L’origine des Israélites : La fusion des conclusions tirées des épisodes liés aux étapes durant lesquels le peuple d’Israël avait émergé, donna lieu à une discussion sur la question de fondamentale : l’identité des Israélites. S’il n’existe aucune preuves d’un exode hors d’Égypte et du séjour dans le désert et si l’histoire de la conquête militaire de cités fortifiées a été réfutée par les archéologues, alors qui sont les Israélites ? Les découvertes archéologiques ont corroborées un fait important : Au début de l’Age du Fer (qui a commencé quelque part après 1200 avJC), étape qui est identifiée à la « période d’implantation », des centaines de petites implantations furent établis dans la zone de la région centrale des collines de la terre d’Israël. Elles étaient occupées par des fermiers qui travaillaient la terre ou qui élevaient des moutons. S’ils ne venaient pas d’Égypte, quelle était l’origine de ces colons ? Israël Finkelstein, professeur d’archéologie à l’Université de Tel Aviv, a proposé l’idée que ces colons auraient été des bergers pastoraux qui érraient dans cette zone de collines tout au long de l’Age de Bronze Tardif (des tombes de ces populations ont été trouvées sans implantations). Selon sa reconstruction, Les bergers préservèrent une économie d’échange, troquant avec les habitants des vallées de la viande contre des céréales, durant l’Age de Bronze Tardif (qui précéda l’Age de Fer). Avec la désintégration du système urbain et agricole dans les basses terres, les nomades furent forcés de produire leur propres céréales, d’où l’incitation à des implantations fixes.
Le nom « Israël » est
mentionné dans un unique document Égyptien de la période de
Merneptah, Roi d’Égypte et il date de 1208 av JC : « Canaan est
pillé avec tout mal, Askalon est prise, Gezer est saisie, Yenoam est
devenu pareil à s’il n’avait existé, Israel est désolée, sa
semence
ne l’est pas ». Merneptah fait allusion au pays par son nom
Cananéen et il mentione plusieurs villes du royaume avec un groupe
éthnique non-urbain. Selon cette preuve, le terme « Israël »
fut donné à un des groupes de population qui résidait en Canaan
vers la fin de l’Age de Bronze tardif, apparement dans la région
centrale des collines, dans la zone où la Royaume d’Israël serait
ultérieurement établit.
La monarchie unifiée :
L’archéologie fut aussi la
source qui amena la changement au sujet de la reconstruction de la
réalité dans la période connue sous le nom de « monarchie
unifiée » de David et Salomon. La Bible décrit cette période
comme étant le zénith du pouvoir économique, militaire, politique
du peuple d’Israël dans l’antiquité. À l’aube des conquêtes de
david, l’empire de David et Salomon s’étendait de l’Euphrate à Gaza
(« Car il controllait toute la région à l’Ouest de
l’Euphrate, de Tiphsah à Gaza, tous les rois à l’ouest de
l’Euphrate »,
1 Rois 5:4). Les découvertes archéologiques faites sur de nombreux
sites, montrent que les projets de construction attribués à cette
période étaient plutôt maigre en taille et en démonstration de
pouvoir.
Les trois villes de Hazor, Megiddo et
Gezer, dont il est fait mention parmi les entreprises de
constructions de Salomon, ont été extensivement excavées dans les
strates de sol appropriées. Seul la moitié de la section haute de
Hazor avait été fortifiée et elle couvrait une zone de seulement
30 dunams (7,5 acres, 19 hectares), sur un total de 700 dunams occupé
à l’Age de Bronze. À Gezer se trouvait apparemment une seule
citadelle entourée par des murs en terre qui entouraient une petite
surface, alors que Megiddo n’était pas fortifiée par un mur.
Les choses se compliquent encore à la
lumière des excavations conduites à Jérusalem, la capitale de la
monarchie unifiée. De grandes sections de la ville ont été
excavées durant les 150 dernières années. Les fouilles ont
dévoilées des restes impressionant des villes du Moyen Age de
Bronze et de l’Age de Fer II - la période du Royaume de Judée -.
Aucun reste de bâtiment n’a été trouvé à la période de la
monarchie unifiée (même selon la chronologie acceptée), seulement
quelques tessons de poteries.Si l’on considère le niveau de
préservation de restes de périodes plus anciennes ou plus récentes,
il apparaît clairement qu’à l’époque de David et Salomon,
Jérusalem était une petite ville, peut être une petite citadelle
pour le roi, mais en aucun cas elle n’a put être la capitale d’un
empire tel que celui décrit dans la Bible. Cette petite chefferie
est la source du titre de « Beth David » qui est
mentionné sur des inscriptions Araméennes et Moabites plus
récentes. Les auteurs de la Bible connaissaient Jérusalem au 8e
siècle av JC, avec ses murs et sa riche culture dont les ruines ont
été retrouvées dans diverses parties de la ville. Ils ont projeté
cette image dans leur description de l’époque de la monarchie
unifiée. Il est probable que Jérusalem à acquit son statut central
après la destruction de la Samarie, son rival au Nord, en 722 avJC.
Les découvertes archéologiques sont
en accord avec les conclusions de l’école de recherche biblique
critique. David et Salomon furent les dirigeants de royaumes tribaux
qui contrôlaient de petites zones : l’ancien Hébron et plus
tardivement Jérusalem. En fait, un royaume séparé commença à se
former dans les collines de Samarie et il trouve son expression dans
les histoires au sujet du royaume de Saül. Israël et la Judée
furent dès le commencement des royaumes indépendants et à certain
moment, ils furent adversaires. Par conséquent, la grande
monarchie unifiée est une création historiographique imaginaire qui
a été composée, au plus tôt, durant la période du Royaume de
Judée. La preuve la plus évident est peut être le fait que
nous ne connaissons finalement pas le nom de ce royaume.
Jéhovah et son épouse : Combien
de Dieu exactement, avait Israël ? En plus des aspects historiques et
politiques, il y a aussi des doutes quand à la crédibilité de
l’information au sujet de la croyance et de l’adoration.La question
concernant la date à laquelle le monothéisme à été adopté par
les royaumes d’Israël et de Judée à été soulevée lors de la
découverte d’inscriptions en Hébreux antique mentionnant une pair
de Dieux : Jéhovah et son Asherah. Sur les deux sites de Kuntiliet
Ajrud dans la partie Sud-Ouest de la région des collines du Negev et
de Khirbet el-Kom, situé dans le piedmont de Judée, on a retrouvé
des insciptions en Hébreux qui mentionnent « Jéhovah et son
Asherah », « Jehovah Shomron et son Asherah »,
« Jehovah Teman et son Asherah ». Les auteurs étaient
familliers avec une pair de Dieux, Jehovah et son épouse Asherah et
ils envoyaient leurs bénédictions au nom du couple. Ces
Inscriptions du 8e siècle avJC soulèvent la possibilité que le
monothéisme en tant que religion d’état, est une innovation de la
période du Royaume de Judée, à la suite de la destruction du
Royaume d’Israël.
L’archéologie de la Terre d’Israël à
accomplit un processus qui équivaut à une révolution scientifique
dans son domaine propre. Elle est prête à confronter les
découvertes de la recherche Biblique et celle de l’histoire antique.
Mais dans le même temps, nous sommes témoins d’un phénomène
fascinant dans lequel tout cela est tout simplement ignoré par le
publique Israélien. Beaucoup des découvertes qui viennent
d’être mentionnées ici, sont connues depuis des décennies. La
littérature professionnelle dans les sphères de l’archéologie, de
la Bible et l’histoire du peuple Juif les a mentionnées dans des
dizaines de livres et des centaines d’articles. Même si tous les
chercheurs n’acceptent pas les arguments individuels qui sont
l’information pour les exemples que je viens de citer, la majorité
d’entre eux, en ont adoptés les points principaux.
Néanmoins, ces points de vue
révolutionnaires ne pénètrent pas la conscience du public. Il y a
de cela un an, mon collègue l’historien, le Professeur Nadav
Ne’eman, a publié un article dans la section Culture et Littérature
du Ha’aretz, intitulé « Retirer la Bible des bibliothèques
Juives » mais celui-ci n’a pas provoqué de scandale public.
Toute tentative de remettre en question la fiabilité des
descriptions bibliques est perçue comme une tentative pour saper
« notre droit historique à la terre » et pour briser le
mythe de la nation qui renouvelle le Royaume antique d’Israël.
Ces éléments symboliques constituent une composante tellement
essentielle à la construction de l’indentité Israélienne que toute
tentative de remettre leur véracité en question, rencontre soit
l’hostilité, soit le silence. Il est intéressant de constater que
de telles tendances à l’intérieur de la société israélienne vont
main dans la main avec l’attitude adoptée par les groupes Chrétiens
éduqués. J’ai trouvé une hostilité similaire en réaction aux
conférences que j’ai donné à l’étranger à des groupes d’amoureux
Chrétiens de la Bible, bien que se qui les dérangeaient était la
remise en question des fondations de leur croyance religieuses
fondamentalistes.
Il s’avère qu’une partie de la société
Israélienne est prête à reconnaître l’injustice qui a été
commise à l’encontre des habitants Arabes du pays et qu’elle est
disposée à accepter le principe des droits égaux pour les femmes –
mais qu’elle n’est pas prête à reconnaître les fait archéologiques
qui font tomber le mythe biblique. Le choc porté aux fondations
mythiques de l’identité Israélienne est apparament trop menaçant
et il est plus pratique de se voiler la face.
01/10 12:14 - Traroth
@Labrune : vous ne répondez pas à mon objection, vous contentant d’étaler des noms (...)
01/10 08:31 - Pierre Régnier
Vous êtes sûr, Maurice, que votre prénom s’écrit bien comme ça sur Agoravox (...)
01/10 03:40 - Luc-Laurent Salvador
Merci Lionel, Je me pensais un peu plus féroce que ça. Mais il est vrai que quand le sujet est (...)
01/10 00:04 - Maurice
@ Pierre Reignier, Vous avez raison autant s’y mettre à plusieurs, les histoires drôles (...)
30/09 22:40 - Pierre Régnier
Décidément, Luc-Laurent, vous tenez à raisonner en devinant dans mes questions "des (...)
30/09 22:26 - lionel
Il est vrais que vos commentaires bienveillant, clairs, sincères et sans une dose de cynisme (...)
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