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Commentaire de Bulgroz

sur L'énergie en partage


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Bulgroz 2 octobre 2012 16:37

Cela fait plusieurs fois que Cabanel nous ressort cette histoire de pertes d’énergie.avec des chiffres de Wikipedia de 2008.

Donc, Cabanel, une fois de plus nous sort un taux de perte de 53,3%.

Diable  !!! c’est énorme, mais le lien Wikipédia donné par Cabanel a été (sciemment ?) mal interprété, car Cabanel ne donne que la consommation finale sans donner les consommations intermédiaires.

J’ai eu l’occasion de répondre à Monsieur Cabanel sur le sujet en vain.

Sur ce lien, on peut consulter le document « Bilan énergétique de la France pour 2011 » du Commissariat général au développement durable - Service de l’observation et des statistique.

http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/fileadmin/documents/Produits_editoriaux/Publications/R eferences/2012/R%C3%A9f%C3%A9rences.%20Bilan%20%C3%A9nerg%C3%A9tique%20pour%202011.pdf

Dans ce document, on peut lire page 34 :

La transformation et l’acheminement d’énergie : hors pertes et ajustements, une forte diminution
Entre les sources d’énergie primaire extraites du sous-sol et le consommateur final, il y a l’activité de la branche énergie, qui intervient pour fabriquer et livrer à l’usager l’énergie qui correspond à sa demande. Ceci inclut le raffinage du pétrole, la cokéfaction du charbon, l’activité des centrales thermiques qui utilisent l’énergie primaire fossile (gaz, charbon, pétrole), renouvelable ou nucléaire pour la transformer en électricité. Ceci inclut aussi le transport et la distribution de l’énergie jusqu’à l’usager final. Ces opérations indispensables comportent fatalement des consommations intermédiaires et des pertes, proportionnelles à l’activité. Les pertes de loin les plus importantes en volume sont celles du nucléaire, puisque la convention internationale est de considérer que l’énergie restituée sous forme d’électricité est égale à un tiers de l’énergie totale dégagée par la réaction. Les deux autres tiers sont comptabilisés comme des pertes. Il s’agit par exemple de la chaleur qui produit le panache de vapeur d’eau audessus des centrales. Cette convention explique le très gros écart entre l’électricité primaire d’origine nucléaire et l’électricité finale d’origine nucléaire. Les centrales thermiques classiques ont également des pertes de rendement du même ordre, mais qui, en France, représentent des volumes beaucoup moins importants

Monsieur Cabanel pourra il comprendre un jour ce qu’est un bilan énérgétique. ?

Fait il semblant de ne pas comprendre et d’afficher ainsi son ignorance crasse ou, plus grave encore, agit il en service commandé en mentant aux citoyens ?


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