@ Pierre régnier
Le problème - le drame - c’est que les responsables actuels de l’islam demandent encore à ses membres de croire
que ceux qui appellent à la haine et à la tuerie, ...
Vous transposez votre culture catholique sur l’islam, religion dans laquelle personne n’est mandaté pour être représentants des croyants. Il n’y a pas « d’Etat fédéral de la foi musulmane » , hiérarchisé comme peut l’être le Vatican, ou l’Église orthodoxe qui a ses popes. Pas de séminaires, pas d’intermédiaires (de sacerdoces au sens de « prêtres » comme chez les juifs - Sanhédrin -, ou chrétiens catho et orthodoxes).
Pour les sunnites, l’imam est une personne qui dirige la prière en commun, c’est à peu près tout. Il joue un rôle de conseil, seulement sur demande. Si tradition cléricale dans l’islam, elle est à chercher du côté chiite, mais encore une fois, il n’y a pas de « chef » de mollahs, ou d’ayatollahs (guide spirituel et temporel) comparable à la sphère chrétienne.
Il se trouve que ce récent islamisme radical, politico-religieux, est clairement d’inspiration sectaire salafo-wahhabite, et ne reflète pas la Oumma.
Les responsables actuels de l’islam ... ??? franchement je ne vois pas ce que vous voulez dire, ni de qui vous parlez ???
@ Amour de Dieu
De toute les manières, je crois fermement que Seul Dieu détient le pouvoir de faire aimer ou pas son Livre Saint.
Dieu a dit : « Tu ne diriges pas celui que tu aimes, mais c’est Allâh qui guide qui Il veut » Coran 28, verset 56
Je partage cet avis. Les Évangiles ne contredisent pas puisque Dieu est présenté comme Le Semeur ... (voir aussi le thème de la fertilité) ce qui peut expliquer les cas marginaux de conversion, les symboliques Roméo et Juliette qui viennent de deux familles différentes tout aussi symboliques (culture, religion, ethnie, ...) qui ne s’entendaient pas sans même plus connaître le sujet de l’antique querelle.
Dès qu’un Empire naît, un autre lui fait face etc...
Je crois que Dieu peut susciter « l’adversité » (grand thème dans l’Ancien Testament), y compris au sein des religions ou contre elles, quand elles tombent dans les excès de mauvaise foi.
La très occidentale posture athée, autre adversité, n’est jamais (à mon sens) que le rejet compréhensible des religions ... de leurs bilans. Je crois même que Dieu, préfère l’équité, la justice, la paix sans religion, plutôt que l« iniquité, l’injustice, la violence en son Nom. Dieu est le premier Humaniste, forcément ... celui qui n’aime pas l’homme, peut-il prétendre aimer Dieu ? C’est cet Humanisme qui devrait fédérer, être le socle de l’entente fraternelle.
Dis : »Ô gens du Livre, venez à une parole commune entre nous et vous ..." 3/64 comme le suggère Émile Mourey.