De Romain Desbois, 6 octobre 23:22 :
« ….Mais c’est dommage de cracher sur les fonctionnaires. Généraliser ne fait jamais de bons raisonnements… ».
Généraliser ne ferait donc pas de bons raisonnements ?
Y aurait-il des axiomes dans la manière de raisonner ?
L’intelligence marcherait-elle au pas de l’oie ?
Pourquoi ne pas cracher sur les fonctionnaires comme l’on crache sur les capitalistes ?
Si les privilèges des capitalistes consistent en l’acquisition d’une richesse qui tend à s’accroitre à l’infini, par quoi l’acquièrent-ils sinon par l’exploitation de l’oubli d’oublier d’être cons de ceux qui les alimentent sans aucunement y être vraiment contraints ?
Si les privilèges des fonctionnaires consistent en une rémunération à vie, une inamovibilité absolue de la situation, des avantages sociaux exorbitants, l’absence absolue de la moindre prise de risque, par quoi acquièrent-ils cette situation institutionnelle sinon par la contrainte de l’état sur le maintien de l’oubli d’oublier d’être cons des contribuables ?
Rappelons-nous la nuit du 4 août 1789 où les privilèges furent abolis !
Imaginons la mise en œuvre de cette décision de la révolution française pour l’abolition du statut des fonctionnaires, pour une législation du travail et des avantages sociaux uniques pour tous ?
Cet impact monumental de liquéfaction des privilèges n’aurait-il pas un effet d’atténuation de l’oubli d’oublier d’être cons qui auraient des retombées positives sur une foule de chose avec, en premier lieu, une opposition vraiment efficace contre les abus du capitalisme ?
Mais les capitalistes n’ont rien à craindre, la pensée cérébralo/intello/« progressiste » est là pour garantir leurs privilèges encore pour longtemps, il suffit de voir avec quel zèle ils défendent les privilèges des fonctionnaires...