Argument qui ne manque pas logique d.l.s.d.
La mathématique a ses lois, comme la physique, pas les mêmes qu’en droit, héritier du droit des coutumes dont il reste quelques traces dans nos Codes.
Toutefois, le raisonnement vaut son bon pesant de cacahuètes, un bon coup dans le tibia pour démanteler les velléités législatives qui turbulent en hauts lieux.
Je suis très sceptique sur les effets d’une pétition au Parlement européen. L’envoi du faire-part vaut la peine pour agiter cet équipage une p’tite séance ou deux, même si nous ne nous faisons pas d’illusions, l’exécutif pouvant enterrer le rapport.
Réfléchissant au VICE de PROCÉDURE de cette posture politique, je me disais que les personnes concernées (prophètes dans ce cas de figure) ne pouvaient déposer plainte pour outrage, diffamation, injure ... et que personne n’est autorisé, mandaté à se présenter pour représenter l’un ou l’autre, à moins de faire à l’exemple de Corses qui faisaient un temps voter leurs morts.
Seul reste le « ministère public » qui pourrait se porter partie civile, ce qui serait assez cocasse, mais ça ne tient pas plus la route, car il faudrait déterminer le préjudice subit, ce qu’il ne pourrait dire, ainsi que ce à quoi les diffamés prophètes ne pourraient répondre à l’évidence. Quand aux préjudices subis par leurs descendants, ils sont tangents à l’Infini, et ne sauraient être d’un ordre mesurable comme par exemple la diffamation de l’enseigne d’une Marque. Le spirituel et les marchands du temple, c’est pas très orthodoxe comme tandem comme nous l’expliquait un galiléen il y a deux mille ans.
Plus j’y réfléchis, plus la création d’un délit de blasphème me paraît peu probable. Ce serait d’avance l’exposer à la caricature.