Extrait de mon article
Garaudy est mort,
vive la violence religieuse ?
»" dans="dans">Les Mythes fondateurs de la politique
israélienne, le livre qu’il ne
put publier qu’en samizdat et qui lui valut des condamnations multiples, les
second et troisième chapitres servent de référence aux uns et aux autres. Le
négationnisme et la thèse du « complot sioniste inventeur de la shoah pour justifier l’expansionnisme
israélien" (Wikipédia) s’y présentent sans détours pour ce qu’ils sont
selon moi : abjects.
Et pourtant il faut le dire aussi sans détours : sur un point au moins,
dans ce livre Garaudy avait raison.
Son premier chapitre mettait en question la vieille conception
hébraïque du peuple prétendument élu par Dieu, et justifié par lui dans la
pratique des prétendues justes violences qu’il lui aurait commandées. Cette
première partie était exprimée dans ces trois sous-chapitres :
1/ Le mythe de la « promesse » : terre promise ou terre
conquise ?
2/ Le mythe du « peuple élu »
3/ Le mythe de Josué : la purification ethnique.
Plus que jamais, après comme avant la mort de Garaudy ces
« mythes » me semblent devoir être mis publiquement en question. Et
il faut dire que, depuis la publication du livre interdit, l’impossibilité de
le faire n’a pas diminué la judéophobie, bien au contraire. Elle se porte très
bien, notamment – et ça m’indigne tout particulièrement – dans une partie
importante de ce que je qualifie de « pseudo-Gauche », qui la
pratique désormais sans retenue, mais cachée derrière
« l’antisionisme », fourre-tout bien pratique pour les nombreux
nouveaux antisémites décomplexés.
Bien des jeunes auront trouvé, dans la condamnation sans nuances de
Garaudy et de son livre, la recette des années suivantes pour faire une
carrière dans le journalisme. Ce qui leur était quotidiennement et publiquement
conseillé c’était : crachez sans retenue sur Garaudy, il en restera toujours
quelque chose de bon pour votre avenir.
Combien de ces arrivistes d’hier ayant suivi ce mauvais conseil
adhèrent aujourd’hui à l’autre négationnisme, celui, très politiquement et très
religieusement correct, qui nie la nature directement criminogène de l’islam ?
Il est extrêmement grave que l’on continue de nier
ce qu’il y a de criminogène – directement ou indirectement – dans la théologie des
trois plus grands monothéismes.
Aujourd’hui encore, deux millénaires et demi après sa justification dans
la démarche spirituelle des Hébreux, la violence religieuse effective a
cette justification, sa divinisation, sa sacralisation et sa dogmatisation pour
principales causes. « »