Avec une obstination maniaque, la bourgeoisie s’affaire à confirmer dans la conscience collective le mythe des ’cruautés de Staline’ à propos de l’exécution, en avril 1940, par des troupes du Ministère de l’Intérieur, dans le bois de Katyn, près de Smolensk, de 10.000 officiers polonais. Pourtant, encore avant la libération de Smolensk par l’Armée Rouge, les experts internationaux de la commission envoyée à Katyn par les Allemands, ont constaté que les balles dans les cadavres étaient de marque allemande GEZO, série D, calibre 7.65 mm. Le 8 mai 1943, le menteur pathologique Goebbels, écrivait dans son journal : « Malheureusement, on a trouvé des munitions allemandes dans les fosses de Katyn… Si ce fait est connu de l’ennemi, il faudra alors renoncer à toute l’histoire de Katyn. »
Selon B. P. Kurasvili, Istoriceskaja logika stalinizma, Moscou, 1996, pp. 159-160, tableau reproduit par Moshe Lewin dans Le siècle soviétique, p. 513.) le nombre de condamnés de 1921 à 1953 est de : 4060306 Peines de mort : 799455 Camps colonies prison : 2631397 exil 41351 Autres peines 215942
Pour info Moshe Lewin a été professseur d’histoire à l’université de Pennsylvanie
Quant à la famine cette campagne commença le 18 février 1935, avec en gros titre de Une du Chicago American, la nouvelle de 6 millions de personnes mortes de faim en Union soviétique. Utilisant le sujet fourni par l’Allemagne nazie, William Hearst en baron de la presse et en sympathisant des nazis, commença à fabriquer des histoires sur un soi-disant génocide provoqué par les Bolcheviks ayant entraîné la mort de plusieurs millions de personnes en Ukraine. La vérité est bien différente. En fait, ce qui se produisait en Union soviétique, c’était au début des années 30, une lutte des classes sans précédent au cours de laquelle les paysans sans terre se soulevaient contre les riches propriétaires terriens, les koulaks, et commençaient à se battre pour la collectivisation, une lutte pour créer les kolkhozes.Cette immense lutte des classes, touchant directement ou indirectement quelques 120 millions de paysans, a certainement provoqué des troubles dans la production et des pertes agricoles dans certaines régions. Avec moins à manger, les gens s’affaiblirent ce qui facilita la propagation des maladies infectieuses. Ces maladies étaient malheureusement communes dans le monde, à cette époque. Entre 1918 et 1920, une épidémie de fièvre espagnole avait causé la mort de 20 millions de personnes aux Etats-Unis et en Europe, mais personne n’avait accusé les gouvernements de ces pays d’avoir tué leurs propres citoyens. La vérité est que ces gouvernements ne pouvaient rien faire contre ce genre d’épidémie. C’est seulement avec le développement de la pénicilline pendant la Seconde Guerre mondiale qu’il fut possible de contenir de telles épidémies. Et ce ne fut possible partout que vers la fin des années 40
Pourtant les millions de morts d’Ukraine provenant de la presse Hearst et répétés dans les livres et les films, sont des chiffres complètement faux. Le journaliste canadien Douglas Tottle a méticuleusement démonté ces falsifications dans son livre publié à Toronto en 1987 : Fraud, famine and fascism - (Mensonge, famine et fascisme : le mythe du génocide ukrainien d’Hitler à Harvard). Tottle a prouvé, entre autre, que les photographies utilisés montrant des scènes horribles d’enfants mourrant de faim, avaient en réalité été prises dans des publications de 1922, à l’époque où des millions de gens étaient morts à cause de la famine et de la guerre provoquée par l’intervention de 8 puissances étrangères en Union soviétique pendant la Guerre Civile de 1918-1921. Douglas Tottle révéla aussi toute la vérité sur les reportages bidon sur la famine de 1934, publiés dans la presse de Hearst. Un des journalistes qui a envoyé pendant très longtemps des reportages et des photographies de cette soi-disant famine était Thomas Walter, un individu qui n’avait jamais mis les pieds en Ukraine et a séjourné à Moscou que 5 jours en tout. Ces faits ont aussi été révélés par le journaliste Louis Fischer, le correspondant à Moscou de The Nation, un journal américain. Fischer releva que le journaliste M. Parrott, le vrai correspondant de presse de Hearst à Moscou, avait envoyé des reportages qui ne furent jamais publiés sur les récoltes excellentes en Union soviétique en 1933 et sur l’essor économique en Ukraine. Tottle démontra que le journaliste qui écrivait des reportages sur la soi-disant famine en Ukraine, « Thomas Waller », était en réalité Robert Green et que celui-ci s’était échappé d’une prison d’Etat dans le Colorado ! Ce Walker ou plutôt Green, lorsqu’il retourna aux Etats-Unis, fut arrêté et avoua à la cour qu’il n’avait jamais été en Ukraine. Mais ces mensonges sur les millions de victimes en Ukraine dans les années 30 dû à une famine supposée avoir été organisé par Staline, furent seulement découverts qu’en 1987 ! C’est ainsi que Hearst, les Nazis, l’agent Conquest et bien d’autres ont trompé des millions de personnes avec leurs mensonges et leurs reportages bidon. Encore aujourd’hui les histoires de Hearst et des nazis sont répétées systématiquement par les auteurs de droite.
Pour les crimes du capitalisme c’est bien une bibliothèque qu’il faudrait