Le pire, c’est qu’au lieu de présenter un front uni face à la finance vorace, irresponsable et mafieuse (celle que visait Hollande dans son programme), les Français en sont encore à se battre comme des chiffonniers pour déterminer qui de Hollande ou de Sarkozy est le meilleur.
Droite ou gauche, la même impuissance. Pas la peine de blâmer l’un ou
l’autre. La situation est critique depuis longtemps, depuis les années 70 je dirais. Sarkozy ou
Hollande, que voulez-vous qu’ils fassent avec leurs petits bras contre
des géants de la finance qui ne connaissent aucune frontière et se
fichent bien du président de tous les Français. On a laissé faire
pendant trop longtemps partout.
La seule chose qui nous pend au nez dans ce monde, c’est une méga-crise, où même les privilégiés et les statuts protégés d’aujourd’hui seront atteints, où il y aura des faillites en cascade, comme en 1929. A ce moment-là seulement, l’opinion publique aura ouvert les yeux et les gouvernements pourront alors reprendre la main et le contrôle des choses en réintroduisant des règles. On n’en est pas encore là, hélas.
PS : quelqu’un sait-il où je pourrais me procurer le documentaire d’Arte sur Goldman Sachs que j’ai raté (gratuitement si possible) - merci !