Cher Jean-Paul,
Au risque de vous décevoir j’ai toujours refusé de rentrer dans le moule et si vous pensez qu’un étudiant en école de commerce, au regard de la soi-disante éthique, n’est pas censé parler de politique je plains votre esprit étroit.
Quant à votre critique de mon article je l’accepte totalement, nos avis divergent et c’est justement ce qui rend le débat riche. Vous voyez une amérique sortie de la crise qui reste un eldorado où la liberté d’entreprendre sans entrave permettrait de fulgurantes réussites, où l’accès aux meilleures universités est possible et dans lequel un parfum de liberté embaumerait constamment les narines des citoyens américains. Vous êtes un libéral au pur sens du terme. Vous ne voyez que le faible pourcentage qui en profite en oubliant la masse que ce type de système détruit de jour en jour.
Moi je vois une société à la dérive, créatrice d’un système qui régit le monde depuis l’après-guerre et qui s’apprête à se faire détruire par sa propre création, une histoire qui rappelle celle du docteur Frankeinstein. Ironique n’est-ce pas ? Cette société ultra-libérale implosera avant d’exploser et si les USA resteront un pays qui compte, l’emprise de l’empire sur le monde s’effondrera comme un chateau de cartes. Lisez un peu Gore Vidal, il connaît surement son propre pays mieux que nous deux Jean-Paul.
Mais comme je l’ai dit précédemment, l’avenir dira lequel de nous deux a vu juste ...