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On l’appelle le rêve américain car il faut être endormi pour y croire

La crise des subprimes, que certains avaient vu venir, a déclenché la crise financière la plus grave que le monde ait connu depuis 1929. Cette crise, qui avait pour base rappelons-le, des défauts de paiement en série sur des crédits immobiliers (2006) ayant entrainé par une suite d’événements et une crise de confiance dans le système bancaire, la chute de la banque Lehman Brothers (2008). Ce point de départ a été le premier domino d’une formidable et destructrice réaction en chaîne qui allait bientôt faire apparaître la fragilité extrême du système financier. Les banques occidentales cherchent désespérément à se débarrasser de leurs créances douteuses, la défiance des clients se sentant floués (certains titres dangereux avaient été introduits au sein de portefeuilles de titre à court-terme sans la moindre information au client) est un multiplicateur à la crise de liquidité du système bancaire et la panique gagne toute la sphère. Certains fonds souverains (venant particulièrement du Moyen-Orient et d’Asie) prennent d’importantes parts au capital de grandes banques occidentales et bientôt les plans de sauvetages et de renflouement des états viendront éteindre l’incendie. Par le désendettement du secteur privé, le ralentissement de l’activité, la montée du chômage, la baisse de la consommation, les plans de relances et d’autres facteurs, on voit maintenant une crise de l’endettement publique faire son apparition. Le pays qui a vu s’allumer la première étincelle est celui de l’Oncle Sam et 4 ans après la chute de Lehman Brothers, la situation économique américaine a tout pour inquiéter.

Avec une dette avoisinant les 16 000 milliards de dollars à l’heure actuelle (si l’on tient compte de la dette totale, cela représente environ 300% du PIB !) , la situation des Etats-Unis est plus que périlleuse. Entre 2007 et 2010, la richesse moyenne des ménages américains a chuté de 40% et le phénomène est exponentiel. Le chômage, à l’instar des pays européens augmente sans cesse mais moins que celui des travailleurs précaires, un enfant sur quatre a connu ou connaitra un épisode de vie dans la rue, 23.1 % des enfants américains vivent sous le seuil de pauvreté (classé entre la Lettonie et la Roumanie) et 46 000 000 d’américains dépendent de la distribution de bons alimentaires par l’état afin de se nourrir (+74% depuis 2007). Un constat de misère social assez terrifiant au sein de la plus grande puissance financière mondiale.

Peut-être preuve que si le système ultra-libéral américain permet des réussites fulgurantes qui ne sont possibles qu’au pays de l’oncle Sam, ce dernier laisse également énormément de gens sur le carreau. Le mythe de la reprise US de l’année 2012 va être balayé lorsque la question de la dette abyssale du pays sera contrainte de revenir sur la table. Il est nécessaire de rappeler, qu’au jour d’aujourd’hui, pour générer 1 dollar de croissance, l’état américain et la banque centrale américaine (FED) doivent s’endetter de 2.5 dollars. Une situation totalement intenable, qui a fait illusion le temps d’un mirage de reprise économique mais que la réalité va irrémédiablement rattraper.

Afin d’illustrer l’illusionnisme dont font preuve les USA concernant leur reprise économique, les prêts aux étudiants sont un parfait exemples. Il s’avère que cette affaire revêt des aspects assez similaires à la crise des subprimes. Des prêts garantis par l’état américain ont été accordé par les banques dans le but d’aider les jeunes américains à assumer des frais de scolarité exorbitants si bien qu’une bulle s’est formé et qu’elle atteindrait aujourd’hui plus de 1000 milliards de dollars ! Le taux de défaut de paiement sur ces prêts avoisinent aujourd’hui les 20% et l’état va bien devoir assumer ces derniers en tant que garant (à titre de comparaison la crise des subprimes a éclaté lorsque le taux de défaut à dépasser les 10% !). De plus les 15 000 milliards d’actifs fantômes restant au sein du système financier mondial et résultant de la crise financière de 2008 vont s’envoler avant le début de l’année 2013 et ceci va avoir pour effet de nouvelles faillites d’établissements bancaires occidentaux et notamment américains. Seulement, cette fois, les états n’auront plus les moyens de leur porter secours par des plans de renflouement abyssaux. Les actionnaires seront les plus touchés, aux USA également.

Un point intéressant est le mode de financement actuel de la dette américaine. Afin de subventionner l’abysse, les Etats-Unis font, là encore, preuve d’un mécanisme assez particulier qui vise à repousser l’échéance vers l’inévitable. Les USA sont insolvables. La dette du pays qui se creuse à la vitesse de l’éclair (voir le compteur en temps réel de la dette américaine pour se faire une idée) a poussé, ces dernières années, de plus en plus de pays à se désolidariser du financement de celle-ci par l’achat de bons du trésor US (chinois en tête). Afin de palier à cette perte de confiance, Ben Bernanke, le patron de la FED (banque fédérale américaine) a décidé de faire marcher à plein régime la planche à billet par le biais de ses deux QE (quantitative easing) dans le but, parmi d’autres, d’acheter les bons au trésor US émis par l’état. En gros, la banque centrale américaine imprime des billets afin d’acheter les bons au trésor de son propre état ce qui sert à financer la dette ! Prenez le billet de 20 dollars qui se trouve dans la poche droite de votre jean et transférez la dans poche gauche ; êtes-vous plus riche ? Cet exemple est assez symptomatique de l’hallucinant système financier dans lequel nous vivons. Les USA gagnent donc du temps mais la fuite en avant ne va pas durer infiniment et un beau jour, qui pourrait être plus proche que ce que l’on croit, il va falloir payer l’addition ou déposer le bilan.

Un autre motif d’inquiétude pour le pays à la bannière étoilée et pas des moindres se situe dans la guerre au terrorisme qu’a lancé G.W Bush à la suite des attentats du 11 septembre. En plus des deux guerres déclenchées en Afghanistan (2001) et en Irak (2003) et tous les coûts qu’elles impliquent (munitions, carburant, salaires des troupes, soins aux blessés, pensions d’invalidité etc…), il faut compter l’aide aux pays étrangers et les coûts des programmes de luttes anti-terroristes etc... Sans compter que tout ceci a été financé par l’emprunt ce qui oblige les USA a remboursé des intérêts astronomiques.

Une étude publiée en 2011 par l’université Brown (Rhode Island) et réalisé par un consortium d’économistes, anthropologues, politologues, humanitaires, juristes et experts militaires a chiffré le coût de cette guerre contre le terrorisme entre septembre 2001 et juin 2011 à 4 000 milliards de dollars dont 1 185 milliards pour les seuls intérêts (l’étude ne prend pas en compte les 1 000 milliards de dollars d’intérêts dont les USA devront s’acquitter d’ici 2020). Cette somme astronomique aurait coûté 1 point de déficit annuel aux Etats-Unis durant les conflits. Afin d’illustrer l’importance fondamentale de la lutte contre le terrorisme (que GW Bush présentait comme la lutte entre le Bien et le Mal dans des proportions quasi-bibliques) il est nécessaire d’en rapporter le coût par rapport à la dette publique, on s’aperçoit alors que ce dernier représente environ 49% de l’augmentation de la dette publique entre septembre 2001 et septembre 2011 !

En voyant l’effet dévastateur des bourbiers afghan et irakien sur l’économie américaine on comprend pourquoi Barack Obama tente désespérément de freiner les ardeurs du premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et de son compère à la défense, Ehud Barak sur l’Iran. L’ayatollah Ali Khamenei et Mahmoud Ahmadinejad ont beau clamé haut et fort que le programme nucléaire iranien n’a que de vertueuses visées civiles, personne ne les croit. L’agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) commence à s’agacer sérieusement des entraves de la République Islamique à la visite de certains sites qu’elle considère comme suspect et les canaux diplomatiques montrent depuis un certain temps leurs limites. Les informations qu’auraient fournies les services secrets israéliens (MOSSAD) faisant état d’une possible capacité de fabrication d’une arme atomique par l’Iran à octobre 2012 n’ont en rien arrangé la situation et l’état hébreu se fait de plus en plus menaçant. Israël, seule puissance nucléaire de la région, craint pour sa survie si sa force de dissuasion devait être en partie annihilée par un Iran possédant l’arme nucléaire. En effet, les cartes seraient totalement redistribuées dans le rapport de force que se livre les deux ennemis au proche orient. Dans ce contexte, Netanyahou et Barak exercent une pression de plus en plus importante sur les Etats-Unis concernant le problème Iranien et agitent le spectre d’une attaque aérienne par les chasseurs à l’étoile de David des installations nucléaires iraniennes et ce, avant les élections américaines de Novembre. Obama, qui entretient des relations exécrables avec son homologue israéliens, compte surtout sur les voix qui s’élèvent au sein même de l’état hébreu contre une attaque de l’Iran, notamment à l’intérieur même de l’état major de Tsahal. La situation est néanmoins plus qu’explosive et un conflit semble inévitable à terme. Et si d’aventure, Netanyahou parvenait, envers et contre tous, à se lancer dans une offensive, on voit mal comment Obama (ou Romney) pourrait éviter de se joindre à son allié et de rentrer de fait dans le conflit.

 

Quand on sait que depuis plusieurs semaines, l’armée israélienne teste une toute nouvelle application d’envoi massif de SMS à la population en cas de bombardement, que des hangars entiers sont remplis de stocks de munitions, de vivres et d’eau par Tsahal, on peut légitimement penser que l’état major américain tremble. Le conflit israélo-américano-iranien pourrait être un véritable coup de grâce à une économie américaine déjà très fragile.

Le dernier point majeur d’inquiétude pour l’économie US prend sa forme dans un néologisme que l’on entend de plus en plus ces derniers temps ; le Taxmaggedon. Formé à partir des mots « taxe » et « Armageddon », ce mot est utilisé pour décrire la situation extrêmement difficile à laquelle vont devoir faire face les ménages américains à partir du 1er janvier 2013.

En effet la fin des allégements fiscaux décidés en 2001, 2003 et 2010 ainsi que la mise en place des réductions de dépenses et coupes budgétaires automatiques décidées en 2010 et pour finir les difficultés qu’éprouvent le trésor américain à emprunter de l’argent (évoquées auparavant) forment un cocktail explosif. Concrètement, le Taxmaggedon, c’est 1 750 dollars d’alourdissement de la facture fiscale pour un foyer américain de la middleclass dont un grand nombre sont déjà étranglés par le surendettement. Sans compter que tout ceci n’est que le départ d’une politique de rigueur budgétaire drastique visant à résorber le déficit américain par la réduction des dépenses publics (école, police, fonctionnaire, administration, transports, recherche scientifique, NASA etc…). Les familles les plus pauvres, déjà victimes de conditions de vies dignes des pays du tiers-monde, vont, elles aussi, devoir faire face à des hausses d’impôts ce qui aura pour effet de les précipiter un peu plus vers l’abime et parfois la rue. Il est néanmoins nécessaire de mettre un bémol à ce qui a été dit précédemment dans le sens où l’élection présidentielle de novembre va jouer un rôle crucial dans la manière de gérer le problème. En effet, Barack Obama en tant que démocrate et Mitt Romney en tant que républicain ont des conceptions radicalement différentes. Il faut ajouter à cela qu’à l’instar de ce qui s’est passé en France, Barack Obama subit les pressions sur sa gauche du mouvement des Occupy Wall Street de la même manière que Mitt Romney subit sur sa droite les pressions du Tea Party (de la même manière que Nicolas Sarkozy a subit les pressions du Front National pour se droitiser à l’instar de François Hollande qui est la cible des invectives de Jean-Luc Mélanchon qui l’incite à mettre la barre à gauche toute) . Il en résulte que si Barack Obama revenait à être réélu à la tête des USA en novembre, ce dernier pourrait tout à fait prolonger les réductions d’impôts et inciter le congrès à retarder un peu plus les coupes budgétaires à la hache dans les dépenses en faisant miroiter une réforme fiscale courant 2013. Cependant, la condition sinequanone de tout ceci est le relèvement du plafond légal d’endettement des Etats-Unis qu’Obama doit obtenir du congrès. Mais les experts estiment que même si le président actuel parvenait à faire accepter ses conditions, l’échéance serait retardée au plus tard au mois de mars 2013. En d’autres termes, 3 petits mois ! Dans le cas où Mitt Romney serait élu, la situation est très différente. Cet ultra-libéral prône une réduction drastique des dépenses, notamment des allocations versées au plus démunis, des allégements d’impôts pour les plus riches et une dérégulation financière. Ceci revient à faire porter le coût des réductions de dépenses sur la classe moyenne. De plus, il est impensable qu’un candidat élu pour ses positions fermes sur la réduction du déficit puisse demander, quelques temps après son élection, un relèvement du plafond de la dette légale. On peut donc penser qu’il emploiera tous les moyens dont il dispose pour l’éviter et commencera donc bel et bien à tailler à la hache de guerre dans les dépenses. Les classes moyennes et les plus démunis sont prévenus, le réveil du rêve américain pourrait s’avérer cauchemardesque.


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48 réactions à cet article    


  • Robert GIL ROBERT GIL 9 octobre 2012 10:16

    la derive ne date pas des subprimes, mais des reformes fiscales de Reagan en 1981, voir ce petit rappel edifiant, ou comment on est passé de 94% d’impot sur le revenu a 30% :

    http://2ccr.unblog.fr/2010/11/21/modele-americain/


    • hunter hunter 9 octobre 2012 11:45

      Le système consumériste néolibéral a agit comme un dealer :
      Le dealer offre une ou deux doses, pour que le client devienne accro, et ainsi, il le fidélise.

      Pendant les trentes glorieuses, le système a offert de la prospérité pour que tout le monde devienne accro, mais les salopards aux commandes, savaient déjà qu’ils reprendraient la main, tout en se goinfrant pendant tout ce temps !

      Ça y est, on y est, ils reprennent la main pour se goinfrer encore plus, et maintenant que la planète est accro....le sevrage, ça ne se passe jamais bien, mais avec des produits de substitution !

      H/


      • plancherDesVaches 9 octobre 2012 13:16

        Excellent article.
        Vous avez juste oublié que les US sont en train de se réarmer. Tout comme la Russie, et la Chine l’a déjà fait...
        Bref, ça risque de repartir comme en 40. Suffit plus que 1 ou 2 gars d’extrême-droite aux commandes.
        70 ans de calme, c’était déjà ça de pris, non.. ??

        Maintenant, il va tout de même falloir réfléchir à un moyen d’éviter ce genre de situation, car ça devient gavant, sur les bords.


        • plancherDesVaches 9 octobre 2012 13:20

          Hhmm... j’avais oublié de déconner :

          Y marche encore, l’ascenseur social, dans vot’boite.. ??


        • geziret geziret 9 octobre 2012 13:50

          Nous dans notre agenda on place un cinéma, un kebab ou la visité d’un musée...les oligarques de la finance international notent dans leur agenda...troisième guerre mondiale.




        • geziret geziret 9 octobre 2012 13:55

          Et qu’est-ce qui pourrait sortir le monde de notre système ultra-capitaliste-impérialiste qui à martyrisé notre belle planète terre et ses peuples...à part la troisième guerre mondiale ?



        • geziret geziret 9 octobre 2012 14:01

          Et ce n’est pas avec la masse d’abrutis endoctrinés qui attendent comme des zombies le fameux choc des civilisations, qu’une alternative à la troisième guerre mondiale va se dessiner...hein ? rassurez moi c’est faux ce que je dis !


        • geziret geziret 9 octobre 2012 14:06

          Et même après la troisième guerre mondiale, ceux qui l’auront provoqués seront certainement les survivants...bunker, ville souterraine, etc...donc encore une fois statu-quo...c’est un cercle infernal non ? comment le briser ? Sommes nous si faibles et si impuissants ?


        • Fabien Buzzanca Fabien Buzzanca 9 octobre 2012 14:31

          Ahahahahahaahah pour l’ascenseur social je vous dirai ça à la fin de mes études (si je les termine) quand je prendrai connaissance de ce qu’ils me proposent.

          Concernant le réarmement des USA je suis tout à fait d’accord avec vous, ils se réarment mais réarment également le monde (explosion des ventes d’armes américaines en 2012) et je n’ai pas besoin de vous dire que dans un tel contexte de tensions géopolitiques mondiales, ceci n’augure rien de bon ...


        • ZenZoe ZenZoe 9 octobre 2012 14:06

          D’accord avec geziret : la 3ème guerre mondiale n’est plus une menace en l’air. Et j’espère bien que je serai partie dans l’autre monde quand ça arrivera - car cette fois-ci, ça va chauffer. Les cinglés qui sont en train de la planifier font un mauvais calcul. Dans leur folie à vouloir être les maîtres du monde, ont-ils bien examiné les conséquences ?
          Quand toute la planète sera retournée à l’ère glaciaire sous les débris des explosions, qu’est-ce qu’ils en feront de leur fric ces illuminés bloqués dans leurs bunkers jusqu’à leur mort ?


          • geziret geziret 9 octobre 2012 14:19

            Comprendre cette volonté folle et démesurée de s’accaparer tous les pouvoirs, toutes les richesses et jusqu’au point de contrôler la pensée et la conscience des hommes...reste pour moi du domaine de l’irrationnel et du mystique.


          • foufouille foufouille 9 octobre 2012 14:42

            la planete guerira et les hommes survivront
            le bunker, faudrait etre autonome pour 20a
            ca serait une ville souterraine, plutot


          • geziret geziret 9 octobre 2012 15:14

            Les peuples devraient se soulever, brûler et détruire les quartiers des affaires de toutes les grandes mégalopoles du monde ainsi que toutes les grandes places boursières avec en priorités absolues celles de Londres et New-York...détruire tout ce qui a un lien avec le capitalisme sauvage et la finance internationale...faire juger tous ses responsables sur la place public avec rétablissement exceptionnel de la peine de mort par pendaison...


            Même en rêve sa n’arrivera pas, tout ce que les peuples savent faire...c’est attendre comme des cons le déclenchement inéluctable de la troisième guerre mondiale et de se dire que si elle se déclenche se sera la faute des barbus...









          • Gemini5 Gemini5 9 octobre 2012 16:04

            Les peuples devraient se soulever, brûler et détruire les quartiers des affaires de toutes les grandes mégalopoles du monde ainsi que toutes les grandes places boursières avec en priorités absolues celles de Londres et New-York...détruire tout ce qui a un lien avec le capitalisme sauvage et la finance internationale...
            Ouaaiiis !!..... Ca me rappelle Fight Club !!...  :->


          • geziret geziret 9 octobre 2012 16:41
            Je me réponds à moi même, ai-je le droit ? Suis-je devenu fou ?

            « Comprendre cette volonté folle et démesurée de s’accaparer tous les pouvoirs, toutes les richesses et jusqu’au point de contrôler la pensée et la conscience des hommes...reste pour moi du domaine de l’irrationnel et du mystique. »

            au delà de tout les oeuvres magistrales de grands chercheurs américains, européens et même israéliens, qui ont expliqué avec brio, de manière rationnelle et incontestable toutes les arcanes du pouvoir mondialiste et de ses projets...la seule explication du domaine de l’irrationnel qui m’est convaincu est celle de Imran Hosein...qui vaut vraiment le coup d’oeil, même pour les plus septique...

          • caramico 9 octobre 2012 16:22

            Mon beau-frère revient des US, plus particulièrement de Californie.
            Il a été surpris et marqué par le nombre de mendiants, de pauvres, de bidonvilles... qu’il a rencontré.
            C’est ce modèle économique qu’il nous faut imiter ?


            • geziret geziret 9 octobre 2012 16:31

              Oui il faut imiter l’oncle sam, le maître absolu et incontesté...et surtout pas faire comme chavez...


              Pauvre chavez...il a tout l’appareil politico-médiatico-militaro-américano-sionisto-capitalisto-impérialiste contre lui...il est est encore vivant !!

              Je me dit que si je devais choisir un maître, j’opterai sans hésiter pour chavez !!

              Plus que jamais aujourd’hui, l’apparence et la réalité s’oppose !!

            • elmapelki elmapelki 10 octobre 2012 04:53

              Tout a fait, Chavez c’est vraiment le meilleur...et je dirais meme plus, que si l’amerique est dans cette situation, et bein c’est a cause des barbus ! Il ont qu’a ce raser et comme ça ils relanceront l’economie n’americaine avec leur ginette 5 lames et leur mousse qui iritent la peau des bebes........heu ??? Cherie !! Ta pas envie de te faire le maillot ??? NON !!!

              .

            • Jason Jason 9 octobre 2012 19:27

              Bien vu, Fabien. Et c’est un vieux de la vieille qui vous le dit.

              Le rêve américain ? Un miroir aux alouettes permanent consistant à : avoir une maison, un bon job, une famille, des enfants en sécurité, aller à un club ou association de temps en temps, aller à l’église le dimanche, rester entre soi, faire un peu de sport, regarder la télé, manger de la dinde à « merci donnant » (thanksgiving), consommer n’importe quoi et n’importe comment, critiquer le gouvernement, et autres trucs d’une pesanteur insosutenable. Passage obligé, seuls les plus méritants et conformistes y auront droit, et ils sont nombreux.

              C’est pourquoi il y a eu, et il y a encore des zozos qui en ont marre et se sont laissé pousser les cheveux et la barbe, cultivent de la marijuana dans leur jardin pour rêver autrement, écoutent de la mmusique bizarre, bref essaient de se démarquer de l’immense ennui ambiant. Et même ça c’est devenu une routine et source de pesanteurs. Alors on sort ses armes a feu et on fait un carton dans la foule. Ca défoule.

              Mais, le rêve, tout le monde y croit, même si, commec’est un rêve, personne ne le réalisera vraiment. « From dishwasher to millionnaire » de plongeur à millionnaire, de rien vers tout. C’est l’ultime carotte et tout le monde pédale dans la cage d’écureuil.

              La réalité que personne ne semble voir vraiment : les 1 à 2% de la population qui ont vu leurs revenus quadrupler en 5 ans. Les dizaines de millions de personne abonnés aux « Food stamps » (bons d’alimentation) et l’innombrable foule des SDF. Mais les rêveurs anesthésiés par la propagande ambiante ne se réveillent pas. Car le matraquage idéologique continue. Et il ne se passera rien.

              Les USA, après avoir vendu leurs déficits budgétaires au reste de la planète, on eu l’idée géniale, inédite et bien ficelée de vendre leurs crédits privés au reste du monde. Ce furent les « subprimes ». Vous connaissez la suite.

              Certains sur ce fil croient qu’une troisième guerre mondiale est à leur porte. Je ne le pense pas. Guerre limitée, oui, comme les USA en connaissent depuis 1945. Et le Moyen-Orient est un champ de bataille tout trouvé pour les marchands d’armes. Un truc en or ! Mais détruire la poule mondiale aux oeufs d’or ? Jamais. Le parasite ne tuant jamais son hôte.

              Et comme le disait le regretté walter Cronkite, chroniqueur sur CBS dans les années 70 : « This is the way the world is... » Qui va changer tout ça ? Quant au cauchemar, on y est déjà.


              • Jean-paul 10 octobre 2012 03:27

                @ Jason 65 ans en retrtaite

                Au risque de vous decevoir on mange mieux aux USA qu’en France .Et ceci est confirme par des cuisiniers francais vivant aux USA ,pourquoi parce qu’on trouve de tout .Tout d’abord la viande est meilleure .

                Quant a votre vision du reve americain ,il correspond a celui de beaucoup de Francais un job une maison, une famille etc.. la vie normale quoi.

                Maintenant le reve americain c’est aussi d’avoir sa green card ,de vivre dans un pays libre ,de pouvoir envoyer ses enfants a l’universite ,de monter son entreprise etc...

                Demander aux Francais installes aux USA s’ils veulent revenir en France .Quant au cauchemar les Francais adorent raler et se plaindre et comme l’auteur se prennent trop au serieux et sont d’un pessimisme mais restent arrogants .Je lui suggere d’ailleurs de visiter ou d’etudier aux USA mais non comme le commentaire du beauf plus haut qui a visiter la Californie sans coonaitre la Jolla a San Diego ni toute la cote .

                 


              • caramico 10 octobre 2012 09:03

                a jean-paul

                Viande aux hormones, gavée d’OGM
                Université américaine à 20.000$ l’année
                Green card avec loterie, pour les blancs bon teint
                Communautarisme, on ne se mélange pas, là bas
                liberté, de planter un drapeau américain dans son jardin ?


              • Jason Jason 10 octobre 2012 09:13

                Bonjour Jean-Paul,

                J’ai connu tout ça. The best medicine money can buy, the best education money can buy, the best house money can buy, etc... Connaissez-vous les frais de scolarité dans les universités d’élite de la côte Est ? Penn, Harvard, Yale, Princeton, Columbia, etc. sans parler de celles de la côte ouest ? L’endettement des étudiants est colossal et menace de créer une bulle d’impayés.

                Je sais, il faut de tout pour faire un monde, et on y mange mieux, il est vrai. Mais on y mange beaucoup de produits frelatés, triturés, avec des additifs incontrôlés et des pesticides dont personne ne parle. Le fin du fin, on loue des abeilles pour polliniser les champs d’amandiers en Californie. Et l’obésité y atteint des records. Le tableau est loin d’être rose.

                L’Amérique (en fait les USA, car l’Amérique est un continent), « love it or leave it », aime-la ou tire-toi. C’est ce que j’ai fait, et je m’en félicite chaque jour.

                Le renard est libre, et les poules aussi. Et ce sont toujours les mêmes qui se font plumer. Il y a la fameuse carte verte ou immigrant visa, avec au bout de la route le droit de mourir dans la rue pour les moins chanceux, comme j’en ai vu.

                Ce n’est pas l’idée que je me faisais d’un pays riche en tout sauf en humanité pour tous.


              • simir simir 10 octobre 2012 09:27

                @ Jean Paul

                Non on ne mange pas bien aux Etats Unis. Je ne vous parle pas de quelque cuisiniers qui ont ouvert des restaurants pour la classe aisée.
                Y avez vous déjà mis les pieds ? Moi oui j’ai de la famille en pennsylvanie à laquelle je rends visite tous les 2 ans. Là bas en général on ne cuisine pas on va acheter des trucs tous fait à la pizza du coin ou au Subway. Il faut dire qu’on en trouve même dans les petites villes.
                Coté boissons ce n’est pas mieux Maxi bouteilles de Dr Pepper, Mountain Dew ou autres cochonneries. Les glaces mais faut voir cela énormes et omni-présentes. La classe modeste ne va d’ailleurs pas au restaurant comme on l’entend en France mais plutôt dans des gargottes qui ont pour nom Family Restaurant et où on se serv à volonté. J’ai été étonné de voir des gens énormes avec des platées de desserts en rapport avec leur taille ( enfin si l’on peut appeler cela dessert) Il s’agisait d’une espèce de gélatine rouge ou verte. Au choix. Les cheesecake qu’ils adorent c’est inmangeable n’importe quelle boulangerie patisserie en France propose de bien meilleurs gâteaux.
                Le seul fromage français que j’ai vu dans les « mall » c’est la vache qui rit (on peut avoir des goûts différents Jean Paul mais mis à part les gamins je n’ai jamais eu d’hôtes ou invités qui en demandaient)
                Le vin c’est selon on peut en trouver du bon mais aussi du très mauvais auprès duquel le « Vinolux » des années 80 passerait pour un grand cru. Leur bière en canettes c’est de la flotte c’est dur pour un frontalier belge d’avaler cela.
                J’ai gardé le meilleur pour la fin : le root beer si vous allez là-bas essayez c’est comme si on avalait du baume Kamol...
                C’est bien pour le dépaysement mais au bout de 15 jours je suis bien content de rentrer chez moi

              • Yohan Yohan 12 octobre 2012 00:19

                En regardant bien, on s’aperçoit qu’il n’y a pas qu’une amérique. 


              • yvesduc 9 octobre 2012 21:06

                Les États-Unis ont l’armée la plus puissante du monde (près de la moitié des dépenses mondiales pour, rappelons-le, seulement 310 millions de personnes) ; ne vous inquiétez donc pas pour eux.


                Bravo pour le titre.

                • curieux curieux 9 octobre 2012 22:18

                  Et en plus, ils n’ont pas de frontières avec leurs ennemis. Il a donc fallu fabriquer le 11/98 pour faire croire qu’ils étaient menacés.


                • Jean-paul 10 octobre 2012 03:04

                  @ l’auteur

                  Tout d’bord vous savez qu’en ecole de commerce la premiere chose qu’on apprend est de ne pas parler de politique .

                  Beaucoup d’etudiants francais vont faire des stages dans les universites americaines de commerces pour connaitres les differentes techniques, les Americains etant les rois du commerce et du marketing .

                  Pour vos etudes vous savez qu’il faut parler un anglais impeccable .

                  Aux USA pas de discrimination d’age pour bosser ,c’est le pays de la libre entreprise .

                  Pour votre travail dans le futur une entreprise americaine ayant des bureaux en France peut avoir besoin de vos connaissances .

                  Quant au reve americain par pitie ce n’est pas votre reve vous n’etes pas americain .Par contre votre article prouve le pessimisme des jeunes francais . On est en plein dans la crise,mais pour les Americains la crise est finie .

                  Quant au Venezuela vous avez 23 ans un billet d ;avion Paris Caracas aller retour pour vous faire une opinion hors du virtuel .

                  Take care my friend ,you are young but bitter and a lot to learn.

                   


                • geziret geziret 10 octobre 2012 08:16

                  Au diable ce satané oncle sam à qui vous léchez les bottes !!! Son empire et son emprise vont prendre fin comme tout empire avant lui !!! Pourquoi l’oncle sam serait l’exception ? Parce que vous avez décidé de lui léché le derrière ? Sa ne suffira pas, votre illusion va prendre et certainement qu’on aura tous à payer le prix fort de la chute de l’oncle sam, car quand un empire décline et atteint inéluctablement sa fin, il ne se laisse pas mourir dans le silence, il tente le suicide collectif !!!


                  Ce cycle, l’homme n’a jamais su y remédier, que voulez-vous, les peuples ont une part de responsabilité !!

                • Fabien Buzzanca Fabien Buzzanca 10 octobre 2012 11:38

                  Cher Jean-Paul,

                  Au risque de vous décevoir j’ai toujours refusé de rentrer dans le moule et si vous pensez qu’un étudiant en école de commerce, au regard de la soi-disante éthique, n’est pas censé parler de politique je plains votre esprit étroit.

                  Quant à votre critique de mon article je l’accepte totalement, nos avis divergent et c’est justement ce qui rend le débat riche. Vous voyez une amérique sortie de la crise qui reste un eldorado où la liberté d’entreprendre sans entrave permettrait de fulgurantes réussites, où l’accès aux meilleures universités est possible et dans lequel un parfum de liberté embaumerait constamment les narines des citoyens américains. Vous êtes un libéral au pur sens du terme. Vous ne voyez que le faible pourcentage qui en profite en oubliant la masse que ce type de système détruit de jour en jour.

                  Moi je vois une société à la dérive, créatrice d’un système qui régit le monde depuis l’après-guerre et qui s’apprête à se faire détruire par sa propre création, une histoire qui rappelle celle du docteur Frankeinstein. Ironique n’est-ce pas ? Cette société ultra-libérale implosera avant d’exploser et si les USA resteront un pays qui compte, l’emprise de l’empire sur le monde s’effondrera comme un chateau de cartes. Lisez un peu Gore Vidal, il connaît surement son propre pays mieux que nous deux Jean-Paul.

                  Mais comme je l’ai dit précédemment, l’avenir dira lequel de nous deux a vu juste ...


                • Fabien Buzzanca Fabien Buzzanca 10 octobre 2012 11:49

                  Et Jean-Paul, j’avais oublié, je n’ai jamais parlé du Venezuela ni de Chavez ...


                • simir simir 10 octobre 2012 20:07

                  Les Etats Unis les rois du commerce ?? Entout cas ils le cachent bien. Ce petit commentaire tiré du site fiducial est assez éloquent et se suffit à lui même.« La balance commerciale des Etats-Unis est structurellement très déficitaire. Sous les effets de la crise, la chute des importations a réduit le déficit. Mais avec la reprise il s’est à nouveau creusé en 2011, tendance qui devrait se poursuivre en 2012 »

                  Mais c’est vrai on peut travailler à tout age là-bas même à 100 ans. Une honte...

                • jmdest62 jmdest62 10 octobre 2012 08:59

                  @ l’auteur ,

                  Ben oui ! un rêve (américain ou pas ) c’est plutôt chouette sinon ça s’appelle un cauchemar et un cauchemar ou tout simplement la réalité c’est beaucoup moins vendeur.

                  Chez nous , nous n’avons pas « le rêve américain » puisque c’est une « marque déposée » par les USA , mais nous avons « l’ascenseur social » ( en panne parait-il !  smiley) et en France les gens n’ont pas encore compris qu’un ascenseur c’est pas un monte-charge d’où les frustrations .....

                  @+

                  PS : nous avons quand même une pâle imitation du « rêve américain » , ça s’appelle le LOTO


                  • jmdest62 jmdest62 10 octobre 2012 09:10

                    encore une petite pour la route :

                    « .....Séoul et Pyongyang jouent à celle qui tire son missile le plus loin. Un jeu périlleux qui menace la fragile sécurité de l’Asie du Nord-Est, mais qui a reçu la bénédiction de Washington....... »

                    « ....La Turquie a une nouvelle fois riposté lundi à la chute d’un obus syrien, en tirant sur des positions de l’armée fidèle au président syrien Bachar al-Assad..... »

                    les mayas auront-ils finalement raison ?  smiley

                    @+


                    • Jean-paul 10 octobre 2012 14:40

                      @l’auteur

                      Avez vous visite les USA ?Si oui quels etats ?


                      • Leo Le Sage 11 octobre 2012 14:41

                        @AUTEUR/Fabien Buzzanca
                        1/ Je serais curieux de connaître la réponse à la question de jean-paul car visiblement vous ne connaissez pas grand chose des USA.
                        (Votre article en témoigne)
                        Différentes facettes coexistent aux USA.

                        A l’heure actuelle les USA vont mieux : des emplois se créent notamment dans les zones où l’on a du pétrole...
                        Beaucoup d’entreprises relocalisent, donc des emplois se [re]créent, c’est un fait indiscutable.

                        Rien de semblable en europe.

                        2/ Vous êtes un adepte du repliage on dirait.
                        a) Je vais vous donner un bon conseil.
                        De par mon expérience de l’internet, j’ai remarqué que ceux qui censurent sont souvent des incapables et/ou des personnes qui ont quelque chose à cacher.
                        Ce qui est valable sur internet est valable ici...
                        b) Une charte n’est pas une loi. On peut même enfreindre une charte.
                        Si vous avez l’habitude d’aller dans des clubs, des associations et même si vous êtes simplement habitué à être avec des gens vous saurez faire la différence entre une charte, un réglement et une loi par exemple...
                        c) Dans mon cas, lorsque on m’insulte, je demande systèmatiquement à agoravox de ne pas supprimer.
                        Si vous faites vraiment les études que vous décrivez dans votre profil alors vous savez pourquoi...

                         
                        Cordialement

                        Leo Le Sage
                        (Personne respectueuse de la différence et de la pluralité des idées)


                        • Fabien Buzzanca Fabien Buzzanca 12 octobre 2012 00:06

                          Vous êtes en droit de ne pas être d’accord avec moi même si je pense sincèrement que vous êtes totalement dans le faux et que vous ne comprenez pas grand chose à l’économie par contre je n’accepte pas vos diffamations cher monsieur.


                          Je n’ai rien replier du tout et si quelqu’un a replié un de vos messages je n’y suis pour rien. J’accepte les critiques surtout quand la plupart des personnes qui ont lu cet article sont d’accord avec moi mais le mensonge est de trop.

                          Et oui je fais bien les études dont je fais état dans mon profil car contrairement à vous je n’use pas de la calomnie et du mensonge.



                        • Fabien Buzzanca Fabien Buzzanca 12 octobre 2012 09:48

                          Et puis comme vous me répondez avec médisance je vais vous dire ce que je pense de vous.


                          1/ Parce que vous avez peut-être vécu un moment aux USA vous vous prenez pour un expert et croyez connaître mieux l’Amérique que monsieur Obama himself. Je crois surtout que c’est une certaine vision erronée des USA que vous décrivez.

                          2/ Vous ne comprenez rien à l’économie et ce que vous dites sur les emplois qui se créent à foison en ce moment de l’autre côté de l’Atlantique le prouve bien. Le taux de chômage aux USA est toujours aux alentours des 8 % ce qui est dramatique dans un pays à la couverture sociale quasi-inexistante et le point majeur demeure dans le fait que les emplois détruits sont remplacés (quand ils le sont) par des jobs beaucoup moins bien rémunérés ce qui contribuent à faire chuter globalement la richesse des ménages. Ce type d’informations circulent H24 sur CNN, FOXNEWS ou sur les sites US et les américains sont les premiers à s’en inquiéter.

                          3/ Quand on a pas le courage de mettre son nom et qu’on se cache sous des pseudos ridicules du style « Leo le sage » on ne donne pas de leçon.

                          Cordialement

                        • Leo Le Sage 13 octobre 2012 02:17

                          Grâce à vous j’ai appris quelque chose :
                          Même un étudiant dans une école de commerce peut dire n’importe quoi...

                          Avant d’affirmer quoi que ce soit sur moi je vous conseille de lire mon profil...

                          1/ apprenez à lire
                          Pour le repliage : je ne parle pas de moi, mais de vous qui repliez apparemment...
                          Je suis RAREMENT replié et ce sont des personnes stupides qui le font.
                          Vous pouvez le faire pour moi, cela ne me dérange pas...

                          Vous avez replié quelqu’un dans CET article. Ce n’est pas moi bien sûr mais vous l’avez fait.
                          Le repliage est le fait de l’auteur EXCLUSIVEMENT.

                          Donc je parle de vous. Ce n’est pas la chose la plus importante de mon discours pour autant.
                          Ca ne vous a pas échappé j’espère ?

                          2/ J’en sais plus que vous sur le commerce.
                          Vous non.
                          Lisez déjà les propos de l’enfoiré et vous comprendrez que je vous surpasse.
                          article de l’enfoiré
                          Dans cet article il a mis mon propre commentaire sans mon autorisation.
                          Il a estimé que MON commentaire est digne d’être lu par tous.
                          Lisez les autres articles de ce brave monsieur et vous comprendrez que vous êtes loin de notre niveau.

                          Ensuite lisez mon article tout simple sur la finance sur agoravox...

                          3/ Au risque de me répeter :
                          répondez à la question de Jean paul et là on en reparlera.
                          Jean paul comme l’enfoiré ont vécu aux USA...
                          Si vous lisez mon profil je vous laisse imaginer ce que j’ai fait...
                          Ne me demandez pas je ne vous dirais rien à ce sujet : vous ne le méritez tout simplement pas.

                          Puisque ils ont vécu aux USA, la bonne question de jean-paul n’aurait pas dû être :
                          « Avez vous visite les USA ?Si oui quels etats ? »
                          La bonne question aurait du être « Avez vous vécu aux USA ?Si oui quels etats ? »
                          Si vraiment vous connaissez mieux que nous les USA alors vous aurez été fier de répondre en disant :
                          « Texas, Californie, etc... »
                          Pour éviter de vous humilier, il s’est contenté du mot « visite »...
                          Ce qui n’est pas le cas n’est-ce pas ?

                          Vous saisissez la nuance ? Hmmm ?


                        • Leo Le Sage 13 octobre 2012 02:18

                          4/ Calomnie :
                          N’utilisez pas les mots dont vous ne connaissez pas le sens.
                          Si vous connaissiez mon profil vous saurez que je ne calomnie pas.
                          Ce sont les faibles qui calomnient... comme vous le faites vous même si bien...
                          [En tout cas c’est l’impression que vous me donnez]

                          La seule phrase qui pourrait vous choquer est celle ci :
                          « Vous êtes un adepte du repliage on dirait » [...]
                          Temps de conjugaison ? conditionnel...
                          Vous savez ce que c’est que le conditionel j’espère ?

                          Même remarque pour la médisance :
                          Ce sont les incapables qui parlent de médisance de quelqu’un dont ils ne comprennent pas le discours.
                          Les médisant ne disent pas ce qu’ils pensent de leur interlocuteur.
                          Non seulement je vous dis ce que je pense de vous mais je me moque de votre incompétence.
                          Car pour un étudiant en commerce, je m’interroge vraiment.
                          Je commence même à me demander si je ne devrais par interroger les profs des grandes écoles que je connais pour leur demander précisément :
                          « mais qu’est-ce qu’on enseigne à vos étudiants pour qu’ils racontent tant de salades ? »

                          Vous écrivez :
                          « Et puis comme vous me répondez avec médisance je vais vous dire ce que je pense de vous »

                          Ce n’est pas :
                          « Et puis comme vous me répondez avec mépris je vais vous dire ce que je pense de vous »
                          plutôt ?


                        • Leo Le Sage 13 octobre 2012 02:23

                          5/ Pour les USA
                          Vous dites : « un expert et croyez connaître mieux l’Amérique que monsieur Obama himself » [...]
                          Vous n’y connaissez rien c’est un fait indiscutable.
                          Ce qui n’a rien d’étonnant puisque vous n’y avez jamais mis les pieds...

                          Obama ?
                          Vous croyez qu’Obama va tout vous dire avec exactitude ? Vous chariez là non ?
                          Dites moi tout...

                          Colin Powell, un grand général américain, a dit : « on m’a trompé »...
                          Qui a trompé ce général américain ?

                          Vous dites : "Vous ne comprenez rien à l’économie et ce que vous dites sur les emplois qui se créent à foison en ce moment de l’autre côté de l’Atlantique le prouve bien" [...]
                          FAUX.
                          Je n’ai pas dit : emploi à foison.
                          Certains secteurs recrutent et il est de notoriété public que la reprise est et SERA TRES LENTE...
                          Et elle a commencé depuis un moment. En Europe c’est encore la panne en général, sauf que certains pays en Europe ne vont pas trop mal.
                          8% de chômage ne prouve rien. De toutes les façons le chômage aux USA n’est pas de 8% mais beaucoup plus. Et toc.
                          Si vous faites des études dans une école de commerce vous le savez forcément !

                          Vous dites : « Ce type d’informations circulent H24 sur CNN, FOXNEWS ou sur les sites US et les américains sont les premiers à s’en inquiéter » [...]
                          Des sites qui ne sont pas de vraies références.
                          Préférer déjà ARTE... C’est plus sérieux et plus nuancé...
                          Mais côté infos, je suis désolé mais ce n’est pas pour rien que jean-paul vous a posé la question que je répète à MA manière :
                          « Avez vous déjà vécu aux USA suffisamment longtemps ? »

                          Je vais vous le dire autrement : pourquoi croyez vous que beaucoup de diplômés français préfèrent aller vivre aux USA ?
                          Parce que ces ingénieurs sont moins intelligents que vous peut-être ?
                          Savez vous seulement que la plupart de ceux qui partent outre atlantique ne veulent plus revenir en France ?

                          Fox News ? smiley smiley smiley LOL !!! smiley
                          Citer cette entreprise n’est-ce pas la preuve que vous ne connaissez pas les USA ?
                          hihihihi !


                        • Leo Le Sage 13 octobre 2012 02:36

                          Vous dites : "Quand on a pas le courage de mettre son nom et qu’on se cache sous des pseudos ridicules du style « Leo le sage » on ne donne pas de leçon" [...]
                          Vous ne savez pas à quoi sert un pseudo ? smiley Ahahahahaha ! smiley smiley smiley
                          Là vous m’avez prouvé que vous êtes bien un incapable.
                          A titre personnel je vais vous faire une fleur.
                          Les pseudo on ne les met pas pour le plaisir.
                          Dans mon cas personnel je n’ai pas peur de me montrer.
                          Je fais cela pour protéger ma famille.

                          Toi tu ne sais pas ce que c’est que la famille parce que tu es encore tout seul.
                          Quand tu auras des enfants et que tu seras dans la même situation que moi, je veux bien en rediscuter.
                          Si tu suis bien les actualités tu auras remarqué que les meilleurs se taisent...
                          Tu ne trouves pas curieux que le patron de la socgen se montre et que les autres se taisent alors que côté gestion ils ont moins à se reprocher que ce monsieur ?
                          Médites déjà dessus.
                          Ce n’est pas pour rien qu’un patron met les pieds dans facebook...

                          Petit détail qui m’a surpris :
                          Vous dites : « contrairement à vous je n’use pas de la calomnie et du mensonge » [...]
                          Je serais curieux de connaître où est le mensonge.
                          En d’autres termes il faudra répondre à la question que pose jean-paul.
                          A moins d’avoir vécu aux USA et de BIEN connaître, ce serait vous le menteur.

                          En résumé, j’ai écrit : « Différentes facettes coexistent aux USA. »
                          La plupart des américains vivent plutôt bien.
                          Ce n’est pas pour rien qu’Obama a eu du mal à faire passer son « Obama Care » malgré la majorité de son parti.


                        • Leo Le Sage 13 octobre 2012 02:39

                          Le meilleur pour la fin

                          Vous dites : « J’accepte les critiques surtout quand la plupart des personnes qui ont lu cet article sont d’accord avec moi » [...]
                          Venant d’un étudiant de 23 ans qui fait une école de commerce, j’aurais honte si vous aviez été mon fils...
                          Même un ado qui dirait çà, on l’aurait sermoné du style : ce n’est pas parce que des gens sont d’accord avec toi, qu’ils t’aiment ou que tu aies raison.
                          Même çà vous ne savez pas ? Etrange...
                          Juste une piste : peut-être que la majorité ne connaît pas les USA et l’économie aussi...
                          Ce cas ne vous a pas effleuré l’esprit ? smiley

                          Une anecdote :
                          Quand j’étais petit, mes parents [qui faisaient partie de l’élite] avaient un invité de marque.
                          Une personne importante de la BAD (Banque africaine de développement - Wikipédia).
                          Je vous laisse imaginer ce qui se passe dans ma tête parce que j’étais encore petit :
                          « Un africain est un pygmé en général sauf pour quelques uns. Pauvre dans tous les cas. »
                          (Je caricature mon état d’esprit mais c’est un peu çà)

                          Evidemment le monsieur n’a rien avoir avec un noir de la brousse...
                          Mais il est bien un africain d’afrique et pas d’ailleurs...

                          Curieusement vous faites la même erreur sur les USA que moi avec l’invité africain de mes parents, à la seule différence que :
                          1/ vous avez 23 ans alors que j’étais mineur...
                          2/ Les infos sur l’Afrique sont difficiles à obtenir alors que ceux concernant les USA sont faciles à trouver [il faut quand même chercher].
                          3/ Internet n’existait pas quand j’étais petit.
                          4/ J’ai quand même compris les bases de l’Afrique malgré mon erreur, vous vous ne comprenez rien aux USA.

                           
                          Cordialement

                          Leo Le Sage
                          (Personne respectueuse de la différence et de la pluralité des idées)

                          PS : j’ai découpé mes écrits pour une meilleure visibilité...


                        • L'enfoiré L’enfoiré 13 octobre 2012 13:50

                          Je n’avais pas encore lu cet article.

                          L’auteur en a parlé dans un commentaire.
                          Je reviens donc avec la grosse artillerie
                          Je dis cela parce que j’ai dû faire une pause, un entracte, tellement il y avait de l’animation à bord.
                          L’esprit américain est très spécial.
                          Il faut avoir travaillé pendant 30 ans avec eux, comme j’ai pu le faire, pour comprendre, y avoir été aussi.
                          Je vais lire votre article. Je sens que je vais m’amuser d’après ce que j’ai pu lire avec certains commentaires. smiley


                          • L'enfoiré L’enfoiré 13 octobre 2012 14:46
                            « La crise des subprimes, que certains avaient vu venir, a déclenché la crise financière la plus grave que le monde ait connu depuis 1929. »

                            Comment appelez-vous la crise qu’a subit l’Irlande et subit encore l’Espagne ? Ce sont des subprimes.
                            La Grèce et l’Italie ont une autre cause à leurs problèmes. Peut-être ferez-vous un article sur eux, je n’insiste pas.

                            « les prêts aux étudiants sont un parfait exemples »

                            Mais s’ils existent sont rares. Les universités sont très chères aux States. C’est un investissement qui se rembourse parfois longtemps après. Mais elles sont prestigieuses
                            Allez faire un Master Degree vous verrez. Mais ce sera une bonne note sur votre CV

                            « Les USA sont insolvables »
                            Amusant. smiley

                            « Prenez le billet de 20 dollars qui se trouve dans la poche droite de votre jean et transférez la dans poche gauche ; êtes-vous plus riche ? Cet exemple est assez symptomatique de l’hallucinant système financier dans lequel nous vivons. »
                            Que nous vivons, ça c’est juste. Pas un Américain. Un Américain, s’il change de poche, c’est pour y ajouter un bénéfice.

                            Savez-vous combien de temps travaille un Américain, jusqu’à quel âge ? Combien de jours de congé, il a ?
                            Pas de 35 heures. Pas 8 semaines de congé. La retraite, c’est selon ce que vous avez épargné. Mais sinon, à 75 ans-80, c’est se retrouver comme serveur dans un café, pour arrondir les fins de mois..

                            Ca c’est l’Amérique. 

                            • L'enfoiré L’enfoiré 13 octobre 2012 14:52

                              En Amérique, aujourd’hui, nous en sommes 1 sur 6 latinos.

                              Dans moins de 10 ans, nous y trouverons 1 sur 3.
                              Curieux non ?
                               smiley

                            • L'enfoiré L’enfoiré 13 octobre 2012 15:30

                              J’oubliais les commentaires où tous les adjectifs sont sortis.

                              Je vous prierai de lire ce billet
                              Là, on passe à la vitesse supérieure dans la méchanceté. smiley

                              Quand aux pseudos, c’est plutôt celui-ci qui devrait vous émouvoir.


                              • bluebeer bluebeer 14 octobre 2012 13:22

                                Bonjour à l’auteur.

                                D’abord une petite dédicace à Léo le sage et Jean-Paul, qui sont chatouilleux sur les thèmes de la légitimité et de l’authenticité :

                                http://www.youtube.com/watch?v=YCGQ86-ucrc

                                Feu George Carlin exprime ici à mon sens une analyse extrêmement juste du modèle américain, avec une verve inégalée, et je pensais que vous lui aviez emprunté le titre de votre article. Étant donné que Carlin est né à Manhattan et est mort quelque part en Californie, je pense que les susnommés ne trouveront rien à redire à la légitimité de son témoignage.

                                Maintenant, dans un registre moins taquin, je trouve que votre article aborde des réalités intéressantes et préoccupantes, à savoir le devenir effectif de la locomotive mondiale, les USAs, où depuis longtemps, les stratégies de communication ont remplacé la démocratie.

                                Le sketch de Carlin, aussi irrévérencieux puisse-t-il être, met le doigt sur une réalité fondamentale de la nation américaine, à savoir que les décisions ne se prennent pas en fonction des intérêts de ses citoyens, mais bien en fonction de ceux des multinationales et autres groupes de pressions qui noyautent les arcanes du pouvoir de la Maison Blanche. Les américains ne constituent pas un peuple, au sens où l’entend la vieille Europe ou d’autres nations anciennes, mais un conglomérat de communautés importées, dont les membres ont épousé le credo libéral qui fait la promotion de l’initiative et de la liberté individuelle. Le dogme américain, c’est que chacun doit faire ses preuves en se débrouillant (self assertion), que la société américaine qui est juste donne à chacun la récompense de ses efforts ou initiatives, et que toute stratégie d’aide systématique aux démunis est injuste et contre-productive pour la santé sociale.

                                Parallèlement, il existe aux USA une vénération de la réussite et de l’initiative privée. L’économie ne peut de toute évidence reposer que sur de telles initiatives, et par ricochet, ce qui est bon pour le privé est bon pour la nation. Cet état d’esprit, ou ce pacte social, si on préfère, explique pourquoi les américains s’accommodent si facilement de la collusion entre les politiques de la Maison Blanche et les milieux d’affaire, et pourquoi ils se montrent si rétifs aux tentatives de régulation ou de planification de leur économie, ou même simplement d’institutions comme les soins de santé. La conséquence de tout ceci, c’est que lorsque l’on parle de la politique américaine, intérieure ou extérieure, on ne traite pas de la politique d’un peuple, mais de la politique d’un conglomérat d’industries et d’institutions financières qui parasitent et utilisent la nation américaine, et principalement son armée, à son seul profit.

                                Cet état de choses explique à son tour l’impuissance actuelle du gouvernement américain. Le modèle libéral est indéboulonnable parce que le complexe industriel et financier repose sur lui. Les corporations qui constituent ce complexe sont comme les gangs d’autrefois, complices contre l’ordre public, mais rivaux sur le terrain. Ils ont subornés les responsables politiques à leurs intérêts (amusez vous à comparer les fonctions privées et publiques des différents mandataires de la Maison Blanche, et vous aurez une idée de l’ampleur des conflits d’intérêt) mais ils sont bien incapables de définir entre eux un projet de société car aucun ne veut risquer de diminuer sa part de gâteau ou de se handicaper dans la course à la suprématie. Qui plus est, le peuple, les gens, les concitoyens, franchement, les big corporations n’en ont rien à foutre. The winner takes it all.

                                Maintenant, l’Amérique est-elle perdue pour la cause ? Certainement pas. S’il existe une vertu américaine, c’est certainement celle de rebondir et d’adopter des solutions nouvelles. Obama avait été élu avec l’espoir d’un changement de fond (impossible dans la logique actuelle de soumission aux intérêts privés). Ron Paul, candidat républicain atypique beaucoup plus proche de la base, ou d’un libéralisme social, avait récolté une part très conséquente des suffrages, avant d’être escamoté par la machinerie du parti. Les tea parties, nonobstant leur vocation à faire encore plus de libéralisme et donc à rentrer dans le rang, marquent également un malaise par rapport à la dégradation de l’American Way of Life. Enfin, Occupy Wall Street, irrécupérable et donc sévèrement réprimé, marque un retour de conscience d’une intelligentzia américaine mais aussi d’une base populaire.

                                L’Amérique va réagir, c’est sûr, mais dans quel sens et selon quel agenda, ça, c’est une toute autre histoire.

                                Pour terminer, au contraire d’autres intervenants, je vous félicite d’un article de bonne tenue, même s’il aurait mérité d’être mieux étayé, et salue en votre jeune âge de grandes promesses.

                                Amicalement,

                                Blueb


                                • alinea Alinea 14 octobre 2012 14:52

                                  Le rêve américain a enrichi la pub, le cinéma et les « séries » pendant longtemps ; au point que des tas de prénoms de petits français en sont issus tout droit !
                                  C’était il faut le dire, un rêve assez fadasse !
                                  Mais les américains ont eu aussi leurs beatniks et leurs hippies !
                                  Tant mieux s’ils ne peuvent plus soutenir une autre guerre au Moyen-Orient !
                                  Tout irait peut-être mieux chez eux s’ils n’avaient encore le désir démoniaque d’être les maîtres du monde !
                                  C’est pourtant, me semble-t-il, ce qu’avait suggéré Obama ?

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