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Commentaire de lionel

sur La Ligue de Défense juive commet une nouvelle attaque anti-juive : retour sur les faits, et analyse


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lionel 28 septembre 2012 07:55

L’origine des Israélites : La fusion des conclusions tirées des épisodes liés aux étapes durant lesquels le peuple d’Israël avait émergé, donna lieu à une discussion sur la question de fondamentale : l’identité des Israélites. S’il n’existe aucune preuves d’un exode hors d’Égypte et du séjour dans le désert et si l’histoire de la conquête militaire de cités fortifiées a été réfutée par les archéologues, alors qui sont les Israélites ? Les découvertes archéologiques ont corroborées un fait important : Au début de l’Age du Fer (qui a commencé quelque part après 1200 avJC), étape qui est identifiée à la « période d’implantation », des centaines de petites implantations furent établis dans la zone de la région centrale des collines de la terre d’Israël. Elles étaient occupées par des fermiers qui travaillaient la terre ou qui élevaient des moutons. S’ils ne venaient pas d’Égypte, quelle était l’origine de ces colons ? Israël Finkelstein, professeur d’archéologie à l’Université de Tel Aviv, a proposé l’idée que ces colons auraient été des bergers pastoraux qui érraient dans cette zone de collines tout au long de l’Age de Bronze Tardif (des tombes de ces populations ont été trouvées sans implantations). Selon sa reconstruction, Les bergers préservèrent une économie d’échange, troquant avec les habitants des vallées de la viande contre des céréales, durant l’Age de Bronze Tardif (qui précéda l’Age de Fer). Avec la désintégration du système urbain et agricole dans les basses terres, les nomades furent forcés de produire leur propres céréales, d’où l’incitation à des implantations fixes.

Le nom « Israël » est mentionné dans un unique document Égyptien de la période de Merneptah, Roi d’Égypte et il date de 1208 av JC : « Canaan est pillé avec tout mal, Askalon est prise, Gezer est saisie, Yenoam est devenu pareil à s’il n’avait existé, Israel est désolée, sa semence ne l’est pas ». Merneptah fait allusion au pays par son nom Cananéen et il mentione plusieurs villes du royaume avec un groupe éthnique non-urbain. Selon cette preuve, le terme « Israël » fut donné à un des groupes de population qui résidait en Canaan vers la fin de l’Age de Bronze tardif, apparement dans la région centrale des collines, dans la zone où la Royaume d’Israël serait ultérieurement établit.

La monarchie unifiée : L’archéologie fut aussi la source qui amena la changement au sujet de la reconstruction de la réalité dans la période connue sous le nom de « monarchie unifiée » de David et Salomon. La Bible décrit cette période comme étant le zénith du pouvoir économique, militaire, politique du peuple d’Israël dans l’antiquité. À l’aube des conquêtes de david, l’empire de David et Salomon s’étendait de l’Euphrate à Gaza (« Car il controllait toute la région à l’Ouest de l’Euphrate, de Tiphsah à Gaza, tous les rois à l’ouest de l’Euphrate », 1 Rois 5:4). Les découvertes archéologiques faites sur de nombreux sites, montrent que les projets de construction attribués à cette période étaient plutôt maigre en taille et en démonstration de pouvoir.

Les trois villes de Hazor, Megiddo et Gezer, dont il est fait mention parmi les entreprises de constructions de Salomon, ont été extensivement excavées dans les strates de sol appropriées. Seul la moitié de la section haute de Hazor avait été fortifiée et elle couvrait une zone de seulement 30 dunams (7,5 acres, 19 hectares), sur un total de 700 dunams occupé à l’Age de Bronze. À Gezer se trouvait apparemment une seule citadelle entourée par des murs en terre qui entouraient une petite surface, alors que Megiddo n’était pas fortifiée par un mur.

Les choses se compliquent encore à la lumière des excavations conduites à Jérusalem, la capitale de la monarchie unifiée. De grandes sections de la ville ont été excavées durant les 150 dernières années. Les fouilles ont dévoilées des restes impressionant des villes du Moyen Age de Bronze et de l’Age de Fer II - la période du Royaume de Judée -. Aucun reste de bâtiment n’a été trouvé à la période de la monarchie unifiée (même selon la chronologie acceptée), seulement quelques tessons de poteries.Si l’on considère le niveau de préservation de restes de périodes plus anciennes ou plus récentes, il apparaît clairement qu’à l’époque de David et Salomon, Jérusalem était une petite ville, peut être une petite citadelle pour le roi, mais en aucun cas elle n’a put être la capitale d’un empire tel que celui décrit dans la Bible. Cette petite chefferie est la source du titre de « Beth David » qui est mentionné sur des inscriptions Araméennes et Moabites plus récentes. Les auteurs de la Bible connaissaient Jérusalem au 8e siècle av JC, avec ses murs et sa riche culture dont les ruines ont été retrouvées dans diverses parties de la ville. Ils ont projeté cette image dans leur description de l’époque de la monarchie unifiée. Il est probable que Jérusalem à acquit son statut central après la destruction de la Samarie, son rival au Nord, en 722 avJC.

Les découvertes archéologiques sont en accord avec les conclusions de l’école de recherche biblique critique. David et Salomon furent les dirigeants de royaumes tribaux qui contrôlaient de petites zones : l’ancien Hébron et plus tardivement Jérusalem. En fait, un royaume séparé commença à se former dans les collines de Samarie et il trouve son expression dans les histoires au sujet du royaume de Saül. Israël et la Judée furent dès le commencement des royaumes indépendants et à certain moment, ils furent adversaires. Par conséquent, la grande monarchie unifiée est une création historiographique imaginaire qui a été composée, au plus tôt, durant la période du Royaume de Judée. La preuve la plus évident est peut être le fait que nous ne connaissons finalement pas le nom de ce royaume.

Jéhovah et son épouse : Combien de Dieu exactement, avait Israël ? En plus des aspects historiques et politiques, il y a aussi des doutes quand à la crédibilité de l’information au sujet de la croyance et de l’adoration.La question concernant la date à laquelle le monothéisme à été adopté par les royaumes d’Israël et de Judée à été soulevée lors de la découverte d’inscriptions en Hébreux antique mentionnant une pair de Dieux : Jéhovah et son Asherah. Sur les deux sites de Kuntiliet Ajrud dans la partie Sud-Ouest de la région des collines du Negev et de Khirbet el-Kom, situé dans le piedmont de Judée, on a retrouvé des insciptions en Hébreux qui mentionnent « Jéhovah et son Asherah », « Jehovah Shomron et son Asherah », « Jehovah Teman et son Asherah ». Les auteurs étaient familliers avec une pair de Dieux, Jehovah et son épouse Asherah et ils envoyaient leurs bénédictions au nom du couple. Ces Inscriptions du 8e siècle avJC soulèvent la possibilité que le monothéisme en tant que religion d’état, est une innovation de la période du Royaume de Judée, à la suite de la destruction du Royaume d’Israël.

L’archéologie de la Terre d’Israël à accomplit un processus qui équivaut à une révolution scientifique dans son domaine propre. Elle est prête à confronter les découvertes de la recherche Biblique et celle de l’histoire antique. Mais dans le même temps, nous sommes témoins d’un phénomène fascinant dans lequel tout cela est tout simplement ignoré par le publique Israélien. Beaucoup des découvertes qui viennent d’être mentionnées ici, sont connues depuis des décennies. La littérature professionnelle dans les sphères de l’archéologie, de la Bible et l’histoire du peuple Juif les a mentionnées dans des dizaines de livres et des centaines d’articles. Même si tous les chercheurs n’acceptent pas les arguments individuels qui sont l’information pour les exemples que je viens de citer, la majorité d’entre eux, en ont adoptés les points principaux.

Néanmoins, ces points de vue révolutionnaires ne pénètrent pas la conscience du public. Il y a de cela un an, mon collègue l’historien, le Professeur Nadav Ne’eman, a publié un article dans la section Culture et Littérature du Ha’aretz, intitulé « Retirer la Bible des bibliothèques Juives » mais celui-ci n’a pas provoqué de scandale public. Toute tentative de remettre en question la fiabilité des descriptions bibliques est perçue comme une tentative pour saper « notre droit historique à la terre » et pour briser le mythe de la nation qui renouvelle le Royaume antique d’Israël. Ces éléments symboliques constituent une composante tellement essentielle à la construction de l’indentité Israélienne que toute tentative de remettre leur véracité en question, rencontre soit l’hostilité, soit le silence. Il est intéressant de constater que de telles tendances à l’intérieur de la société israélienne vont main dans la main avec l’attitude adoptée par les groupes Chrétiens éduqués. J’ai trouvé une hostilité similaire en réaction aux conférences que j’ai donné à l’étranger à des groupes d’amoureux Chrétiens de la Bible, bien que se qui les dérangeaient était la remise en question des fondations de leur croyance religieuses fondamentalistes.

Il s’avère qu’une partie de la société Israélienne est prête à reconnaître l’injustice qui a été commise à l’encontre des habitants Arabes du pays et qu’elle est disposée à accepter le principe des droits égaux pour les femmes – mais qu’elle n’est pas prête à reconnaître les fait archéologiques qui font tomber le mythe biblique. Le choc porté aux fondations mythiques de l’identité Israélienne est apparament trop menaçant et il est plus pratique de se voiler la face.







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