Puisque vous avez l’air d’avoir une approche essentiellement anecdotique de l’économie, je vais vous en apprendre de bien bonnes. Il y a des start up qui font plusieurs centaines de pour-cent de hausse de leur chiffre d’affaire par an, des caissières millionnaires chez Auchan, des Peugeot qui brûlent 200 millions de leur cash par moi pour sauver leur boite et les emplois, et sauf progrès majeur, la SNCF ne sait sans doute toujours pas ce qu’elle coûte par mois au contribuable faute d’une compta appropriée.
Maintenant, le jour ou vous vous intéresserez à l’économie, et surtout a ses aspects sociaux, il vous sera aisé de vérifier que dans le partage de la valeur ajoutée, depuis 30 ans, en tendance, la part des entreprises stagne après impôts, celle des ménages baisse et celle de l’état croit. Le tout pour un constat général et unanime de tous les syndicats d’une dégradation continue de la qualité du service public.
Après bien sur, on peut se passionner plus pour les 3% à 5% de dividendes nets après impôts rémunérant les propriétaires du capital que pour les 57% de notre argent qui transitent par l’état, mais c’est vraiment ne pas être intéressé par les grandes questions sociales pourtant graves que connait notre pays. Parce que l’argent, le vrai, le gros, il est là.
Mais bien sur, nous sommes en démocratie. Personne ne peut vous obliger à tenter de trouver des solutions réalistes pour améliorer la situation des plus défavorisés dans notre pays.