomades d’entrer en Égypté et de camper en bordure du delta
du Nil, durant les période de sécherese et de famine. Il ne s’agit
pas là d’un phénomène solitaire : de tels évènements se sont
fréquement dérouléés au cours des milliers d’années et ils
n’avaient rien d’exceptionnels.
Des générations de chercheurs ont
essayés de localiser le Mont Sinaï et les étapes des tribus dans
le désert.
La puissance de la traditon a
maintenant conduit certain chercheurs à « découvrir »
le Mont Sinaï dans le Hijaz du Nord ou, comme je l’ai déjà
mentionné, au Mont Karkoum dans le Negev. Ces évènements capitaux
de l’histoire des Israélites, ne sont corroborés par aucun des
documents disponibles et exterieurs à la Bible ou par des
découvertes archéologiques. La majorité des historiens sont
aujourd’hui d’accord pour dire qu’au mieux, le séjour en Égypte et
l’exode se sont passés pour quelques familles et que leur histoire
privée fut étendue et « nationalisée » afin de
correspondre aux besoin de l’idéologie théologique.
La conquête : Selon
l’historiographie Biblique, l’histoire de la manière dont la terre
fut conquise aux Cannanéens, consttu un des évènements formateurs
du peuple d’Israël. Pourtant de sérieuses difficultés se sont
présentées, précisément lors des tentatives de localiser les
preuves archéologiques de cette histoire.
Des fouilles menées par diverses
expéditions à Jéricho et Ai, les deux villes dont la conquête est
décrite avec moults détails dans le Livre de Joshua, se sont
révélées décevantes. En dépit des efforts des personnes menant
les fouilles, il est apparu que durant la dernièe partie du 13e
siècle av JC, jusqu’à la fin de l’Age de Bronze tardif, qui est
habituellement considérée comme étant la période de la conquête,
il n’y avait aucune ville et ce sur ancun des sites. On a bien sur,
trouvé aucun des murs qui auraient put être renversé.
Naturellement on à proposé des explications pour ces anomalies.
Certaines personnes on proposées que les murs autour de Jéricho
avaient été lessivés par les pluies, alors que d’autres ont
suggérées que des murs plus anciens avaient été utilisés. Dans
le cas de Ai, on a proposé l’idée que l’histoire originelle
faisait en faitt référence à la conquête de la ville voisine de
Beit El et qu’elle avait été transformée en Ai par des rédacteurs
tardifs.
Des chercheurs Bibliques ont suggérés
il y a un quart de siècle que les histoires de la conquête soient
considérées comme n’étant rien d’autre que des légendes
étiologiques. Mais alors que de plus en plus de sites étaient
déblayés et qu’il ressortissait que les lieux en question s’étaient
éteint ou avaient simplement été abandonnés, on soutint la
conclusion qu’il n’y avait aucune base factuelle à l’histoire
Biblique de la conquête des tribus Israélites, lors d’une campagne
militaire conduite par Joshua.
Les cités Cananéennes : La
Bible magnifie la puissance et les fortifications des cités
Cananéennes conquises par les Israélites : « De grandes cités
avec des murs jusqu’au ciel » (Deuteronome 9:1). En pratique,
tous les sites qui ont été découverts se sont révélés n’être
que des restes d’implantation non fortifiées, qui dans la plupart
des cas, consistaient en quelques structures ou un palais de
dirigeant ; jamais une véritable ville. La culture urbaine de
Palestine à la fin de l’Age de Bronze, se désintégra dans un
processus qui dura des centaines d’années et qui ne fut pas causée
par des conquêtes militaires. De plus, la description Biblique est
incohérente par rapport avec la réalité géopolitique de la
palestine. Celle-ci était soumise à la loi Égyptienne jusqu’au
milieu du 12e siècle av JC. Les centres administratifs étaient
localisés à Gaza, Yaffo et Beit she’an. On a trouvé des artefacts
Égyptiens sur de nombreux sites des deux côtés du Jourdain. Cette
présence évidente, n’est nulle part mentionnée dans les récits de
la Bible et il est clair que ses auteurs et ses éditeurs n’en
avaient pas connaissance.
Les découvertes archéologiques
contredisent ouvertement l’image biblique : Les cités Cananéennes
n’était pas « grandes ». Elles n’étaient pas fortifiées
et n’avaient pas de « murs jusqu’au cieux ». L’héroïsme
des conquérants, le petit nombre contre la masse et l’assistance de
Dieu combattant pour son peuple, sont des reconstructions
théologiques dépourvues de toute base factuelle.
01/10 12:14 - Traroth
@Labrune : vous ne répondez pas à mon objection, vous contentant d’étaler des noms (...)
01/10 08:31 - Pierre Régnier
Vous êtes sûr, Maurice, que votre prénom s’écrit bien comme ça sur Agoravox (...)
01/10 03:40 - Luc-Laurent Salvador
Merci Lionel, Je me pensais un peu plus féroce que ça. Mais il est vrai que quand le sujet est (...)
01/10 00:04 - Maurice
@ Pierre Reignier, Vous avez raison autant s’y mettre à plusieurs, les histoires drôles (...)
30/09 22:40 - Pierre Régnier
Décidément, Luc-Laurent, vous tenez à raisonner en devinant dans mes questions "des (...)
30/09 22:26 - lionel
Il est vrais que vos commentaires bienveillant, clairs, sincères et sans une dose de cynisme (...)
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