karach,
vous n’avez aucune crédibilité sur ce sujet, vous qui écrivez : « Le spéculateur apporte de l’information aux autres acteurs de l’économie, et obtient rémunération pour son service » Ce qui est une contrevérité avérée.
Je rappelle Stiegler : « Le spéculateur agit contre les intérêts du monde dans lequel il vit, de sorte que la spéculation détruit le monde ».
A partir de votre mensonge éhonté, le reste de votre discours n’est que paroles de voyou. En justifiant avec une contre-vérité, la rémunération du spéculateur, vous démontrez à votre insu, que la rémunération du spéculateur est une rémunération volée, comme celle de l’abruti qui agresse les pauvres, brûle une école, une bibliothèque. Comme celle du gangster.
Le seul véritable investisseur, c’est l’État quand il investit au nom de l’intérêt collectif. Tous les autres acteurs économiques n’investissent jamais que pour leur seul profit. A partir de là, il n’y a plus de limite entre spéculation et investissement privé.
L’État libéral n’a pas les moyens d’investir : le pays devient un terrain de jeu des spéculateurs qui s’y disputent tout ce qui a de la valeur.
En Italie, il est prévu de vendre chaque année pour 20 à 25 milliards d’euros de biens de l’État. D’ici dix ans, on aura tout privatisé !
C’est ce qu’on peut appeler la somalisation des États nation . Attali, reçu par Thomas Baumgartner sur France Culture disait à propos de la Somalie, que c’est le marché sans l’Etat. Et il ajoutait aussitôt : « la globalisation c’est la somalisation du monde ».