Hervé Hum
Je n’apprécie guère toute ces références au vocabulaire religieux (et le reste des propos limites injurieux dans d’autres commentaires), mais je passerai outre pour vous répondre simplement sur le fond.
Je n’ai jamais dis que les riches étaient d’une quelconque façon des êtres supérieurs auxquels les pauvres devraient se soumettre.
L’essentiel de ce que je dis peut être résumé par cette formule de bastiat : « N’attendre de l’État que deux choses : liberté, sécurité, et bien voir qu’on ne saurait, au risque de les perdre toutes deux, en demander une troisième. »
Vous exprimez vous même le fait que le pouvoir détenu par l’Etat est trop facilement coopté par les lobbys de toutes sortes quand il n’est pas purement détourné à des fins strictement personneles. La conclusion logique de ce propos devrait être de dire que le pouvoir donné à l’Etat doit être strictement minimum, pour que les errements de la gouvernance puissent être facilement identifiés et corrigés.
Au lieu de cela, vous voulez poussez plus loin le pouvoir de l’Etat, lui donner toujours plus le pouvoir de prendre, sous le faux-prétexte qu’il serait toujours bon de prendre à un riche. La richesse n’est pas plus ou pas moins une vertu que la pauvreté.
De nombreux millionnaires vivent bien en dessous de leurs moyens, et continuent à s’investir dans leur entreprise comme au premier jour sinon plus, alors que fondamentalement rien ne les y obligent. De nombreux pauvres se livrent aux vices de l’alcool, du tabac, ou du jeu. Il est impossible de faire des généralisations.
Je m’applique à expliciter pourquoi certains deviennent riches, et comment il est possible de l’éviter en agissant globalement avec plus de discernement afin d’attaquer le problème à la source. Participez à la reconstruction d’une culture populaire de l’autonomie et de l’indépendance, est à mon sens l’action politique la plus fondamentale qui soit, et c’est ce à je m’attèle durant mon temps libre. Je crois fondamentalement que la propagande de gauche étatiste (la gauche libérale est morte et enterrée) pousse petit à petit les gens vers l’asservissement, comme l’avaient décelé en leur temps un Bastiat ou un Tocqueville.
Je suis prêt à entendre toute attaque et défendre mes convictions contre tout argument, tant que mon contradicteur s’efforce de résister à la tentation du sophisme et de l’attaque gratuite. ( L’anti exemple typique de l’interlocuteur agréable étant JL, à qui je ne fais que rendre les coups. )