Cela fait plusieurs fois
que Cabanel nous ressort cette histoire de pertes d’énergie.avec des
chiffres de Wikipedia de 2008.
Donc, Cabanel, une fois de
plus nous sort un taux de perte de 53,3%.
Diable
!!! c’est énorme, mais le lien Wikipédia donné par Cabanel a été
(sciemment ?) mal interprété, car Cabanel ne donne que la
consommation finale sans donner les consommations
intermédiaires.
J’ai eu l’occasion de répondre à Monsieur
Cabanel sur le sujet en vain.
Sur
ce lien, on peut consulter le document « Bilan énergétique de
la France pour 2011 » du Commissariat général au
développement durable - Service de l’observation et des
statistique.
http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/fileadmin/documents/Produits_editoriaux/Publications/R eferences/2012/R%C3%A9f%C3%A9rences.%20Bilan%20%C3%A9nerg%C3%A9tique%20pour%202011.pdf
Dans
ce document, on peut lire page 34 :
La
transformation et l’acheminement d’énergie : hors pertes et
ajustements, une forte diminution
Entre
les sources d’énergie primaire extraites du sous-sol et le
consommateur final, il y a l’activité de la branche énergie, qui
intervient pour fabriquer et livrer à l’usager l’énergie qui
correspond à sa demande. Ceci inclut le raffinage du pétrole, la
cokéfaction du charbon, l’activité des centrales thermiques qui
utilisent l’énergie primaire fossile (gaz, charbon, pétrole),
renouvelable ou nucléaire pour la transformer en électricité. Ceci
inclut aussi le transport et la distribution de l’énergie jusqu’à
l’usager final. Ces opérations indispensables comportent
fatalement des consommations intermédiaires et des pertes,
proportionnelles à l’activité. Les
pertes de loin les plus importantes en volume sont celles du
nucléaire, puisque la convention internationale est de considérer
que l’énergie restituée sous forme d’électricité est égale à
un tiers de l’énergie totale dégagée par la réaction. Les deux
autres tiers sont comptabilisés comme des pertes.
Il s’agit par exemple de la chaleur qui produit le panache de
vapeur d’eau audessus des centrales. Cette convention explique le
très gros écart entre l’électricité primaire d’origine
nucléaire et l’électricité finale d’origine nucléaire. Les
centrales thermiques classiques ont également des pertes de
rendement du même ordre,
mais qui, en France, représentent des volumes beaucoup moins
importants
Monsieur Cabanel
pourra il comprendre un jour ce qu’est un bilan énérgétique. ?
Fait
il semblant de ne pas comprendre et d’afficher ainsi son ignorance
crasse ou, plus grave encore, agit il en service commandé en
mentant aux citoyens ?