Bonjour à tous,
Comparaison du service de la dette (total annuel intérêts) aux recettes fiscales nettes :
Les recettes fiscales nettes de la LFI 2011
en milliards d’euros
en % du total
Taxe sur la valeur ajoutée
130,8
51,3
Impôt sur le revenu
52,2
20,5
Impôt sur les sociétés
44,8
17,6
Taxe intérieure sur les produits pétroliers
14,1
5,5
Autres recettes nettes
12,9
5,1
Total
254,8
La charge de la dette est
l’ensemble des dépenses de l’État consacrées au paiement des intérêts de sa dette.
Elle devrait s’élever en 2012, selon le projet de
loi de finances,
à
48,8 milliards d’euros, soit 13% du budget de l’État. Le paiement des
intérêts de la dette représente ainsi aujourd’hui le troisième poste de
dépenses de l’État.
Attention, actuellement nous remboursons les intérêts et une partie du capital emprunté, tout en vivant à crédit. En effet, nous remboursons du capital emprunté échu par la souscription à de nouvelles dettes à taux différent.
Le gouvernement fait de la « cavalerie », fait « rouler » la dette, donc augmente mécaniquement le déficit et la dette publique et ceci étant aggravé par la diminution du taux de croissance, du PIB dû à la politique d’effort juste (austérité).
D’autre part, la règle d’or, ratio « Dette publique / PIB compare un »stock« à un »flux« , ce qui est un non sens.
Il vaudrait mieux comparer des »recettes« à des »dépenses« , ou un »stock de dette« à un »stock d’avoirs« (matériels et immatériels)
C’est dans ce pseudo ratio que se trouve l’arnaque.
En ce qui concerne le différentiel entre le pourcentage total de la dette publique et le seuil de 60%, il doit être réduit par cinquièmes soit sur cinq ans !!!!
Mais cette dette est irremboursable et odieuse pour partie, donc un défaut (partiel ou total) coordonné de la zone euro est une solution légitime.
Que les »marchés« assument enfin leur responsabilités, leurs pertes privées qu’elles transfèrent depuis longtemps à la dette publique des états tout privatisant leur profits.
Pour aller plus loin, lisez l’article »La Porte Etroite" d’Henri Regnault sur la crise financière.